Henri Richard et ses souvenirs à Boston
Hockey mercredi, 5 oct. 2005. 16:02 samedi, 14 déc. 2024. 05:48
(PC) - Henri Richard était de retour à Boston, une ville où il a vécu quelques soirées mémorables durant son illustre carrière. Le "Pocket Rocket" est venu à Boston en compagnie d'Yvan Cournoyer afin de participer aux cérémonies marquant le retour du hockey de la Ligue nationale.
Richard, qui a fêté son 70e anniversaire de naissance en février dernier, a encore frais à la mémoire ce match de quart de finale disputé contre les Bruins au printemps de 1971.
"On tirait de l'arrière 5-1 et j'ai marqué à la fin de la deuxième période pour réduire l'écart à trois buts. C'était un lancer assez ordinaire. Je pense que le gardien a été un peu faible même si un défenseur (Bobby Orr) lui voilait la vue.
"Ce but a redonné espoir à toute l'équipe. Entre les périodes, on se disait qu'on pouvait revenir et remporter le match. C'est ce que nous avons fait. (Jean) Béliveau a marqué deux buts et nous avons finalement gagné 7-5. On a réussi à éliminer les Bruins pour ensuite remporter la coupe Stanley en battant les Blackhawks de Chicago lors de la finale."
Des bagarres
Les rencontres au vétuste Garden étaient souvent disputées sous le signe de la violence. De nombreux combats ont été livrés dont quelques-uns par Henri.
"Je me souviens d'un soir en particulier. Je m'étais battu trois fois, soit contre Fern Flaman, Jack Bionda et Léo Labine. C'était de bons combats mais avec le temps (près de 50 ans), je pense que les gens les ont embellis."
Richard assiste à plusieurs matchs du Canadien. Surtout depuis qu'il a vendu son condo en Floride il y a trois ans.
"Après deux semaines là-bas, je voulais déjà revenir chez moi. Je ne joue plus au tennis à cause de mes genoux et je n'avais pas beaucoup de partenaires de golf."
Richard avoue ne pas bien connaître l'édition actuelle du Canadien.
"Sans leur numéro, je n'arrive pas à les reconnaître", admet-il.
Raitis Ivanans, à six pieds quatre pouces et 263 livres, est plus facile à identifier.
"Sait-il au moins jouer au hockey?, demande Richard. C'est bien beau de se battre mais il faut aussi savoir jouer."
Guillaume Latendresse
L'ancien capitaine du Canadien a suivi de loin le dossier "Guillaume Latendresse". Même s'il ne l'a pas vu jouer, Richard est prêt à donner le bénéfice du doute à la direction de l'équipe.
"Je ne peux pas juger car je n'ai pas vu jouer le jeune. Mais je suppose que le Canadien avait ses raisons. Et puis les recruteurs et tous les entraîneurs ont dû donner leur opinion. Bob Gainey n'était quand même pas seul dans ce dossier. Rick Green m'a d'ailleurs dit qu'il n'était pas prêt."
Richard ne s'est d'ailleurs pas gêné pour rabrouer Guy Lafleur. Celui-ci aurait souhaité que Latendresse demeure à Montréal au lieu d'être retourné à Drummondville.
"Je lui ai dit que je ne voulais pas qu'il m'entraîne dans cette histoire-là. Je lui ai aussi dit qu'il ne pouvait pas juger parce qu'il n'avait pas vu le jeune plus que moi."
La ligne rouge
Richard se dit favorable à l'application plus serrée des règlements visant l'accrochage et l'obstruction. Il se souvient même d'avoir disputé un match sans ligne rouge.
"J'ai joué un seul match sans la ligne rouge. Je faisais partie de l'équipe des Anciens et on affrontait des universitaires américains. J'avoue que je n'ai jamais été aussi perdu sur une patinoire. Je ne comprenais absolument pas ce qui se passait", raconte Henri en riant de sa propre mésaventure.
Richard, qui a fêté son 70e anniversaire de naissance en février dernier, a encore frais à la mémoire ce match de quart de finale disputé contre les Bruins au printemps de 1971.
"On tirait de l'arrière 5-1 et j'ai marqué à la fin de la deuxième période pour réduire l'écart à trois buts. C'était un lancer assez ordinaire. Je pense que le gardien a été un peu faible même si un défenseur (Bobby Orr) lui voilait la vue.
"Ce but a redonné espoir à toute l'équipe. Entre les périodes, on se disait qu'on pouvait revenir et remporter le match. C'est ce que nous avons fait. (Jean) Béliveau a marqué deux buts et nous avons finalement gagné 7-5. On a réussi à éliminer les Bruins pour ensuite remporter la coupe Stanley en battant les Blackhawks de Chicago lors de la finale."
Des bagarres
Les rencontres au vétuste Garden étaient souvent disputées sous le signe de la violence. De nombreux combats ont été livrés dont quelques-uns par Henri.
"Je me souviens d'un soir en particulier. Je m'étais battu trois fois, soit contre Fern Flaman, Jack Bionda et Léo Labine. C'était de bons combats mais avec le temps (près de 50 ans), je pense que les gens les ont embellis."
Richard assiste à plusieurs matchs du Canadien. Surtout depuis qu'il a vendu son condo en Floride il y a trois ans.
"Après deux semaines là-bas, je voulais déjà revenir chez moi. Je ne joue plus au tennis à cause de mes genoux et je n'avais pas beaucoup de partenaires de golf."
Richard avoue ne pas bien connaître l'édition actuelle du Canadien.
"Sans leur numéro, je n'arrive pas à les reconnaître", admet-il.
Raitis Ivanans, à six pieds quatre pouces et 263 livres, est plus facile à identifier.
"Sait-il au moins jouer au hockey?, demande Richard. C'est bien beau de se battre mais il faut aussi savoir jouer."
Guillaume Latendresse
L'ancien capitaine du Canadien a suivi de loin le dossier "Guillaume Latendresse". Même s'il ne l'a pas vu jouer, Richard est prêt à donner le bénéfice du doute à la direction de l'équipe.
"Je ne peux pas juger car je n'ai pas vu jouer le jeune. Mais je suppose que le Canadien avait ses raisons. Et puis les recruteurs et tous les entraîneurs ont dû donner leur opinion. Bob Gainey n'était quand même pas seul dans ce dossier. Rick Green m'a d'ailleurs dit qu'il n'était pas prêt."
Richard ne s'est d'ailleurs pas gêné pour rabrouer Guy Lafleur. Celui-ci aurait souhaité que Latendresse demeure à Montréal au lieu d'être retourné à Drummondville.
"Je lui ai dit que je ne voulais pas qu'il m'entraîne dans cette histoire-là. Je lui ai aussi dit qu'il ne pouvait pas juger parce qu'il n'avait pas vu le jeune plus que moi."
La ligne rouge
Richard se dit favorable à l'application plus serrée des règlements visant l'accrochage et l'obstruction. Il se souvient même d'avoir disputé un match sans ligne rouge.
"J'ai joué un seul match sans la ligne rouge. Je faisais partie de l'équipe des Anciens et on affrontait des universitaires américains. J'avoue que je n'ai jamais été aussi perdu sur une patinoire. Je ne comprenais absolument pas ce qui se passait", raconte Henri en riant de sa propre mésaventure.