Gilles Péloquin, l'homme micro!
Hockey mercredi, 1 déc. 2010. 10:00 mercredi, 11 déc. 2024. 16:57
De Gilles Péloquin, on peut affirmer qu'il est né avec un micro dans les mains.
Patrick Turgeon - Journal Les 2 Rives - De certaines vedettes de la Ligue nationale de hockey, on dit qu'ils sont nés avec des patins dans les pieds. De Gilles Péloquin, un communicateur, descripteur et analyste sportif, on peut certainement affirmer sans se tromper qu'il est né avec un micro dans les mains.
Celui que tout le monde le connaît sous le nom de Pélo fait un retour à Sorel-Tracy comme annonceur-maison aux matchs de l'équipe senior du GCI, 40 ans après avoir quitté le banc de l'annonceur-maison des défunts Éperviers de Sorel.
Le micro et le sport, voilà les deux principales passions de cet homme né en mars 1950 à l'Hôpital général de Sorel et qui a passé une partie de sa jeunesse sur la rue du Prince, au cœur du centre-ville de Sorel. Le premier octobre dernier, Pélo a d'ailleurs écrit une page d'histoire au Palais des Sports de Sherbrooke, en amorçant sa 45e saison de description de hockey. Il est par le fait même devenu le premier homme de radio en Amérique du Nord à décrire des matchs de hockey sur six décennies différentes.
Il compte plus de 3 000 matchs de hockey au micro d'une radio au Québec. Fruit du hasard ou non, cette rencontre de la Ligue nord-américaine opposait Sherbrooke à Sorel-Tracy, deux villes qui l'ont nourrie de sa passion pendant quelques décennies.
Un grand rêve qu'il n'avait jamais envisagé à une certaine époque assis dans le carré Royal. «J'ai toujours aimé parler aux gens, décrire des matchs de sport et me retrouver derrière un micro. Quarante-cinq ans après mes débuts dans le métier d'annonceur de sport, je m'amuse tout autant derrière un micro. Ça m'anime toujours d'être au micro à décrire des rencontres de hockey. Tant que ma santé me le permettra, j'y demeurerai», a-t-il confié, dimanche après-midi, au lendemain d'un match du GCI, une organisation avec laquelle il œuvre à la fois comme annonceur-maison aux matchs locaux et descripteur à la radio lors des rencontres extérieures.
Au fil des ans, il a aussi été la voix officielle, dans les arénas du Québec, des Rangers et des Voltigeurs de Drummondville, des Draveurs de Trois-Rivières, des Chevaliers de Longueuil, des Papetiers de Windsor et du Saint-François de Sherbrooke.
Une passion de longue date
Sa passion pour le micro, elle est née dès son adolescence. Il a fréquenté l'Académie des annonceurs à Montréal. Son premier match comme annonceur, c'est avec l'équipe de football du Collège Notre-Dame que Gilles Péloquin l'a réalisé. À cette école, il a aussi œuvré à la radio étudiante et au journal le Collégien où il avait la responsabilité des pages sportives. Un certain Jean-Luc Mongrain était en charge des pages d'information générale.
Sa grande aventure a toutefois débuté véritablement en octobre 1966 au centre Marcel-Dionne de Drummondville. Il a décrit alors à la radio CHRD un match de hockey de la défunte ligue junior A des Rangers de Drummondville avec qui s'alignait Marcel Dionne. Il a fait de même avec les Sabres puis avec les Voltigeurs.
De 1969 à 1971, il a passé trois saisons avec les défunts Éperviers de Sorel à la radio. Dans les années 1970, il a décrit des matchs à Sherbrooke, Drummondville puis Laval sans oublier les années 1980 dans la Ligue américaine avec les Jets et Canadiens de Sherbrooke. Il a aussi été à l'emploi à Laval, Drummondville et Sherbrooke, au hockey junior.
Les circuits de la Ligue nationale, de la Ligue junior majeure, de la défunte ligue semi-pro, du midget AAA, du junior AAA et du senior AA lui ont ensuite permis de faire son métier de descripteur radio à Montréal, Québec, Drummondville, Sherbrooke, Magog, Victoriaville, Acton Vale, Thetford Mines, Rouyn-Noranda et Sherbrooke.
