Gorges est heureux et triste à la fois
Hockey lundi, 2 janv. 2012. 18:10 samedi, 14 déc. 2024. 08:05
BROSSARD, Qc - Josh Gorges s'excuse presque d'avoir signé une lucrative prolongation de contrat de six ans alors que le Canadien traverse une période difficile.
«C'est une bonne journée pour moi personnellement mais ça reste une période douce-amère», a-t-il déclaré, lundi, une journée après que le Tricolore eut annoncé la nouvelle entente qui vaudra au défenseur de 27 ans un salaire annuel moyen de 3,9 millions $ US à partir de l'hiver prochain.
«Évidemment, pour moi, c'est une belle opportunité et je suis plus que content d'être ici pour une longue période. J'adore ça ici, c'est devenu mon chez-nous. Je suis très reconnaissant à l'endroit de l'organisation, de Geoff Molson, de la famille Molson et de tout le monde, qu'on me donne l'occasion de jouer et de briller ici.
«Compte tenu des difficultés de l'équipe, c'est un moment un peu difficile, mais au moins c'est fait et je peux me concentrer sur la nécessité de gagner des matchs.»
Gorges a reconnu qu'une entente aussi longue lui apportera une paix d'esprit d'une valeur inestimable.
«C'est plaisant de savoir que je n'ai plus à y penser, que je peux simplement aller sur la glace et me concentrer à faire mon travail, et aider l'équipe à remporter des matchs», a souligné celui qui mène l'équipe cette saison avec un différentiel de plus-6 et 101 tirs bloqués. Je n'ai pas à craindre les blessures, ni à me soucier d'afficher de bonnes statistiques. La seule chose qui m'importe maintenant, c'est la victoire.»
Gorges, le quatrième en ancienneté chez le Canadien après Andrei Markov, Tomas Plekanec et Andrei Kostitsyn, n'a jamais ressenti le besoin de tester le marché des joueurs autonomes. Il aurait pu devenir libre comme l'air le 1er juillet prochain.
«J'ai dit dès le début que c'est ici que je voulais rester. Je suis ici depuis un bout de temps et quand tu commences quelque chose, tu veux continuer jusqu'à son aboutissement. Et pour moi, aller jusqu'au bout ce n'est rien de moins que gagner la coupe Stanley. Il n'y aurait pas de meilleur endroit que Montréal pour réussir ça.
«C'est vrai que nous connaissons des moments difficiles à l'heure actuelle, mais je crois que l'avenir est brillant. Nous avons de bons jeunes joueurs qui s'en viennent et je crois que la direction que le club tente de se donner est la bonne.
«Et en ce moment, je crois que nous avons les joueurs pour bien faire. C'est juste que nous ne le faisons pas avec constance. Quand nous allons comprendre les bienfaits de jouer en équipe, nous connaîtrons du succès.»
Gorges a par ailleurs dit qu'il n'a jamais ressenti d'amertume même si le Canadien ne lui a offert qu'un contrat d'un an, l'été dernier, en attendant de voir si son genou allait tenir.
«On m'a très bien expliqué cet été que l'équipe devait agir de manière responsable et s'assurer que mon genou était en bon état, et c'est pourquoi on a pu s'entendre en pleine saison, a indiqué Gorges. Ce n'est pas dans les habitudes de Pierre Gauthier de négocier en pleine saison, mais il faut voir ça davantage comme un prolongement des négociations entreprises l'été dernier.»
«M. Gorges avait accepté volontiers de prendre cette approche et on a cru bon de l'appeler il y a pas si longtemps (pour compléter les négociations) et nous sommes très heureux d'avoir pu en venir à une entente», a pour sa part commenté le directeur général Pierre Gauthier, lundi.
Le d.g. du Canadien a par ailleurs expliqué pourquoi il a fait languir Gorges, et pas Andrei Markov. Celui-ci a signé un contrat de trois ans même si on n'était pas encore rassuré sur l'état du genou du défenseur russe.
«Dans le cas de l'opération au genou de M. Gorges, il y avait eu d'autres petites réparations à faire, tandis que dans le cas de M. Markov, il y avait seulement le ligament croisé antérieur qui était concerné», a expliqué Gauthier.
«Il y a aussi que M. Markov était sur le point de devenir joueur autonome sans compensation et on risquait de le perdre. Il y avait donc une décision immédiate à prendre. Dans le cas de M. Gorges, comme il allait devenir joueur autonome avec compensation (le 1er juillet dernier), on avait encore ses droits pendant un an avant qu'il ne devienne libre sans compensation. C'est pourquoi on a pu se mettre d'accord avec lui pour attendre avant de passer à un contrat à plus long terme.
«Et maintenant, nous sommes bien satisfaits que M. Gorges aille bien.»
Un futur capitaine?
Étant donné la longueur du contrat de Gorges, plusieurs spéculent déjà sur les possibilités que l'ancien des Sharks de San Jose devienne le prochain capitaine du Canadien.
«Ce n'est pas quelque chose à quoi je pense, a-t-il dit de la possibilité de porter le 'C'. Je ne pense pas au-delà de la semaine qui commence maintenant, alors dans six ans... Nous y penserons le temps venu.»
Mathieu Darche est toutefois d'avis que Gorges, qui est adjoint au capitaine Brian Gionta cette saison, a les atouts pour jouer ce rôle.
«Brian est un très bon capitaine mais c'est sûr que Josh est un leader respecté dans le vestiaire, a affirmé Darche. Les succès de l'équipe lui tiennent à coeur. Après nos défaites, quand on rentre au vestiaire, c'est lui qui dit que ça n'a pas d'allure, qu'il faut que ça arrête... Il n'a pas peur de montrer ses émotions. Il dit ce qu'il pense.»
