Tout comme l'a fait la haute direction du Canadien avant lui, Brian Gionta a nié qu'il avait déjà été choisi pour devenir le 28e capitaine de l'histoire de l'équipe. Toutefois, si l'on se fie à ses propos, il semble bien prêt à assumer le défi qui devrait l'attendre.

Depuis quelques semaines, l'attaquant de 31 ans est la grand favori de plusieurs "experts" pour devenir le prochain capitaine du Tricolore. Jeudi matin, François Gagnon a écrit dans La Presse que la nomination de Gionta sera officialisée au cours des prochains jours.

"C'est un honneur d'être parmi les joueurs mentionnés, mais personne ne m'a rien dit. Tout comme vous, j'ai vu la manchette dans les journaux ce matin, mais sans plus", a souligné celui qui a inscrit 28 buts la saison dernière.

Si Gionta ne pouvait confirmer qu'il deviendra le prochain capitaine de l'équipe, il s'est tout de même fait un plaisir de répondre aux questions à ce sujet.

Quel type de capitaine il serait?

"Je suis un gars réservé, mais qui prêche par l'exemple. Je ne suis pas le plus volubile, mais je me présente à chaque soir", a expliqué Gionta.

Que de bons mots de ses coéquipiers

Du côté des joueurs, ils voient d'un bon oeil la nomination possible de Gionta à titre de capitaine. Toutefois, eux aussi sont demeurés prudents.

"Brian est un leader sur la patinoire. Son éthique de travail est remarquable. Il possède plusieurs qualités qui feraient de lui un bon capitaine", a mentionné Mike Cammalleri.

"Il n'y a pas de meilleur choix que Brian", a quant à lui lancé Scott Gomez.

"C'est certain que ce serait un bon candidat. Cependant, il y a beaucoup de bons leaders dans cette chambre", a tenu à préciser Maxim Lapierre.

"Ce n'est pas encore confirmé, mais Brian est un bon leader dans notre équipe et il démontre beaucoup de caractère", a pour sa part souligné Carey Price.

Il apprend le français

Dans son entretien avec les journalistes, Gionta a aussi confirmé que lui et sa famille apprennent actuellement la langue de Molière.

"Mon épouse a un tuteur. Puisque les enfants sont maintenant à l'école, elle a plus de temps pour apprendre. De mon côté, mon fils me sert de tuteur", a déclaré avec le sourire le numéro 21.

Lorsqu'on lui a rappelé que plusieurs ont critiqué Saku Koivu de ne pas avoir appris le français pendant son règne de capitaine à Montréal, Gionta a toutefois précisé que son apprentissage de la langue première du Québec n'avait aucun lien avec sa possible nomination au poste de capitaine.

"Je ne crois pas que c'est plus important d'apprendre le français en raison du poste de capitaine. Nous nous sommes présentés ici, nous avons adoré la culture et nous voulons nous impliquer dans la communauté. Nous tentons d'apprendre ce nouveau langage le plus rapidement possible."

Gionta a aussi admis que le français est une langue très difficile à maîtriser et que pour l'instant, il se contente de dire les mots "bonjour, merci et comment ça va."