Patrick Turgeon - Journal Les 2 Rives - De certaines vedettes de la Ligue nationale de hockey, on dit qu'ils sont nés avec des patins dans les pieds. De Gilles Péloquin, un communicateur, descripteur et analyste sportif, on peut certainement affirmer sans se tromper qu'il est né avec un micro dans les mains.
Celui que tout le monde le connaît sous le nom de Pélo fait un retour à Sorel-Tracy comme annonceur-maison aux matchs de l'équipe senior du GCI, 40 ans après avoir quitté le banc de l'annonceur-maison des défunts Éperviers de Sorel.
Le micro et le sport, voilà les deux principales passions de cet homme né en mars 1950 à l'Hôpital général de Sorel et qui a passé une partie de sa jeunesse sur la rue du Prince, au cœur du centre-ville de Sorel. Le premier octobre dernier, Pélo a d'ailleurs écrit une page d'histoire au Palais des Sports de Sherbrooke, en amorçant sa 45e saison de description de hockey. Il est par le fait même devenu le premier homme de radio en Amérique du Nord à décrire des matchs de hockey sur six décennies différentes.
Il compte plus de 3 000 matchs de hockey au micro d'une radio au Québec. Fruit du hasard ou non, cette rencontre de la Ligue nord-américaine opposait Sherbrooke à Sorel-Tracy, deux villes qui l'ont nourrie de sa passion pendant quelques décennies.
Un grand rêve qu'il n'avait jamais envisagé à une certaine époque assis dans le carré Royal. «J'ai toujours aimé parler aux gens, décrire des matchs de sport et me retrouver derrière un micro. Quarante-cinq ans après mes débuts dans le métier d'annonceur de sport, je m'amuse tout autant derrière un micro. Ça m'anime toujours d'être au micro à décrire des rencontres de hockey. Tant que ma santé me le permettra, j'y demeurerai», a-t-il confié, dimanche après-midi, au lendemain d'un match du GCI, une organisation avec laquelle il œuvre à la fois comme annonceur-maison aux matchs locaux et descripteur à la radio lors des rencontres extérieures.
Au fil des ans, il a aussi été la voix officielle, dans les arénas du Québec, des Rangers et des Voltigeurs de Drummondville, des Draveurs de Trois-Rivières, des Chevaliers de Longueuil, des Papetiers de Windsor et du Saint-François de Sherbrooke.
Une passion de longue date
Sa passion pour le micro, elle est née dès son adolescence. Il a fréquenté l'Académie des annonceurs à Montréal. Son premier match comme annonceur, c'est avec l'équipe de football du Collège Notre-Dame que Gilles Péloquin l'a réalisé. À cette école, il a aussi œuvré à la radio étudiante et au journal le Collégien où il avait la responsabilité des pages sportives. Un certain Jean-Luc Mongrain était en charge des pages d'information générale.
Sa grande aventure a toutefois débuté véritablement en octobre 1966 au centre Marcel-Dionne de Drummondville. Il a décrit alors à la radio CHRD un match de hockey de la défunte ligue junior A des Rangers de Drummondville avec qui s'alignait Marcel Dionne. Il a fait de même avec les Sabres puis avec les Voltigeurs.
De 1969 à 1971, il a passé trois saisons avec les défunts Éperviers de Sorel à la radio. Dans les années 1970, il a décrit des matchs à Sherbrooke, Drummondville puis Laval sans oublier les années 1980 dans la Ligue américaine avec les Jets et Canadiens de Sherbrooke. Il a aussi été à l'emploi à Laval, Drummondville et Sherbrooke, au hockey junior.
Les circuits de la Ligue nationale, de la Ligue junior majeure, de la défunte ligue semi-pro, du midget AAA, du junior AAA et du senior AA lui ont ensuite permis de faire son métier de descripteur radio à Montréal, Québec, Drummondville, Sherbrooke, Magog, Victoriaville, Acton Vale, Thetford Mines, Rouyn-Noranda et Sherbrooke.