Giguère vivra un 1er match des étoiles
Anaheim Ducks dimanche, 4 janv. 2009. 23:20 vendredi, 13 déc. 2024. 07:04
Si les partisans du Canadien et des Penguins ont pris d'assaut le site internet de la LNH afin de voter massivement pour leurs favoris, dans l'Ouest ce sont les gens de Chicago et d'Anaheim qui ont supporté leurs préférés avec le plus d'enthousiasme.
On retrouvera donc trois joueurs des Blackhawks et autant des Ducks à Montréal pour amorcer le match des étoiles.
À 31 ans, malgré une feuille de route remarquable marquée notamment par le trophée Conn Smythe en 2003 et une conquête de la coupe Stanley en 2007, le gardien québécois Jean-Sébastien Giguère aura la chance de vivre cet événement prestigieux pour la première fois de sa carrière.
"Je n'ai pas suivi le déroulement des votes très attentivement, mais ma belle-mère me donnait des comptes rendus régulièrement et elle votait pour moi aussi souvent qu'elle le pouvait", de lancer Giguère en rigolant lorsque rejoint chez lui en Californie. "Je ne m'attendais pas du tout à être élu. C'est l'fun parce que je ne suis jamais allé au match des étoiles, mais c'est encore plus spécial car ça va se dérouler à Montréal. Ça me fait un petit velours surtout que je ne connais pas une saison exceptionnelle."
Giguère sera accompagné de deux coéquipiers : le défenseur Scott Niedermayer et l'attaquant Ryan Getzlaf. C'est tout un exploit car le gardien originaire de Blainville ajoute qu'en Californie, les amateurs de sports n'ont pas l'habitude de prendre le temps de voter de la sorte habituellement et les joueurs des Angels sont régulièrement négligés dans des scrutins du genre.
Une saison difficile
Dans l'Ouest, Mikka Kiprusoff des Flames (23 victoires), Evgeni Nabokov des Sharks (21 victoires), Niklas Backstrom du Wild (17 victoires) auraient probablement mérités d'être sélectionnés avant Giguère qui lui présente un dossier de 11-9-4 avec une moyenne de buts alloués de 2,96 avec un taux d'efficacité de ,910% mais ce sont les amateurs qui ont eut le dernier mot comme à Montréal avec Carey Price.
"Ça récompense mes sept ou huit années de bon travail avec les Ducks. Ceux qui ont d'affaire à être là seront quand même à Montréal et le premier nom qui me vient en tête est celui d'Alexander Ovechkin. Anaheim n'est pas un grand marché de hockey, mais les gens du marketing ici ont fait de l'excellent travail pour mousser nos candidatures", de poursuivre Giguère.
Et probablement que plusieurs amateurs de hockey du Québec ont aussi pris le temps de sélectionner leur compatriotes au moment de voter pour les meilleurs joueurs de l'Association ouest.
Depuis le début de la saison, le gardien des Ducks n'a cependant pas toujours eut la tête au hockey car il a été rudement éprouvé par le décès de son père. Toutefois, la direction de l'équipe l'a autorisé à quitté tout le temps qu'il fallait sans précipiter son retour en Californie.
"Les propriétaires sont des gens de famille qui ont trois enfants. Ils ont respecté ma décision en me donnant carte blanche et ce n'était pas la première fois que ça se produisait", explique Giguère en faisant référence aux problèmes de santé éprouvé par son fils il y a deux ans.
"C'est difficile de retrouver mon erre d'aller. Par contre je suis chanceux car notre deuxième gardien (Jonas Hiller) joue de façon exceptionnelle. Je ne joue pas autant que j'aurais voulu, mais j'essaie de me servir de mon expérience et je travaille fort", ajoute t-il.
Dans un autre d'idée, il n'est pas très surpris de voir les Penguins piquer du nez après avoir atteint la finale de la coupe Stanley il y a quelques mois. Les Ducks ont vécu une expérience similaire il n'y a pas longtemps. En 2003, Anaheim s'était incliné en finale face aux Devils pour ensuite être écarté des séries la saison suivante avec une maigre récolte de 76 points.
"Quand tu te rends en finale et que tu joues jusqu'à la mi-juin, il y a des gars qui reviennent sans avoir pu récupérer complètement et ils trainent de petits bobos et des blessures surviennent soudainement. Au-delà de la fatigue physique, il y a aussi une certaine fatigue mentale et les premiers mois de la saison sont particulièrement plus difficiles. Les autres équipes t'attendent de pied ferme et ce n'est pas facile reprendre le même degré d'intensité après avoir travailler la pédale dans le plancher pendant quatre rondes."
