Il faut se faire confiance
Hockey mardi, 21 sept. 2004. 17:05 vendredi, 13 déc. 2024. 12:47
(RDS) - L'ancien président du Canadien, Ronald Corey soutient qu'il est grand temps que les propriétaires et les joueurs s'assoient une fois pour toute et commencent à se faire plus confiance. Monsieur Corey dit que la situation actuelle n'est pas sérieuse et il s'attend à un long conflit.
Corey et Réjean Houle se sont retrouvé le temps d'une conférence de presse sur les maladies de la prostate. Les deux ont vécu des années difficiles après la signature de la dernière convention collective. L'ancien président du Canadien était aux premières loges en 1994. Il s'attend à un long conflit. Mais selon lui, tout pourrait se régler rapidement. "Quand je vois que nous sommes encore au même point de ne pas vouloir croire les chiffres, ce n'est pas très sérieux. On devrait s'asseoir une fois pour toute et regarder la situation des deux côtés et qu'on tente d'en venir à une entente."
Corey reconnaît qu'en 1994, il a mal évalué le marché. Jamais il ne s'attendait à une telle flambée des salaires."On prévoyait une augmentation des salaires, mais pas autant. C'était imprévisible. Je regrette de voir qu'ils ne veulent pas régler le problème, ils l'enveniment davantage."
La dernière convention collective a complètement changé le portrait du Canadien. Il fallait oublier les coupes Stanley, mais également les participations aux séries se sont faites plus rares. Le marché était tout simplement hors contrôle. "On ne pouvait suivre le marché qui augmentait énormément à ce moment, se souvient Réjean Houle, mais on ne voulait pas le suivre. En ne suivant pas le marché, on n'avait pas les joueurs qu'on voulait parce qu'on n'avait pas assez d'argent. Tu n'es jamais gagnant."
Un des gros problèmes de l'entente, c'est l'arbitrage. Quand l'arbitre décide qu'un défenseur va faire 2,5 millions de plus que l'offre de l'équipe, comment voulez-vous contrôler les dépenses.
Comme le dit si bien monsieur Corey, il faut oublier le passé et penser au présent. Et il appuie toujours les propriétaires."Quand une personne fait un investissement de 250 millions sur un édifice, il prend tous les risques, il a le droit d'avoir des revenus. Il a le droit non seulement de ne pas perdre d'argent, mais il a le droit d'en faire."
Par contre, les propriétaires ont manqué de discipline. Un peu tout le monde est à blâmer et ceux qui paient pour ce sont les partisans.
Houle demeure optimiste. Selon lui, les deux parties vont recommencer à se reparler dès que ça fera mal, soit à la fin octobre quand les joueurs devaient normalement recevoir leur premier chèque de paye. Selon lui, le conflit sera réglé en janvier.
Corey et Réjean Houle se sont retrouvé le temps d'une conférence de presse sur les maladies de la prostate. Les deux ont vécu des années difficiles après la signature de la dernière convention collective. L'ancien président du Canadien était aux premières loges en 1994. Il s'attend à un long conflit. Mais selon lui, tout pourrait se régler rapidement. "Quand je vois que nous sommes encore au même point de ne pas vouloir croire les chiffres, ce n'est pas très sérieux. On devrait s'asseoir une fois pour toute et regarder la situation des deux côtés et qu'on tente d'en venir à une entente."
Corey reconnaît qu'en 1994, il a mal évalué le marché. Jamais il ne s'attendait à une telle flambée des salaires."On prévoyait une augmentation des salaires, mais pas autant. C'était imprévisible. Je regrette de voir qu'ils ne veulent pas régler le problème, ils l'enveniment davantage."
La dernière convention collective a complètement changé le portrait du Canadien. Il fallait oublier les coupes Stanley, mais également les participations aux séries se sont faites plus rares. Le marché était tout simplement hors contrôle. "On ne pouvait suivre le marché qui augmentait énormément à ce moment, se souvient Réjean Houle, mais on ne voulait pas le suivre. En ne suivant pas le marché, on n'avait pas les joueurs qu'on voulait parce qu'on n'avait pas assez d'argent. Tu n'es jamais gagnant."
Un des gros problèmes de l'entente, c'est l'arbitrage. Quand l'arbitre décide qu'un défenseur va faire 2,5 millions de plus que l'offre de l'équipe, comment voulez-vous contrôler les dépenses.
Comme le dit si bien monsieur Corey, il faut oublier le passé et penser au présent. Et il appuie toujours les propriétaires."Quand une personne fait un investissement de 250 millions sur un édifice, il prend tous les risques, il a le droit d'avoir des revenus. Il a le droit non seulement de ne pas perdre d'argent, mais il a le droit d'en faire."
Par contre, les propriétaires ont manqué de discipline. Un peu tout le monde est à blâmer et ceux qui paient pour ce sont les partisans.
Houle demeure optimiste. Selon lui, les deux parties vont recommencer à se reparler dès que ça fera mal, soit à la fin octobre quand les joueurs devaient normalement recevoir leur premier chèque de paye. Selon lui, le conflit sera réglé en janvier.