H. Gill espère encore jouer avec Subban
Hockey mercredi, 1 juin 2011. 13:40 samedi, 14 déc. 2024. 12:52
BROSSARD - Hal Gill aurait fort possiblement pu obtenir un contrat de deux saisons, s'il avait décidé de se prévaloir du statut de joueur autonome sans compensation, le 1er juillet. Mais le désir du vétéran défenseur de rester chez le Canadien était tellement fort qu'il a accepté un contrat d'une seule saison.
Gill a avoué, mercredi, avoir essuyé un refus du directeur général de l'équipe, Pierre Gauthier, quand son conseiller Mark Witkin a formulé la demande de parapher une entente de deux saisons.
«C'est à moi de connaître une bonne campagne afin de mériter ma deuxième année de contrat», a affirmé le géant Gill, qui était d'humeur fort agréable quand il a rencontré la presse au complexe sportif Bell de Brossard.
L'Américain âgé de 36 ans touchera donc un salaire de 2,5 millions$ pour la troisième saison d'affilée dans l'uniforme tricolore. Son engagement augure mal pour le vétéran Roman Hamrlik, qui souhaitait aussi demeurer à Montréal.
Gill a dit avoir basé sa décision de rester sur plusieurs facteurs, autre que l'aspect financier.
«Je suis dans une bonne situation ici, et j'affectionne l'équipe et la ville. Ma famille est heureuse à Montréal. Il n'y a pas trop d'aspects négatifs de jouer ici», a commenté Gill, qui souligne souvent la ferveur et l'engouement des amateurs comme étant un attrait.
Grand frère
Gill, qui n'a récolté que neuf points en 75 matchs en 2010-11, est à son mieux quand il bloque des tirs ou évolue en infériorité numérique.
Le Canadien apprécie également la tâche de grand frère qu'il remplit auprès des plus jeunes. Gill impose le respect pas seulement du haut de ses six pieds sept pouces, mais à titre de champion de la Coupe Stanley en 2009. Il prend plaisir à faire du mentorat. La saison dernière, il a joué un rôle important dans l'apprentissage de P.K. Subban, surtout à l'extérieur de la glace. Sur la patinoire, les deux joueurs ont formé un duo efficace à compter de la deuxième moitié de saison.
«J'espère rejouer avec P.K. la saison prochaine, a avancé Gill. Nous nous sommes parlés mardi soir, et il était emballé par la possibilité qu'on rejoue ensemble.»
Lors de la journée du bilan de fin de saison, Subban et Josh Gorges avaient exprimé la volonté ferme qu'on ramène Gill.
Markov, la priorité
Mercredi, Gill a dit souhaiter que l'équipe réengage le talentueux défenseur russe Andrei Markov. Et il parlait comme si la signature de Gorges était chose faite. Le Canadien a manifesté, dès l'hiver dernier, son souhait de conclure une entente avec le jeune vétéran, admissible au statut de joueur autonome avec restrictions.
«Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je souhaite qu'on s'entende avec Andrei. Il n'a pas été chanceux ces deux dernières saisons, et ce serait plaisant de le revoir avec nous en santé.»
En voyant les Bruins de Boston en finale de la Coupe Stanley, Gill ne peut s'empêcher de penser qu'il ne manque pas grand-chose au Canadien afin d'aspirer aux grands honneurs.
Les Bruins ont éliminé le Canadien au premier tour des séries, en prolongation du septième match, à Boston.
«Avec le recul, j'ai le sentiment que nous devrions être à leur place en finale. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de rester à Montréal. L'équipe a eu de bonnes performances en séries ces deux dernières années. Ça n'a pas été suffisant, mais nous sommes sur la bonne voie. Le potentiel est là, et je veux être partie prenante des succès.
«Cette saison, malgré les blessures qui nous ont affligés, nous nous sommes tiré d'affaire, et pris part aux séries. Ça dénote de la force de caractère de notre groupe de leaders. Les gars sont prêts à faire des sacrifices et à élever leur niveau de jeu quand l'enjeu est important.»
Quant à savoir qui des Bruins ou des Canucks de Vancouver il favorise en finale, Gill est ambivalent, c'est le moins qu'on puisse dire.
«Je suis mauvais pour faire des prédictions, annonce-t-il d'emblée. J'aimerais voir Vancouver l'emporter, mais étant natif de la région de Boston, il y a une partie de moi qui veut que les Bruins gagnent. Mais je n'apprécie pas les Bruins, alors il y a une autre partie de moi qui ne veut pas les voir gagner. J'aimerais que Vancouver l'emporte, mais je n'apprécie pas les Canucks non plus...
