Fasel : un regard intéressé!
Hockey mercredi, 2 févr. 2005. 09:16 samedi, 14 déc. 2024. 13:36
René Fasel dirige l'influente Fédération internationale de hockey sur glace. Il a un regard sur tout ce qui se déroule en Europe et en Asie. Il entretient des liens étroits avec les dirigeants du hockey au Canada et aux Etats-Unis. Et, il a l'occasion de parler affaires avec Bob Goodenow et Gary Bettman, bien qu'au cours des derniers mois, il s'est abstenu de prolonger les conversations sur des dossiers importants.
. Notamment, les Jeux olympique de Turin en 2006.
. Également sur l'avenir de la Ligue nationale de hockey.
. Sans aucun doute sur les championnats du monde de hockey prévus à Vienne, en avril.
. Enfin, sur différents projets que Fasel conserve précieusement sur son bureau.
Le président de la FIHG profite pleinement du lock-out dans la Ligue nationale mais il s'empresse d'ajouter, avec un petit sourire en coin, qu'il déplore néanmoins que le hockey professionnel soit paralysé en Amérique du Nord.
Entre-temps, près de 400 joueurs de la Ligue nationale évoluent en Europe, les assistances augmentent dans la plupart des amphithéâtres de la Suède, de la Finlande, de la République tchèque et de la Russie. Même phénomène en Suisse et en Allemagne. « C'est évident que nous profitons de la situation quand même malheureuse pour le hockey nord-américain, me disait-il, lundi midi, lors du passage de Jacques Rogge, président du Comité international olympique, à Montréal. On ne se réjouit jamais de voir le hockey dans une telle situation mais, de notre côté, il y a des intérêts d'affaires qu'on ne peut négliger non plus. »
Les Européens, c'est évident, étudieront de très près la création d'un super ligue professionnelle, en affaires, on saute toujours sur les bonnes occasions, or ils ne pouvaient souhaiter un meilleur scénario pour pousser leurs études sur l'impact que pourrait exercer un tel circuit sur le développement du hockey, sur les consommateurs et également sur les chaînes de télévision. On ne peut demeurer insensible à un conflit risquant de s'aggraver au point que le leader syndical recommande à ses membres de prendre des engagements dans une autre ligue pour l'an prochain.
Fasel surveille de très près l'évolution du dossier. À Salt Lake City, en 2002, on parlait déjà de la possibilité de créer une nouvelle ligue mais ce n'était qu'un projet parmi tant d'autres. Mais le contexte change à tous les jours, puisque les deux entêtés qui dirigent le hockey de la Ligue nationale se disputent tous les pouvoirs, par conséquent, l'occasion pour le hockey européen d'innover, de se lancer dans des projets audacieux, est invitante. Le conflit lui offre des opportunités que l'Europe n'avait jamais espéré compter à court ou à moyen terme.
La Ligue nationale, si jamais elle reprend les activités avec tous ses attributs, ce qui est peu probable, risque d'avoir un rival de taille à son retour dans un an ou dans deux ans. Les principales ligues européennes offrent des conditions intéressantes. Rien de comparable à ce que les hockeyeurs ont connu au cours des dix dernières années, mais on est tous d'accord que ce temps-là est révolu. Par conséquent, l'Europe s'avérera maintenant une option intéressante pour les hockeyeurs et leurs agents et agacante pour les propriétaires de la LNH.
Entre-temps, Fasel ne voulant surtout pas créer trop de remous et sympathisant avec les dirigeants du hockey professionnel, affirme qu'il a plusieurs projets en tête.
. Une coupe Ryder pour le hockey.
. Plus de tournois internationaux.
. Plus d'affrontements entre les équipes européennes et canadiennes et américaines.
Mais, il lui faudra un partenaire en Amérique.
Et le mot partenariat ne semble pas inscrit dans le dictionnaire de Gary Bettman et de Bob Goodenow.
Un boni
Mes collègues de CKAC soutiennent depuis quelques semaines que Gary Bettman a une clause lui permettant de toucher un boni important si jamais il parvient à imposer un plafond salarial. Or, au cours des derniers jours, la rumeur s'intensifie, une rumeur voulant, qu'à la suggestion de Jeremy Jacobs, Bettman aurait une clause de $1 million attachée à son contrat, dans l'éventualité de l'imposition d'un plafond salarial. Si tel est le cas, alors Bettman est en total conflit d'intérêt et ne devrait plus avoir aucun pouvoir décisionnel sur les présentes négociations . Oh, c'était le 12e anniversaire de son arrivée à la tête de la Ligue nationale, hier, 1er février
Curieusement, après avoir reçu la visite de Mario Lemieux, voilà que Tie Domi, un membre très influent de l'AJLNH, lance un cri d'alarme et recommande aux deux leaders - Gary Bettman et Bob Goodenow - de faire leur boulot et de trouver une formule innovatrice pour mettre fin à ce conflit. « Le hockey est malade, sérieusement malade, dit-il, alors il faut trouver un remède miracle. » Tiens, tiens, on dirait que le ton change. Pourquoi avoir attendu six mois?
