HA-ÊRH-PIN, Chine - Que doit-on maintenant anticiper au Championnat du monde de hockey féminin? Une pluie de grenouilles venues du ciel?

Deux surprises de taille ont secoué la hiérarchie du hockey international féminin, mardi, bien qu'aucune d'elle n'ait impliqué le Canada.

Pour la première fois de son histoire, la Finlande a battu les États-Unis, 1-0 en prolongation, avant que la Suisse ne prenne la mesure de la Suède, médaillée d'argent des Jeux olympiques de 2006, par la marque de 4-3 en tirs de barrage.

Grâce à ce triomphe, les Finlandaises peuvent rêver à une participation à la grande finale, qui sera disputée samedi. De leur côté, les représentantes de la Suisse, qui n'étaient pas parvenues à se qualifier à ce tournoi en 2005, demeurent en lice pour la médaille de bronze.

Il y a deux ans, les Suédoises avaient provoqué une brèche dans la longue suprématie canado-américaine en défaisant les États-Unis en demi-finale des Jeux olympiques de Turin. En l'emportant mardi, la Finlande et la Suisse ont possiblement ouvert la porte d'une nouvelle ère.

Dans le corridor séparant les vestiaires des équipes à l'aréna Baqu, on pouvait d'ailleurs percevoir l'excitation parmi les joueuses et les entraîneurs, mardi. Même chez les Canadiennes, spectatrices attentives.

" De telles surprises ne peuvent être que bénéfiques pour le hockey féminin. Ça change des vieux sujets de discussions ", a souligné la capitaine de l'équipe du Canada, Hayley Wickenheiser.

Les Canadiennes profitaient d'une journée de congé mardi, avant une séquence de deux matchs en autant de soirs, contre la Finlande, mercredi, et les États-Unis, jeudi.

Les équipes présentant les deux meilleures fiches parmi ces trois pays livreront bataille pour la médaille d'or, samedi.

" Nous avons encore beaucoup à accomplir avant de penser au match pour la médaille d'or ", a rappelé l'attaquante Gillian Apps.