Dimanche, les Canadiennes de Montréal ont rendez-vous avec l'Inferno de Calgary dans le cadre de la finale de la Coupe Clarkson, présentée à Toronto.

Face à leurs grandes rivales, les Montréalaises tenteront de remporter leur cinquième Coupe Clarkson.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Canadiennes et l'Inferno se connaissent très bien. C'est la  troisième fois en quatre ans que les deux équipes s'affrontent en finale de ce tournoi. Aucun doute, il y aura une bonne rivalité sur la glace en fin de semaine.

« Je pense qu'il y a bon niveau d'animosité entre les deux équipes, a déclaré Lauriane Rougeau, qui a obtenu 4 points en trois matchs éliminatoires. On dit que les deux meilleures équipes s'affrontent, et cette année, c'est la même chose. Nous sommes fébriles de pouvoir jouer contre elles. »

« La rivalité est très intense. Il y a plusieurs filles des équipes nationales des deux côtés. Ça donne des matchs très offensifs, où la relance et la vitesse est tout à l'honneur », a pour sa part ajouté l’entraîneuse adjointe Caroline Ouellette.

Calgary a terminé au premier rang du classement et a remporté quatre des six matchs contre Montréal cette saison. Les Canadiennes se méfient surtout de la force de frappe offensive de l'Inferno.

« On doit s'attendre qu'elles vont y aller à 4, à 5, prévoit Ouellette. Elles prennent excessivement de chances offensivement et souvent, ça fonctionne bien pour elle. On s'est vraiment concentrée pour être plus performante défensivement. »

Depuis le début des éliminatoires, Montréal doit jouer sans Marie-Philip Poulin, blessée au bas du corps. C'est donc aux autres attaquantes de prendre la relève, et Hilary Knight répond à l'appel jusqu’à présent avec huit points en trois matchs.

« Hilary a vraiment élevé son jeu comme je ne l'ai jamais vu, félicite Ouellette. Elle a été absolument dominante. Clairement la meilleure joueuse sur la glace. Elle a vraiment pris en charge notre offensive, mais pas seulement ça, souvent, elle créait des chances avec du travail défensif impeccable. »

« Marie-Philip est un gros morceaux de notre équipe. Toutes les filles savaient que sans elle, c'était vraiment important pour nous d'élever notre jeu d'un cran et de prendre de grosses responsabilités », conclut Mélodie D’Aoust, qui affiche quatre points en trois matchs comme Rougeau.

D'ailleurs, lors du dernier entraînement avant de partir pour Toronto, Marie-Philip Poulin était présente pour la traditionnelle photo d'équipe. Cependant, elle ne s'est pas entraînée avec ses coéquipières et son cas demeure des plus incertains pour le match de dimanche.

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