Fehr optimiste en vue des négociations
Hockey mercredi, 5 oct. 2011. 17:28 mercredi, 11 déc. 2024. 01:57
TORONTO - Donald Fehr n'a jamais été autant fébrile avant le début d'une saison de hockey.
Le directeur exécutif de l'Association des joueurs de la LNH est arrivé au hockey un peu sur le tard et il a enfin le sentiment qu'il connaît le sport suffisamment afin de réellement l'apprécier.
Plus important, il envisage avec optimisme les négociations entourant le renouvellement du contrat de travail entre les propriétaires et les joueurs, la principale tâche pour laquelle il a été engagé.
Les discussions doivent commencer peu de temps après la pause du match des étoiles, en janvier.
« Ça va nous donner plusieurs mois de pourparlers, a souligné Fehr, dans une entrevue à La Presse Canadienne. J'ose croire que nous n'aurons pas besoin d'autant de temps, mais c'est tout le temps que nous aurons à notre disponibilité. »
Contrairement à plusieurs amateurs pessimistes, qui craignent la répétition du lock-out de 2004-05, Fehr ne voit pas aucune raison pour que les négociations s'étirent jusqu'à ce que l'actuelle convention collective arrive à échéance le 15 septembre 2012 - ou à fortiori au-delà.
La première année en poste de Fehr lui a permis de se familiariser avec les principaux enjeux et d'établir ce que les joueurs veulent réellement.
Au travers de tout le processus, Fehr a fait une intéressante découverte laissant présager que les négociations à venir pourraient ne pas être autant acrimonieuses que l'a été la précédente.
« Négocier est généralement difficile - ce n'est pas une prétention ou une affirmation que les gens de la partie patronale sont des personnes difficiles. C'est uniquement que c'est dans la nature même des relations entre les dirigeants d'entreprises et les syndicats d'être des antagonistes », a-t-il noté.
« D'un autre côté, je deviens plus convaincu au fil du temps que ce sport en particulier a énormément de possibilités. (Il n'y a aucune raison) que nous ne puissions pas trouver une façon commune afin de tenter de les explorer et d'essayer d'en soutirer le maximum au cours des prochaines années.
« Si je peux être utile en essayant de le faire et à faire avancer ce sport à un sommet inégalé, ça me procurerait une grande satisfaction. »
Au cours des 26 années qu'il a passées à la tête du syndicat dans le baseball majeur, Fehr s'est bâti la réputation d'être un féroce négociateur. Il a été impliqué dans cinq négociations contractuelles et il s'est retrouvé au coeur de l'action pendant la grève qui a duré sept mois en 1994-95, et qui a provoqué l'annulation de la Série mondiale.
Depuis qu'il a joint l'Association des joueurs de la LNH - d'abord comme adjoint spécial, ensuite comme directeur exécutif en septembre 2010 - il a fait un effort concerté afin d'obtenir les commentaires de plus d'intervenants possible. Dernièrement, il s'est rendu en Europe où il a côtoyé les équipes qui s'y sont rendues afin d'amorcer la saison régulière. De retour en Amérique, il poursuit sa tournée. Il est venu rencontrer les joueurs du Canadien la semaine dernière.
En se basant sur sa vaste expérience, Fehr peut témoigner que chacun des renouvellements de contrats de travail est différent. Conséquemment, il ne peut pas prédire comment se dérouleront les négociations à venir avant de se retrouver à la même table que Gary Bettman et les propriétaires de la LNH.
Mais il demeure confiant qu'il existe plusieurs façons de stimuler la croissance du sport et que les deux parties en profitent grandement.
« Je pense que oui, a-t-il résumé. Nous verrons bien le moment venu si ma lecture de la situation est correcte. »
Le directeur exécutif de l'Association des joueurs de la LNH est arrivé au hockey un peu sur le tard et il a enfin le sentiment qu'il connaît le sport suffisamment afin de réellement l'apprécier.
Plus important, il envisage avec optimisme les négociations entourant le renouvellement du contrat de travail entre les propriétaires et les joueurs, la principale tâche pour laquelle il a été engagé.
Les discussions doivent commencer peu de temps après la pause du match des étoiles, en janvier.
« Ça va nous donner plusieurs mois de pourparlers, a souligné Fehr, dans une entrevue à La Presse Canadienne. J'ose croire que nous n'aurons pas besoin d'autant de temps, mais c'est tout le temps que nous aurons à notre disponibilité. »
Contrairement à plusieurs amateurs pessimistes, qui craignent la répétition du lock-out de 2004-05, Fehr ne voit pas aucune raison pour que les négociations s'étirent jusqu'à ce que l'actuelle convention collective arrive à échéance le 15 septembre 2012 - ou à fortiori au-delà.
La première année en poste de Fehr lui a permis de se familiariser avec les principaux enjeux et d'établir ce que les joueurs veulent réellement.
Au travers de tout le processus, Fehr a fait une intéressante découverte laissant présager que les négociations à venir pourraient ne pas être autant acrimonieuses que l'a été la précédente.
« Négocier est généralement difficile - ce n'est pas une prétention ou une affirmation que les gens de la partie patronale sont des personnes difficiles. C'est uniquement que c'est dans la nature même des relations entre les dirigeants d'entreprises et les syndicats d'être des antagonistes », a-t-il noté.
« D'un autre côté, je deviens plus convaincu au fil du temps que ce sport en particulier a énormément de possibilités. (Il n'y a aucune raison) que nous ne puissions pas trouver une façon commune afin de tenter de les explorer et d'essayer d'en soutirer le maximum au cours des prochaines années.
« Si je peux être utile en essayant de le faire et à faire avancer ce sport à un sommet inégalé, ça me procurerait une grande satisfaction. »
Au cours des 26 années qu'il a passées à la tête du syndicat dans le baseball majeur, Fehr s'est bâti la réputation d'être un féroce négociateur. Il a été impliqué dans cinq négociations contractuelles et il s'est retrouvé au coeur de l'action pendant la grève qui a duré sept mois en 1994-95, et qui a provoqué l'annulation de la Série mondiale.
Depuis qu'il a joint l'Association des joueurs de la LNH - d'abord comme adjoint spécial, ensuite comme directeur exécutif en septembre 2010 - il a fait un effort concerté afin d'obtenir les commentaires de plus d'intervenants possible. Dernièrement, il s'est rendu en Europe où il a côtoyé les équipes qui s'y sont rendues afin d'amorcer la saison régulière. De retour en Amérique, il poursuit sa tournée. Il est venu rencontrer les joueurs du Canadien la semaine dernière.
En se basant sur sa vaste expérience, Fehr peut témoigner que chacun des renouvellements de contrats de travail est différent. Conséquemment, il ne peut pas prédire comment se dérouleront les négociations à venir avant de se retrouver à la même table que Gary Bettman et les propriétaires de la LNH.
Mais il demeure confiant qu'il existe plusieurs façons de stimuler la croissance du sport et que les deux parties en profitent grandement.
« Je pense que oui, a-t-il résumé. Nous verrons bien le moment venu si ma lecture de la situation est correcte. »