BROSSARD - Il n'y avait pas 10 minutes d'écoulées au match intra-équipe de dimanche que Scott Gomez a eu un avant-goût du traitement que les partisans du Canadien vont lui réserver, s'il n'offre pas le rendement espéré.

"Scott Gomez, tu devras te réveiller cette saison", a crié, en anglais, un amateur présent dans les gradins du Complexe sportif Bell, qu'on avait exceptionnement ouvert au public.

Comme message de bienvenue, le vétéran joueur de centre aurait souhaité qu'il soit plus accueillant.

"Je croyais avoir été le seul à l'avoir entendu", a-t-il lancé à la blague, quand on lui a demandé s'il avait entendu l'amateur.

"Je pensais que c'était un membre de ma famille."

Gomez a préféré tourné la chose en dérision, mais parions que le message a été bien entendu.

"Ça démontre toute la passion qui anime les partisans, a-t-il commenté. Les gens ont le droit de dire ce qu'ils pensent. Le type avait raison. Je ne connaissais pas un bon début de match. Ç'a fonctionné parce que j'ai réussi un but plus tard, a-t-il ajouté, en esquissant un sourire. Mais je ne peux pas promettre que ça va fonctionner à toutes les fois qu'on me criera après."

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Jacques Martin s'est adressé aux joueurs avant qu'ils ne sautent sur la glace, dimanche. Essentiellement, le nouvel entraîneur leur a dit qu'ils disposaient d'une vingtaine de jours afin de forger l'identité du Canadien cette saison.

"Il y a tellement de nouveaux joueurs et d'entraîneurs. Et tout le monde arrive avec son propre bagage d'expériences. Nous devons tout fondre ça ensemble, vers la réalisation d'un seul objectif commun. Quelle sera l'identité de l'équipe? On doit la créer. Ce n'est pas à moi de l'imposer. Je juge important que les joueurs s'impliquent là-dedans parce que ça les rend plus imputables des choix qu'ils font.

"Actuellement, l'atmosphère est positive, tout le monde est enthousiaste et le talent abonde."

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Jaroslav Spacek a dit avoir accepté l'offre contractuelle du Canadien, le 1er juillet, tout simplement parce que ç'a été la meilleure qu'on lui a faite.

"Le Canadien m'a offert le plus d'argent (11,5 millions$ US) et une entente de trois ans, comme je le souhaitais."

Spacek, qui a été surpris que les Sabres de Buffalo ne tentent pas de retenir ses services, a confié avoir été contacté par quelques autres équipes.

Le Tchèque âgé de 35 ans, qui en est à sa septième équipe dans la LNH, ne doute aucunement que sa famille et lui vont se plaire à Montréal.

"Ça toujours été une de mes villes préférées dans la ligue. Disons que le centre-ville est plus gros qu'à Buffalo", a-t-il mentionné, avec une pointe d'humour, en ajoutant qu'il ne craint pas du tout la pression.

"J'ai déjà joué au Canada, avec les Oilers d'Edmonton. Je sais à quoi m'attendre, même si je n'avais jamais vu plus de 1000 personnes dans les gradins pour une première journée de camp d'entraînement. Tout cet intérêt des amateurs, ça me pousse à en faire davantage."

En 80 matchs, la saison dernière, il a amassé 45 points (huit buts). Spacek totalise 303 points en 701 rencontres dans la LNH.

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Le défenseur Paul Mara a été blessé légèrement à la main droite au cours de la séance d'entraînement, qui a précédé le match intra-équipe. Mara s'est fait pincer les doigts par la lame du bâton de Guillaume Latendresse, qui venait de décocher un lancer. Il est revenu dans l'action au cours de la rencontre.

Vers la fin du match, Georges Laraque a aussi été atteint à la main droite d'un tir frappé de P.K. Suddan. Rien de sérieux, encore là.

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Jaroslav Spacek a été surpris par le rythme et l'intensité affichés au cours du match intra-équipe.

"Qui a dit que nous sommes une petite équipe? Il y avait de gros bonhommes sur la glace, ça cognait."