Halak et Darche veulent rester à MTL
Hockey vendredi, 5 févr. 2010. 19:31 vendredi, 13 déc. 2024. 05:00
BROSSARD - Jaroslav Halak et Mathieu Darche ont une chose en commun: ils prennent tous deux les moyens pour prolonger leur séjour avec le Canadien.
Les bonnes performances de Darche font en sorte d'éloigner le jour où il sera retourné dans les mineures, même s'il sait que son sort est relié directement aux retours au jeu des Andrei Kostitsyn, Michael Cammalleri et compagnie.
Quant à Halak, on sait qu'il a demandé une transaction afin qu'il puisse jouer plus souvent. Mais l'ironie, c'est que ses récents succès ont forcé Jacques Martin à l'utiliser régulièrement, et son voeu est peut-être en voie de s'exaucer... à Montréal. Le gardien slovaque excelle à ce point qu'il ne serait pas surprenant que Bob Gainey renonce à l'échanger d'ici la date limite du 3 mars et décide de retenir ses services en vue du dernier droit menant aux séries.
Martin n'a pas hésité à louanger Halak, vendredi, après l'entraînement des siens. A sa façon, c'est-à-dire en louant sa volonté de s'améliorer, tout en soulignant la nécessité qu'il continue de peaufiner son style.
"Il a retrouvé son attitude combative, a notamment reconnu l'entraîneur. Il couvre bien ses angles, il occupe bien sa position devant le filet."
Halak a accordé un but en donnant un retour qui a abouti sur le bâton de Blake Wheeler, jeudi à Boston, et Martin a affirmé que son gardien de 24 ans devait continuer de s'améliorer dans cet aspect du jeu.
"Il a certainement amélioré son approche à ce niveau", a toutefois précisé l'entraîneur.
Halak a pris congé des médias, vendredi, mais Carey Price s'est attardé un peu dans le vestiaire, lui dont le dernier départ remonte au 27 janvier, face au Lightning de Tampa Bay.
"Je reste patient et j'attends mon moment, a-t-il dit. Jaro joue vraiment du bon hockey, on ne peut rien lui enlever. Je ne l'ai jamais vu aussi bien jouer et il faut y aller avec lui, parce que c'est ce qui fonctionne.
"Je travaille fort à l'entraînement et quand viendra le moment où l'entraîneur décidera de faire appel à moi, je serai ici."
Comme c'est son habitude, Martin n'a pas confirmé l'identité de son gardien en vue du match de samedi contre les Penguins de Pittburgh, ni celui de dimanche contre les Bruins de Boston. Il n'a pas voulu dire non plus s'il considérait la possibilité de faire jouer le même gardien lors des deux rencontres du week-end.
"Je n'ai pas poussé ma réflexion aussi loin", a déclaré l'entraîneur.
Halak est devenu à ce point un élément-clé dans les succès du Tricolore que certains analystes avancent maintenant que c'est Price que Gainey devrait échanger, et non Halak. Mais Price a déjà vécu les affres des rumeurs à son sujet et il a dit s'être bâti une bonne carapace face à de tels propos.
"Il le faut, a-t-il dit. Je pense avoir réussi à bien composer avec ça."
Darche, ça marche
Darche sait qu'il doit son rappel à l'effet domino engendré par le grand nombre d'éclopés chez le Canadien, ainsi qu'à l'inefficacité d'un Matt D'Agostini. La durée de son séjour est directement liée à la vitesse à laquelle guériront les attaquants réguliers de l'équipe, comme l'a d'ailleurs souligné Jacques Martin, vendredi, après l'entraînement.
"Pour le moment, je suis satisfait, il fait du bon travail. Mais le nombre de joueurs qu'on peut avoir dans l'équipe est limité à 23 et il y a beaucoup de blessés en ce moment", a rappelé l'entraîneur.
Sauf que d'ici le retour des blessés, Darche aura le temps de continuer à monter dans l'estime de l'entraîneur. Comme il l'a fait un petit peu plus encore, jeudi soir à Boston, quand il a été directement impliqué dans les deux buts en temps réglementaire du Canadien, même s'il pas amassé de mention d'aide. Il a alors agi comme écran devant le filet des Bruins.
"Je ne pense même pas à ça, dit Darche de la possibilité que son séjour à Montréal se prolonge. Je me soucie seulement de ce que je peux contrôler. Et ça, c'est quand on nomme mon nom et que j'embarque sur la glace, pour faire ce que je peux faire pour aider l'équipe."
Darche peut notamment aider l'équipe en fonçant au filet, une qualité dont l'importance a maintes fois été soulignée par Martin cette saison.
"J'ai toujours joué comme ça. J'aime ça agir comme écran devant un gardien, peu importe qui sont les autres joueurs dans mon trio - que ce soient des joueurs offensifs ou défensifs, a indiqué Darche. Ca permet d'occuper un défenseur adverse, et ça force le gardien à regarder autour de toi. (Jeudi), par exemple, (Tuukka) Rask a essayé de regarder autour de moi et il s'est penché du mauvais côté.
"Des fois, tu récoltes des points quand la rondelle te touche au passage, mais parfois tu obtiens aussi ta récompense même si tu n'as pas de point, parce que l'entraîneur te donne plus de temps de glace..."
Martin a également dit aimer la maturité et l'expérience du vétéran de 33 ans.
