HARBIN, Chine - Le premier championnat de hockey féminin disputé en Chine a constitué toute une aventure pour les Canadiennes.

Des canalisations de douche qui explosent, de l'eau malpropre qui coule, des toilettes sans siège, des changements soudains dans les horaires d'entraînement, des déplacements en autobus à faire dresser les cheveux ne sont que quelques exemples.

Mais une fois de plus le Canada se retrouve en finale contre les Américaines et c'est Kim St-Pierre qui sera devant le filet samedi lorsque ces deux équipes s'affronteront pour la 11e fois en autant de finales, le Canada l'ayant remporté à neuf des 10 premières occasions.

Les Canadiennes étaient préparées à ces changements et inconvénients rencontrés en Chine.

"Nous étions bien préparées à affronter ce qui pourrait être une affaire de fous et ce fut le cas parfois, a raconté la capitaine Hayley Wickenheiser. C'est certainement un monde différent ici.

"On a vraiment eu du plaisir et apprécié ce qui s'est passé. On a pris beaucoup de photos en sachant que c'était un événement spécial et une expérience qu'on n'aura pas l'occasion de revivre avant longtemps."

La Chine a 24 arénas intérieurs pour une population de 1,3 milliard d'individus et seulement 500 joueurs de hockey enregistrés, contre 2600 arénas et quelque 500 000 joueurs au Canada.

"Je ne pense pas qu'on peut s'attendre aux mêmes standards mais il faut un certain niveau de professionnalisme quand vous êtes l'hôte d'un événement semblable. Ils ont fait de leur mieux et le site n'est pas mauvais du tout. Les douches sont mauvaises, mais pas l'aréna.

"Il n'y a pas de raison qu'on ne puisse livrer notre meilleure performance."

Apparemment mal publicisé, le tournoi du championnat mondial a attiré officiellement une moyenne de 1215 spectateurs par match mais il y avait visiblement encore moins de monde.