Guerre en Irak : Wayne Gretzky appuie le président Bush
Hockey lundi, 24 mars 2003. 22:56 mercredi, 11 déc. 2024. 16:48
CALGARY (PC) - L'idole du hockey Wayne Gretzky a loué le président George W. Bush pour son intervention armée en Irak, sans toutefois critiquer la décision du Canada de ne pas se joindre au conflit.
"Tout ce que je peux dire, c'est que le président des Etats-Unis est un grand leader. Je pense même que c'est un homme merveilleux qui croit à la justesse de ses actions et je l'appuie à 100 pour cent", a déclaré M. Gretzky lors d'une conférence de presse dans le cadre d'une activité de charité.
"Si le président décide d'aller en guerre c'est parce qu'il doit en savoir plus que nous. Il doit avoir des bonnes raisons et nous devons le soutenir", a-t-il ajouté.
La vedette de hockey, qui vit aujourd'hui dans la région de Los Angeles, affirme avoir un cousin dans les forces armées américaines qui combattent en Irak.
"Un de mes cousins se bat en Irak actuellement. Il était là en 1991 et y est encore aujourd'hui. C'est difficile pour sa famille et c'est aussi difficile pour nous tous."
Malgré son appui inconditionnel au président Bush, M. Gretzky n'a pas voulu pour autant critiquer le premier ministre Jean Chrétien.
"Le premier ministre du Canada est élu par les Canadiens et je suis certain que ceux-ci sont très fiers et le considèrent comme un grand leader, de dire la légendaire vedette de hockey. S'il ne croit pas qu'il faille envoyer des troupes canadiennes, alors nous devons lui faire confiance."
Un autre représentant du monde du hockey a aussi exprimé son appui à George Bush ces derniers jours, mais ses opinions n'ont pas nécessairement été appréciées par les amateurs. Lors de l'émission Coach's Corner, au réseau CBC, l'ancien entraîneur des Bruins de Boston, aujourd'hui commentateur sportif, Don Cherry, a exprimé ses excuses au nom des Canadiens après que des spectateurs aient conspué l'hymne national américain avant le match de jeudi avec les Islanders de New York.
Portant une cravate aux couleurs des Etats-Unis, M. Cherry, a ajouté "que des années de fierté viennent de s'envoler" à cause de l'attitude des partisans des Canadiens.
"La CBC ne croit pas que La soirée du hockey soit l'endroit propice pour tenir une discussion sur la guerre en Irak", a déclaré lundi une porte-parole de la société, Ruth-Ellen Soles.
La société disait lundi avoir reçu environ 1500 appels et courriels de spectateurs en majorité outrés par l'émission de samedi soir du Coach's Corner. Selon un porte-parole, la plupart dénonçaient l'utilisation de l'émission pour discuter de la guerre en Irak.
"J'ai fait parvenir les plaintes à la directrice des sports de la CBC, Nancy Lee, et je lui ai demandé d'y répondre. Si ensuite on me demande d'enquêter sur le cas, alors je prendrai le tout en considération", a déclaré l'ombudsman de la société, David Bazay.
Malgré cette controverse, l'émission de Cherry reste très populaire au réseau CBC attirant généralement plus de (télé)spectateurs que les matchs de hockey eux-mêmes.
M. Cherry n'en est d'ailleurs pas à sa première controverse. Il avait été sévèrement réprimandé par M. Bazay en 1998 pour s'être moqué du skieur québécois Jean-Luc Brassard aux Jeux olympiques de Nagano. M. Cherry avait évoqué le skieur québécois en parlant "d'un type francophone, un skieur quelconque dont personne n'a jamais entendu parler".
"Tout ce que je peux dire, c'est que le président des Etats-Unis est un grand leader. Je pense même que c'est un homme merveilleux qui croit à la justesse de ses actions et je l'appuie à 100 pour cent", a déclaré M. Gretzky lors d'une conférence de presse dans le cadre d'une activité de charité.
"Si le président décide d'aller en guerre c'est parce qu'il doit en savoir plus que nous. Il doit avoir des bonnes raisons et nous devons le soutenir", a-t-il ajouté.
La vedette de hockey, qui vit aujourd'hui dans la région de Los Angeles, affirme avoir un cousin dans les forces armées américaines qui combattent en Irak.
"Un de mes cousins se bat en Irak actuellement. Il était là en 1991 et y est encore aujourd'hui. C'est difficile pour sa famille et c'est aussi difficile pour nous tous."
Malgré son appui inconditionnel au président Bush, M. Gretzky n'a pas voulu pour autant critiquer le premier ministre Jean Chrétien.
"Le premier ministre du Canada est élu par les Canadiens et je suis certain que ceux-ci sont très fiers et le considèrent comme un grand leader, de dire la légendaire vedette de hockey. S'il ne croit pas qu'il faille envoyer des troupes canadiennes, alors nous devons lui faire confiance."
Un autre représentant du monde du hockey a aussi exprimé son appui à George Bush ces derniers jours, mais ses opinions n'ont pas nécessairement été appréciées par les amateurs. Lors de l'émission Coach's Corner, au réseau CBC, l'ancien entraîneur des Bruins de Boston, aujourd'hui commentateur sportif, Don Cherry, a exprimé ses excuses au nom des Canadiens après que des spectateurs aient conspué l'hymne national américain avant le match de jeudi avec les Islanders de New York.
Portant une cravate aux couleurs des Etats-Unis, M. Cherry, a ajouté "que des années de fierté viennent de s'envoler" à cause de l'attitude des partisans des Canadiens.
"La CBC ne croit pas que La soirée du hockey soit l'endroit propice pour tenir une discussion sur la guerre en Irak", a déclaré lundi une porte-parole de la société, Ruth-Ellen Soles.
La société disait lundi avoir reçu environ 1500 appels et courriels de spectateurs en majorité outrés par l'émission de samedi soir du Coach's Corner. Selon un porte-parole, la plupart dénonçaient l'utilisation de l'émission pour discuter de la guerre en Irak.
"J'ai fait parvenir les plaintes à la directrice des sports de la CBC, Nancy Lee, et je lui ai demandé d'y répondre. Si ensuite on me demande d'enquêter sur le cas, alors je prendrai le tout en considération", a déclaré l'ombudsman de la société, David Bazay.
Malgré cette controverse, l'émission de Cherry reste très populaire au réseau CBC attirant généralement plus de (télé)spectateurs que les matchs de hockey eux-mêmes.
M. Cherry n'en est d'ailleurs pas à sa première controverse. Il avait été sévèrement réprimandé par M. Bazay en 1998 pour s'être moqué du skieur québécois Jean-Luc Brassard aux Jeux olympiques de Nagano. M. Cherry avait évoqué le skieur québécois en parlant "d'un type francophone, un skieur quelconque dont personne n'a jamais entendu parler".