Indifférence et caractère
Hockey mercredi, 8 sept. 2004. 12:09 samedi, 14 déc. 2024. 06:45
Ça devait être l'occasion pour les Suédois d'effacer le souvenir de 2002.
Vous vous rappelez ce match contre le Bélarus. Le tir du centre de la patinoire et Tommy Salo qui cafouille entrainant ainsi l'élimination des Suédois. Un match qui avait soulevé la colère des amateurs de hockey de la Suède. Dans les jours qui suivirent ce revers, les patineurs suédois passèrent à la varlope. Indignés, les amateurs suédois n'avaient pas choisi leurs mots pour faire connaître leurs états d'âme. On les avait qualifiés de lâches, d'éternels perdants.
Les joueurs suédois n'étaient qu'une bande de millionnaires guidés par l'indifférence et surtout qu'on pouvait facilement identifier par leur manque de caractère, ajoutait-on.
Par conséquent, on croyait justement que la coupe du monde de hockey, édition 2004, présentée en Europe, servirait de tremplin pour les Suédois en vue des Jeux de Turin. On s'attendait à ce que cette formation se retrouve nez à nez avec le Canada en grande finale.
Dans la formation suédoise, ne retrouvait-on pas le meilleur défenseur de la Ligue nationale : Niklas Lidstrom. Un défenseur de premier plan, Mattias Ohlund. Et une attaque qui devait faire un malheur avec Peter Forsberg, Mats Sundin, Markus Naslund, Daniel Alfredsson, Henrik Zetterberg. De quoi saliver!
Or, les Suédois se sont à nouveau écrasés devant l'adversité, paralysés par la pression, hier après-midi. Encore une fois, ils ont été incapables de capitaliser sur les circonstances qui les avantageaient à tous les points. Tout d'abord, le match contre le République Tchèque était présenté à Stockholm. Aussi, les Tchèques s'amenaient avec un piètre dossier et surtout avec une équipe étouffée par la controverse.
On ne parle plus d'une équipe imprévisible mais bien d'une formation de « chockeurs »!
Une super-ligue
Depuis le temps que les Européens rêvent d'une super ligue. A Salt Lake City, il y a deux ans, le président René Fasel, de la Fédération internationale de hockey sur glace, annonçait d'ailleurs qu'un comité avait été formé pour étudier la rentabilité d'un tel projet. Fasel marchait cependant à pas feutré dans ce dossier, afin de ne pas « foisser » Gary Bettman et les proprios de la Ligue nationale mais comme l'indiquait un confrère de Toronto, en fin de semaine, les Européens pourraient bien sauter sur la chance qui s'offrira si jamais les propriétaires de la LNH décrètent un lockout, le 15 septembre. Le marché européen est vaste, il y a d'importantes possibilités financières au niveau de la télévision sportive. Je me rappelle encore un entretien avec Me Marcel Aubut, il y a près de 15 ans. Il était l'un des rares à prôner l'élargissement des cadres en Europe.
On ne l'a pas écouté mais doit-on s'en étonner quand on consulte le curriculum vitae de ceux qui dirigent le hockey d'aujourd'hui? Gary Bettman et son groupe préfèrent des marchés sans avenir comme la Floride, Nashville, Phoenix, Anaheim à des villes comme Helsinki, Stockholm, Moscou, Prague, Berlin, Zurich...
Brett se ravise
Brett Hull est un fin parleur mais, l'autre jour, il a dépassé les bornes en disant qu'il se « crissait » de ce que pouvaient penser les amateurs sur son statut avec l'équipe des États-Unis. Il s'agit d'un manque de respect de la part d'un athlète qui a largement profité de la loyauté des amateurs pour un sport qui s'apprête à leur faire un pied-de-nez...
Si le pilote Raimo Summonen est largement contesté par les joueurs finlandais, cela n'explique pas cependant la décision de Janne Niinimaa de quitter son équipe alors que le tournoi est rendu à mi-chemin. Malgré tout, Summonen devrait peut-être demander conseil à Vladimir Ruzicka, appelé à diriger l'équipe de la République Tchèque à la suite du décès de Ivan Hlinka. Ruzicka doit composer avec Jaromir Jagr qui ne cesse de chiâler et cela ne l'empêche pas de prendre des décisions audacieuses. L'autre jour, il a retiré Milan Hejduk de la formation partante, également laissés de côté, Martin Rucinsky et Robert Reichel. La victoire de la République Tchèque, hier, contre les Suédois devrait conférer à Ruzicka le poste d'entraineur-chef de l'équipe nationale...
Tuele se retire
Bill Tuele, un personnage particulier, qui a gravité dans le monde des médias pendant plus de 25 ans, a décidé de prendre sa retraite. Tuele était vice-président des relations publiques avec les Oilers d'Edmonton, et il ne ratait jamais une occasion pour exprimer tout haut ce qu'il pensait du monde de la presse. Mais, à Edmonton, on l'aimait bien. Et avec raison. C'était un personnage unique, un homme d'action qui ne cherchait jamais à entraver le travail des représentants des médias. Bien au contraire...