. Notamment, les Jeux olympique de Turin en 2006.
. Également sur l'avenir de la Ligue nationale de hockey.
. Sans aucun doute sur les championnats du monde de hockey prévus à Vienne, en avril.
. Enfin, sur différents projets que Fasel conserve précieusement sur son bureau.
Le président de la FIHG profite pleinement du lock-out dans la Ligue nationale mais il s'empresse d'ajouter, avec un petit sourire en coin, qu'il déplore néanmoins que le hockey professionnel soit paralysé en Amérique du Nord.
Entre-temps, près de 400 joueurs de la Ligue nationale évoluent en Europe, les assistances augmentent dans la plupart des amphithéâtres de la Suède, de la Finlande, de la République tchèque et de la Russie. Même phénomène en Suisse et en Allemagne. « C'est évident que nous profitons de la situation quand même malheureuse pour le hockey nord-américain, me disait-il, lundi midi, lors du passage de Jacques Rogge, président du Comité international olympique, à Montréal. On ne se réjouit jamais de voir le hockey dans une telle situation mais, de notre côté, il y a des intérêts d'affaires qu'on ne peut négliger non plus. »
Les Européens, c'est évident, étudieront de très près la création d'un super ligue professionnelle, en affaires, on saute toujours sur les bonnes occasions, or ils ne pouvaient souhaiter un meilleur scénario pour pousser leurs études sur l'impact que pourrait exercer un tel circuit sur le développement du hockey, sur les consommateurs et également sur les chaînes de télévision. On ne peut demeurer insensible à un conflit risquant de s'aggraver au point que le leader syndical recommande à ses membres de prendre des engagements dans une autre ligue pour l'an prochain.
Fasel surveille de très près l'évolution du dossier. À Salt Lake City, en 2002, on parlait déjà de la possibilité de créer une nouvelle ligue mais ce n'était qu'un projet parmi tant d'autres. Mais le contexte change à tous les jours, puisque les deux entêtés qui dirigent le hockey de la Ligue nationale se disputent tous les pouvoirs, par conséquent, l'occasion pour le hockey européen d'innover, de se lancer dans des projets audacieux, est invitante. Le conflit lui offre des opportunités que l'Europe n'avait jamais espéré compter à court ou à moyen terme.
La Ligue nationale, si jamais elle reprend les activités avec tous ses attributs, ce qui est peu probable, risque d'avoir un rival de taille à son retour dans un an ou dans deux ans. Les principales ligues européennes offrent des conditions intéressantes. Rien de comparable à ce que les hockeyeurs ont connu au cours des dix dernières années, mais on est tous d'accord que ce temps-là est révolu. Par conséquent, l'Europe s'avérera maintenant une option intéressante pour les hockeyeurs et leurs agents et agacante pour les propriétaires de la LNH.
Entre-temps, Fasel ne voulant surtout pas créer trop de remous et sympathisant avec les dirigeants du hockey professionnel, affirme qu'il a plusieurs projets en tête.
. Une coupe Ryder pour le hockey.
. Plus de tournois internationaux.
. Plus d'affrontements entre les équipes européennes et canadiennes et américaines.
Mais, il lui faudra un partenaire en Amérique.
Et le mot partenariat ne semble pas inscrit dans le dictionnaire de Gary Bettman et de Bob Goodenow.
Un boni
Mes collègues de CKAC soutiennent depuis quelques semaines que Gary Bettman a une clause lui permettant de toucher un boni important si jamais il parvient à imposer un plafond salarial. Or, au cours des derniers jours, la rumeur s'intensifie, une rumeur voulant, qu'à la suggestion de Jeremy Jacobs, Bettman aurait une clause de $1 million attachée à son contrat, dans l'éventualité de l'imposition d'un plafond salarial. Si tel est le cas, alors Bettman est en total conflit d'intérêt et ne devrait plus avoir aucun pouvoir décisionnel sur les présentes négociations . Oh, c'était le 12e anniversaire de son arrivée à la tête de la Ligue nationale, hier, 1er février
Curieusement, après avoir reçu la visite de Mario Lemieux, voilà que Tie Domi, un membre très influent de l'AJLNH, lance un cri d'alarme et recommande aux deux leaders - Gary Bettman et Bob Goodenow - de faire leur boulot et de trouver une formule innovatrice pour mettre fin à ce conflit. « Le hockey est malade, sérieusement malade, dit-il, alors il faut trouver un remède miracle. » Tiens, tiens, on dirait que le ton change. Pourquoi avoir attendu six mois?