Si la saison de hockey bat son plein en Finlande et dans plusieurs pays d'Europe, en Suisse, la Ligue nationale est de plus en plus éprouvée par la pandémie de la COVID-19.

Chantal Machabée en a discuté avec la DG du SC Berne, Florence Schelling.

Les cas positifs à la COVID-19 sont en progression en Suisse. Depuis la mi-octobre, on recense en moyenne 5000 nouveaux cas par jour. Dans les 15 derniers jours, plus de 91 000 personnes ont reçu des tests positifs.

Le gouvernement suisse a alors décidé, il y a quelques jours, de limiter les rassemblements publics à 50 personnes, ce qui affecte grandement les équipes de la Ligue nationale suisse dont les revenus proviennent principalement de la vente des billets et des commandites.

On retrouve aussi, de plus en plus de cas de tests positifs à la COVID-19 chez les joueurs.

Le 1er novembre, cinq des six  matchs à l'affiche ont été reportés, seule la rencontre opposant Lausanne et Fribourg a pu être disputée.

La directrice générale du SC Berne, Florence Schelling, avoue que la situation est très difficile pour toutes les équipes du championnat suisse. Le problème c'est que quand un joueur est déclaré positif, toute l'équipe est pénalisée.

Florence Schelling est devenue, au printemps dernier, la première directrice-générale d'une équipe de hockey professionnelle. Si la pandémie occupe une grande partie de son boulot, elle mentionne être très occupée et avoir été bien accueillie partout dans le circuit.

La DG du SC Berne se dit bien entourée dans ses fonctions. Elle peut notamment compter sur l'ancien du Canadien, Mark Streit qui est devenu un des propriétaires de l'équipe en compagnie de Roman Josi des Predators de Nashville.

Si gérer les différentes situations reliées à la COVID-19 est son plus gros défi depuis le début de la saison, la fiche de son équipe qui est de trois victoires et cinq défaites la préoccupe aussi, mais encore là, la pandémie y est pour beaucoup selon elle.