«Y aurait-il moyen qu'on nous permette de revenir disputer la finale?»
Gill a avoué, mercredi, avoir essuyé un refus du directeur général de l'équipe, Pierre Gauthier, quand son conseiller Mark Witkin a formulé la demande de parapher une entente de deux saisons.
«C'est à moi de connaître une bonne campagne afin de mériter ma deuxième année de contrat», a affirmé le géant Gill, qui était d'humeur fort agréable quand il a rencontré la presse au complexe sportif Bell de Brossard.
L'Américain âgé de 36 ans touchera donc un salaire de 2,5 millions$ pour la troisième saison d'affilée dans l'uniforme tricolore. Son engagement augure mal pour le vétéran Roman Hamrlik, qui souhaitait aussi demeurer à Montréal.
Gill a dit avoir basé sa décision de rester sur plusieurs facteurs, autre que l'aspect financier.
«Je suis dans une bonne situation ici, et j'affectionne l'équipe et la ville. Ma famille est heureuse à Montréal. Il n'y a pas trop d'aspects négatifs de jouer ici», a commenté Gill, qui souligne souvent la ferveur et l'engouement des amateurs comme étant un attrait.
Grand frère
Gill, qui n'a récolté que neuf points en 75 matchs en 2010-11, est à son mieux quand il bloque des tirs ou évolue en infériorité numérique.
Le Canadien apprécie également la tâche de grand frère qu'il remplit auprès des plus jeunes. Gill impose le respect pas seulement du haut de ses six pieds sept pouces, mais à titre de champion de la Coupe Stanley en 2009. Il prend plaisir à faire du mentorat. La saison dernière, il a joué un rôle important dans l'apprentissage de P.K. Subban, surtout à l'extérieur de la glace. Sur la patinoire, les deux joueurs ont formé un duo efficace à compter de la deuxième moitié de saison.
«J'espère rejouer avec P.K. la saison prochaine, a avancé Gill. Nous nous sommes parlés mardi soir, et il était emballé par la possibilité qu'on rejoue ensemble.»
Lors de la journée du bilan de fin de saison, Subban et Josh Gorges avaient exprimé la volonté ferme qu'on ramène Gill.
Markov, la priorité
Mercredi, Gill a dit souhaiter que l'équipe réengage le talentueux défenseur russe Andrei Markov. Et il parlait comme si la signature de Gorges était chose faite. Le Canadien a manifesté, dès l'hiver dernier, son souhait de conclure une entente avec le jeune vétéran, admissible au statut de joueur autonome avec restrictions.
«Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je souhaite qu'on s'entende avec Andrei. Il n'a pas été chanceux ces deux dernières saisons, et ce serait plaisant de le revoir avec nous en santé.»
En voyant les Bruins de Boston en finale de la Coupe Stanley, Gill ne peut s'empêcher de penser qu'il ne manque pas grand-chose au Canadien afin d'aspirer aux grands honneurs.
Les Bruins ont éliminé le Canadien au premier tour des séries, en prolongation du septième match, à Boston.
«Avec le recul, j'ai le sentiment que nous devrions être à leur place en finale. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de rester à Montréal. L'équipe a eu de bonnes performances en séries ces deux dernières années. Ça n'a pas été suffisant, mais nous sommes sur la bonne voie. Le potentiel est là, et je veux être partie prenante des succès.
«Cette saison, malgré les blessures qui nous ont affligés, nous nous sommes tiré d'affaire, et pris part aux séries. Ça dénote de la force de caractère de notre groupe de leaders. Les gars sont prêts à faire des sacrifices et à élever leur niveau de jeu quand l'enjeu est important.»
Quant à savoir qui des Bruins ou des Canucks de Vancouver il favorise en finale, Gill est ambivalent, c'est le moins qu'on puisse dire.
«Je suis mauvais pour faire des prédictions, annonce-t-il d'emblée. J'aimerais voir Vancouver l'emporter, mais étant natif de la région de Boston, il y a une partie de moi qui veut que les Bruins gagnent. Mais je n'apprécie pas les Bruins, alors il y a une autre partie de moi qui ne veut pas les voir gagner. J'aimerais que Vancouver l'emporte, mais je n'apprécie pas les Canucks non plus...
«Y aurait-il moyen qu'on nous permette de revenir disputer la finale?»