"Qu'il obtienne une présence sur la glace ou 15, ça ne change rien à sa performance ou à son attitude, a noté l'entraîneur. Il a aussi une bonne compréhension du jeu, il sait mettre à exécution les petits détails qui font la différence."
Les bonnes performances de Darche font en sorte d'éloigner le jour où il sera retourné dans les mineures, même s'il sait que son sort est relié directement aux retours au jeu des Andrei Kostitsyn, Michael Cammalleri et compagnie.
Quant à Halak, on sait qu'il a demandé une transaction afin qu'il puisse jouer plus souvent. Mais l'ironie, c'est que ses récents succès ont forcé Jacques Martin à l'utiliser régulièrement, et son voeu est peut-être en voie de s'exaucer... à Montréal. Le gardien slovaque excelle à ce point qu'il ne serait pas surprenant que Bob Gainey renonce à l'échanger d'ici la date limite du 3 mars et décide de retenir ses services en vue du dernier droit menant aux séries.
Martin n'a pas hésité à louanger Halak, vendredi, après l'entraînement des siens. A sa façon, c'est-à-dire en louant sa volonté de s'améliorer, tout en soulignant la nécessité qu'il continue de peaufiner son style.
"Il a retrouvé son attitude combative, a notamment reconnu l'entraîneur. Il couvre bien ses angles, il occupe bien sa position devant le filet."
Halak a accordé un but en donnant un retour qui a abouti sur le bâton de Blake Wheeler, jeudi à Boston, et Martin a affirmé que son gardien de 24 ans devait continuer de s'améliorer dans cet aspect du jeu.
"Il a certainement amélioré son approche à ce niveau", a toutefois précisé l'entraîneur.
Halak a pris congé des médias, vendredi, mais Carey Price s'est attardé un peu dans le vestiaire, lui dont le dernier départ remonte au 27 janvier, face au Lightning de Tampa Bay.
"Je reste patient et j'attends mon moment, a-t-il dit. Jaro joue vraiment du bon hockey, on ne peut rien lui enlever. Je ne l'ai jamais vu aussi bien jouer et il faut y aller avec lui, parce que c'est ce qui fonctionne.
"Je travaille fort à l'entraînement et quand viendra le moment où l'entraîneur décidera de faire appel à moi, je serai ici."
Comme c'est son habitude, Martin n'a pas confirmé l'identité de son gardien en vue du match de samedi contre les Penguins de Pittburgh, ni celui de dimanche contre les Bruins de Boston. Il n'a pas voulu dire non plus s'il considérait la possibilité de faire jouer le même gardien lors des deux rencontres du week-end.
"Je n'ai pas poussé ma réflexion aussi loin", a déclaré l'entraîneur.
Halak est devenu à ce point un élément-clé dans les succès du Tricolore que certains analystes avancent maintenant que c'est Price que Gainey devrait échanger, et non Halak. Mais Price a déjà vécu les affres des rumeurs à son sujet et il a dit s'être bâti une bonne carapace face à de tels propos.
"Il le faut, a-t-il dit. Je pense avoir réussi à bien composer avec ça."
Darche, ça marche
Darche sait qu'il doit son rappel à l'effet domino engendré par le grand nombre d'éclopés chez le Canadien, ainsi qu'à l'inefficacité d'un Matt D'Agostini. La durée de son séjour est directement liée à la vitesse à laquelle guériront les attaquants réguliers de l'équipe, comme l'a d'ailleurs souligné Jacques Martin, vendredi, après l'entraînement.
"Pour le moment, je suis satisfait, il fait du bon travail. Mais le nombre de joueurs qu'on peut avoir dans l'équipe est limité à 23 et il y a beaucoup de blessés en ce moment", a rappelé l'entraîneur.
Sauf que d'ici le retour des blessés, Darche aura le temps de continuer à monter dans l'estime de l'entraîneur. Comme il l'a fait un petit peu plus encore, jeudi soir à Boston, quand il a été directement impliqué dans les deux buts en temps réglementaire du Canadien, même s'il pas amassé de mention d'aide. Il a alors agi comme écran devant le filet des Bruins.
"Je ne pense même pas à ça, dit Darche de la possibilité que son séjour à Montréal se prolonge. Je me soucie seulement de ce que je peux contrôler. Et ça, c'est quand on nomme mon nom et que j'embarque sur la glace, pour faire ce que je peux faire pour aider l'équipe."
Darche peut notamment aider l'équipe en fonçant au filet, une qualité dont l'importance a maintes fois été soulignée par Martin cette saison.
"J'ai toujours joué comme ça. J'aime ça agir comme écran devant un gardien, peu importe qui sont les autres joueurs dans mon trio - que ce soient des joueurs offensifs ou défensifs, a indiqué Darche. Ca permet d'occuper un défenseur adverse, et ça force le gardien à regarder autour de toi. (Jeudi), par exemple, (Tuukka) Rask a essayé de regarder autour de moi et il s'est penché du mauvais côté.
"Des fois, tu récoltes des points quand la rondelle te touche au passage, mais parfois tu obtiens aussi ta récompense même si tu n'as pas de point, parce que l'entraîneur te donne plus de temps de glace..."
Martin a également dit aimer la maturité et l'expérience du vétéran de 33 ans.
"Qu'il obtienne une présence sur la glace ou 15, ça ne change rien à sa performance ou à son attitude, a noté l'entraîneur. Il a aussi une bonne compréhension du jeu, il sait mettre à exécution les petits détails qui font la différence."