G. James : la cause prise en délibéré
Hockey lundi, 3 déc. 2012. 14:30 mercredi, 11 déc. 2024. 05:40
WINNIPEG - La Cour d'appel du Manitoba a pris lundi en délibéré la cause de l'ancien entraîneur de hockey Graham James, devant déterminer si celui-ci devrait passer plus de deux ans en prison pour avoir agressé sexuellement deux de ses anciens joueurs.
Le juge Al MacInnes s'est indigné de la suggestion faite par l'avocat de la défense Evan Roitenberg à l'effet que James croyait qu'il était dans une relation «aimante» avec les joueurs qu'il abusait. Le juge MacInnes a souligné que James avait menacé les joueurs pour qu'ils gardent le silence et que ses victimes s'enveloppaient de couvertures pour tenter d'empêcher les agressions.
Graham James a reçu en mars une sentence de deux ans de prison pour avoir agressé sexuellement l'ancienne star de la LNH Theo Fleury et son jeune cousin Todd Holt lorsqu'ils jouaient pour lui au niveau junior.
Le magistrat a clairement fait valoir que s'il en était que de lui, la sentence de James aurait été plus longue. Mais les juges de la Cour d'appel ont indiqué qu'ils examinaient seulement si la juge Catherine Carlson, qui a rendu la sentence initiale, s'était trop éloignée des directives acceptables.
James, qui n'était pas à l'audience, est déjà admissible à une requête de libération conditionnelle totale et pourra bénéficier d'une libération d'office l'été prochain si sa sentence n'est pas modifiée.
En entrevue téléphonique, M. Holt a déclaré qu'il avait apprécié la réaction du juge et qu'il aimerait bien que James obtienne plus de temps en prison.
«Le résultat ne sera jamais à la hauteur du crime, mais c'est un pas dans la bonne direction», a-t-il lancé.
James a plaidé coupable plus tôt cette année d'avoir agressé sexuellement M. Fleury et M. Holt. Il était un entraîneur respecté dans la Ligue de hockey junior de l'Ouest lorsque les agressions ont eu lieu dans les années 80 et au début des années 90.
La Couronne a fait valoir lundi que quatre ans d'emprisonnement aurait été une peine plus appropriée en raison de la nature des crimes.
«Il doit payer pour ce qu'il a fait à ses victimes et à la communauté», a déclaré la procureure Elizabeth Thomson, ajoutant que le public devait garder confiance dans le système judiciaire.
Me Thomson a soutenu que la juge de première instance avait erré dans sa mise en oeuvre des principes de détermination de la peine et qu'elle avait accordé trop d'importance aux trois ans et demie de prison que James avait reçu en 1997 pour ses abus à l'endroit d'autres jeunes joueurs.
James avait plaidé coupable en 1997 d'avoir agressé sexuellement deux jeunes joueurs, dont l'ex-hockeyeur de la LNH Sheldon Kennedy. La police avait questionné James à propos de sa relation avec M. Fleury à l'époque, mais il avait refusé d'en parler.
C'est M. Fleury qui a révélé les agressions dans un livre publié il y a quelques années. Ces révélations ont mené à de nouvelles accusations.
Me Roitenberg a argué que la sentence de deux ans devait rester en place, suggérant qu'elle était même trop sévère.
Il a souligné que la juge de première instance avait pris en considération la réhabilitation de son client et les quinze années qui s'étaient écoulées entre la première sentence de James en 1997 et les nouvelles accusations.
Le juge Al MacInnes s'est indigné de la suggestion faite par l'avocat de la défense Evan Roitenberg à l'effet que James croyait qu'il était dans une relation «aimante» avec les joueurs qu'il abusait. Le juge MacInnes a souligné que James avait menacé les joueurs pour qu'ils gardent le silence et que ses victimes s'enveloppaient de couvertures pour tenter d'empêcher les agressions.
Graham James a reçu en mars une sentence de deux ans de prison pour avoir agressé sexuellement l'ancienne star de la LNH Theo Fleury et son jeune cousin Todd Holt lorsqu'ils jouaient pour lui au niveau junior.
Le magistrat a clairement fait valoir que s'il en était que de lui, la sentence de James aurait été plus longue. Mais les juges de la Cour d'appel ont indiqué qu'ils examinaient seulement si la juge Catherine Carlson, qui a rendu la sentence initiale, s'était trop éloignée des directives acceptables.
James, qui n'était pas à l'audience, est déjà admissible à une requête de libération conditionnelle totale et pourra bénéficier d'une libération d'office l'été prochain si sa sentence n'est pas modifiée.
En entrevue téléphonique, M. Holt a déclaré qu'il avait apprécié la réaction du juge et qu'il aimerait bien que James obtienne plus de temps en prison.
«Le résultat ne sera jamais à la hauteur du crime, mais c'est un pas dans la bonne direction», a-t-il lancé.
James a plaidé coupable plus tôt cette année d'avoir agressé sexuellement M. Fleury et M. Holt. Il était un entraîneur respecté dans la Ligue de hockey junior de l'Ouest lorsque les agressions ont eu lieu dans les années 80 et au début des années 90.
La Couronne a fait valoir lundi que quatre ans d'emprisonnement aurait été une peine plus appropriée en raison de la nature des crimes.
«Il doit payer pour ce qu'il a fait à ses victimes et à la communauté», a déclaré la procureure Elizabeth Thomson, ajoutant que le public devait garder confiance dans le système judiciaire.
Me Thomson a soutenu que la juge de première instance avait erré dans sa mise en oeuvre des principes de détermination de la peine et qu'elle avait accordé trop d'importance aux trois ans et demie de prison que James avait reçu en 1997 pour ses abus à l'endroit d'autres jeunes joueurs.
James avait plaidé coupable en 1997 d'avoir agressé sexuellement deux jeunes joueurs, dont l'ex-hockeyeur de la LNH Sheldon Kennedy. La police avait questionné James à propos de sa relation avec M. Fleury à l'époque, mais il avait refusé d'en parler.
C'est M. Fleury qui a révélé les agressions dans un livre publié il y a quelques années. Ces révélations ont mené à de nouvelles accusations.
Me Roitenberg a argué que la sentence de deux ans devait rester en place, suggérant qu'elle était même trop sévère.
Il a souligné que la juge de première instance avait pris en considération la réhabilitation de son client et les quinze années qui s'étaient écoulées entre la première sentence de James en 1997 et les nouvelles accusations.