On retrouvera donc trois joueurs des Blackhawks et autant des Ducks à Montréal pour amorcer le match des étoiles.
À 31 ans, malgré une feuille de route remarquable marquée notamment par le trophée Conn Smythe en 2003 et une conquête de la coupe Stanley en 2007, le gardien québécois Jean-Sébastien Giguère aura la chance de vivre cet événement prestigieux pour la première fois de sa carrière.
"Je n'ai pas suivi le déroulement des votes très attentivement, mais ma belle-mère me donnait des comptes rendus régulièrement et elle votait pour moi aussi souvent qu'elle le pouvait", de lancer Giguère en rigolant lorsque rejoint chez lui en Californie. "Je ne m'attendais pas du tout à être élu. C'est l'fun parce que je ne suis jamais allé au match des étoiles, mais c'est encore plus spécial car ça va se dérouler à Montréal. Ça me fait un petit velours surtout que je ne connais pas une saison exceptionnelle."
Giguère sera accompagné de deux coéquipiers : le défenseur Scott Niedermayer et l'attaquant Ryan Getzlaf. C'est tout un exploit car le gardien originaire de Blainville ajoute qu'en Californie, les amateurs de sports n'ont pas l'habitude de prendre le temps de voter de la sorte habituellement et les joueurs des Angels sont régulièrement négligés dans des scrutins du genre.
Une saison difficile
Dans l'Ouest, Mikka Kiprusoff des Flames (23 victoires), Evgeni Nabokov des Sharks (21 victoires), Niklas Backstrom du Wild (17 victoires) auraient probablement mérités d'être sélectionnés avant Giguère qui lui présente un dossier de 11-9-4 avec une moyenne de buts alloués de 2,96 avec un taux d'efficacité de ,910% mais ce sont les amateurs qui ont eut le dernier mot comme à Montréal avec Carey Price.
"Ça récompense mes sept ou huit années de bon travail avec les Ducks. Ceux qui ont d'affaire à être là seront quand même à Montréal et le premier nom qui me vient en tête est celui d'Alexander Ovechkin. Anaheim n'est pas un grand marché de hockey, mais les gens du marketing ici ont fait de l'excellent travail pour mousser nos candidatures", de poursuivre Giguère.
Et probablement que plusieurs amateurs de hockey du Québec ont aussi pris le temps de sélectionner leur compatriotes au moment de voter pour les meilleurs joueurs de l'Association ouest.
Depuis le début de la saison, le gardien des Ducks n'a cependant pas toujours eut la tête au hockey car il a été rudement éprouvé par le décès de son père. Toutefois, la direction de l'équipe l'a autorisé à quitté tout le temps qu'il fallait sans précipiter son retour en Californie.
"Les propriétaires sont des gens de famille qui ont trois enfants. Ils ont respecté ma décision en me donnant carte blanche et ce n'était pas la première fois que ça se produisait", explique Giguère en faisant référence aux problèmes de santé éprouvé par son fils il y a deux ans.
"C'est difficile de retrouver mon erre d'aller. Par contre je suis chanceux car notre deuxième gardien (Jonas Hiller) joue de façon exceptionnelle. Je ne joue pas autant que j'aurais voulu, mais j'essaie de me servir de mon expérience et je travaille fort", ajoute t-il.
Dans un autre d'idée, il n'est pas très surpris de voir les Penguins piquer du nez après avoir atteint la finale de la coupe Stanley il y a quelques mois. Les Ducks ont vécu une expérience similaire il n'y a pas longtemps. En 2003, Anaheim s'était incliné en finale face aux Devils pour ensuite être écarté des séries la saison suivante avec une maigre récolte de 76 points.
"Quand tu te rends en finale et que tu joues jusqu'à la mi-juin, il y a des gars qui reviennent sans avoir pu récupérer complètement et ils trainent de petits bobos et des blessures surviennent soudainement. Au-delà de la fatigue physique, il y a aussi une certaine fatigue mentale et les premiers mois de la saison sont particulièrement plus difficiles. Les autres équipes t'attendent de pied ferme et ce n'est pas facile reprendre le même degré d'intensité après avoir travailler la pédale dans le plancher pendant quatre rondes."