«C'est une bonne journée pour moi personnellement mais ça reste une période douce-amère», a-t-il déclaré, lundi, une journée après que le Tricolore eut annoncé la nouvelle entente qui vaudra au défenseur de 27 ans un salaire annuel moyen de 3,9 millions $ US à partir de l'hiver prochain.
«Évidemment, pour moi, c'est une belle opportunité et je suis plus que content d'être ici pour une longue période. J'adore ça ici, c'est devenu mon chez-nous. Je suis très reconnaissant à l'endroit de l'organisation, de Geoff Molson, de la famille Molson et de tout le monde, qu'on me donne l'occasion de jouer et de briller ici.
«Compte tenu des difficultés de l'équipe, c'est un moment un peu difficile, mais au moins c'est fait et je peux me concentrer sur la nécessité de gagner des matchs.»
Gorges a reconnu qu'une entente aussi longue lui apportera une paix d'esprit d'une valeur inestimable.
«C'est plaisant de savoir que je n'ai plus à y penser, que je peux simplement aller sur la glace et me concentrer à faire mon travail, et aider l'équipe à remporter des matchs», a souligné celui qui mène l'équipe cette saison avec un différentiel de plus-6 et 101 tirs bloqués. Je n'ai pas à craindre les blessures, ni à me soucier d'afficher de bonnes statistiques. La seule chose qui m'importe maintenant, c'est la victoire.»
Gorges, le quatrième en ancienneté chez le Canadien après Andrei Markov, Tomas Plekanec et Andrei Kostitsyn, n'a jamais ressenti le besoin de tester le marché des joueurs autonomes. Il aurait pu devenir libre comme l'air le 1er juillet prochain.
«J'ai dit dès le début que c'est ici que je voulais rester. Je suis ici depuis un bout de temps et quand tu commences quelque chose, tu veux continuer jusqu'à son aboutissement. Et pour moi, aller jusqu'au bout ce n'est rien de moins que gagner la coupe Stanley. Il n'y aurait pas de meilleur endroit que Montréal pour réussir ça.
«C'est vrai que nous connaissons des moments difficiles à l'heure actuelle, mais je crois que l'avenir est brillant. Nous avons de bons jeunes joueurs qui s'en viennent et je crois que la direction que le club tente de se donner est la bonne.
«Et en ce moment, je crois que nous avons les joueurs pour bien faire. C'est juste que nous ne le faisons pas avec constance. Quand nous allons comprendre les bienfaits de jouer en équipe, nous connaîtrons du succès.»
Gorges a par ailleurs dit qu'il n'a jamais ressenti d'amertume même si le Canadien ne lui a offert qu'un contrat d'un an, l'été dernier, en attendant de voir si son genou allait tenir.
«On m'a très bien expliqué cet été que l'équipe devait agir de manière responsable et s'assurer que mon genou était en bon état, et c'est pourquoi on a pu s'entendre en pleine saison, a indiqué Gorges. Ce n'est pas dans les habitudes de Pierre Gauthier de négocier en pleine saison, mais il faut voir ça davantage comme un prolongement des négociations entreprises l'été dernier.»
«M. Gorges avait accepté volontiers de prendre cette approche et on a cru bon de l'appeler il y a pas si longtemps (pour compléter les négociations) et nous sommes très heureux d'avoir pu en venir à une entente», a pour sa part commenté le directeur général Pierre Gauthier, lundi.
Le d.g. du Canadien a par ailleurs expliqué pourquoi il a fait languir Gorges, et pas Andrei Markov. Celui-ci a signé un contrat de trois ans même si on n'était pas encore rassuré sur l'état du genou du défenseur russe.
«Dans le cas de l'opération au genou de M. Gorges, il y avait eu d'autres petites réparations à faire, tandis que dans le cas de M. Markov, il y avait seulement le ligament croisé antérieur qui était concerné», a expliqué Gauthier.
«Il y a aussi que M. Markov était sur le point de devenir joueur autonome sans compensation et on risquait de le perdre. Il y avait donc une décision immédiate à prendre. Dans le cas de M. Gorges, comme il allait devenir joueur autonome avec compensation (le 1er juillet dernier), on avait encore ses droits pendant un an avant qu'il ne devienne libre sans compensation. C'est pourquoi on a pu se mettre d'accord avec lui pour attendre avant de passer à un contrat à plus long terme.
«Et maintenant, nous sommes bien satisfaits que M. Gorges aille bien.»
Un futur capitaine?
Étant donné la longueur du contrat de Gorges, plusieurs spéculent déjà sur les possibilités que l'ancien des Sharks de San Jose devienne le prochain capitaine du Canadien.
«Ce n'est pas quelque chose à quoi je pense, a-t-il dit de la possibilité de porter le 'C'. Je ne pense pas au-delà de la semaine qui commence maintenant, alors dans six ans... Nous y penserons le temps venu.»
Mathieu Darche est toutefois d'avis que Gorges, qui est adjoint au capitaine Brian Gionta cette saison, a les atouts pour jouer ce rôle.
«Brian est un très bon capitaine mais c'est sûr que Josh est un leader respecté dans le vestiaire, a affirmé Darche. Les succès de l'équipe lui tiennent à coeur. Après nos défaites, quand on rentre au vestiaire, c'est lui qui dit que ça n'a pas d'allure, qu'il faut que ça arrête... Il n'a pas peur de montrer ses émotions. Il dit ce qu'il pense.»