Vous vous rappelez ce match contre le Bélarus. Le tir du centre de la patinoire et Tommy Salo qui cafouille entrainant ainsi l'élimination des Suédois. Un match qui avait soulevé la colère des amateurs de hockey de la Suède. Dans les jours qui suivirent ce revers, les patineurs suédois passèrent à la varlope. Indignés, les amateurs suédois n'avaient pas choisi leurs mots pour faire connaître leurs états d'âme. On les avait qualifiés de lâches, d'éternels perdants.
Les joueurs suédois n'étaient qu'une bande de millionnaires guidés par l'indifférence et surtout qu'on pouvait facilement identifier par leur manque de caractère, ajoutait-on.
Par conséquent, on croyait justement que la coupe du monde de hockey, édition 2004, présentée en Europe, servirait de tremplin pour les Suédois en vue des Jeux de Turin. On s'attendait à ce que cette formation se retrouve nez à nez avec le Canada en grande finale.
Dans la formation suédoise, ne retrouvait-on pas le meilleur défenseur de la Ligue nationale : Niklas Lidstrom. Un défenseur de premier plan, Mattias Ohlund. Et une attaque qui devait faire un malheur avec Peter Forsberg, Mats Sundin, Markus Naslund, Daniel Alfredsson, Henrik Zetterberg. De quoi saliver!
Or, les Suédois se sont à nouveau écrasés devant l'adversité, paralysés par la pression, hier après-midi. Encore une fois, ils ont été incapables de capitaliser sur les circonstances qui les avantageaient à tous les points. Tout d'abord, le match contre le République Tchèque était présenté à Stockholm. Aussi, les Tchèques s'amenaient avec un piètre dossier et surtout avec une équipe étouffée par la controverse.
On ne parle plus d'une équipe imprévisible mais bien d'une formation de « chockeurs »!
Une super-ligue
Depuis le temps que les Européens rêvent d'une super ligue. A Salt Lake City, il y a deux ans, le président René Fasel, de la Fédération internationale de hockey sur glace, annonçait d'ailleurs qu'un comité avait été formé pour étudier la rentabilité d'un tel projet. Fasel marchait cependant à pas feutré dans ce dossier, afin de ne pas « foisser » Gary Bettman et les proprios de la Ligue nationale mais comme l'indiquait un confrère de Toronto, en fin de semaine, les Européens pourraient bien sauter sur la chance qui s'offrira si jamais les propriétaires de la LNH décrètent un lockout, le 15 septembre. Le marché européen est vaste, il y a d'importantes possibilités financières au niveau de la télévision sportive. Je me rappelle encore un entretien avec Me Marcel Aubut, il y a près de 15 ans. Il était l'un des rares à prôner l'élargissement des cadres en Europe.
On ne l'a pas écouté mais doit-on s'en étonner quand on consulte le curriculum vitae de ceux qui dirigent le hockey d'aujourd'hui? Gary Bettman et son groupe préfèrent des marchés sans avenir comme la Floride, Nashville, Phoenix, Anaheim à des villes comme Helsinki, Stockholm, Moscou, Prague, Berlin, Zurich...
Brett se ravise
Brett Hull est un fin parleur mais, l'autre jour, il a dépassé les bornes en disant qu'il se « crissait » de ce que pouvaient penser les amateurs sur son statut avec l'équipe des États-Unis. Il s'agit d'un manque de respect de la part d'un athlète qui a largement profité de la loyauté des amateurs pour un sport qui s'apprête à leur faire un pied-de-nez...
Si le pilote Raimo Summonen est largement contesté par les joueurs finlandais, cela n'explique pas cependant la décision de Janne Niinimaa de quitter son équipe alors que le tournoi est rendu à mi-chemin. Malgré tout, Summonen devrait peut-être demander conseil à Vladimir Ruzicka, appelé à diriger l'équipe de la République Tchèque à la suite du décès de Ivan Hlinka. Ruzicka doit composer avec Jaromir Jagr qui ne cesse de chiâler et cela ne l'empêche pas de prendre des décisions audacieuses. L'autre jour, il a retiré Milan Hejduk de la formation partante, également laissés de côté, Martin Rucinsky et Robert Reichel. La victoire de la République Tchèque, hier, contre les Suédois devrait conférer à Ruzicka le poste d'entraineur-chef de l'équipe nationale...
Tuele se retire
Bill Tuele, un personnage particulier, qui a gravité dans le monde des médias pendant plus de 25 ans, a décidé de prendre sa retraite. Tuele était vice-président des relations publiques avec les Oilers d'Edmonton, et il ne ratait jamais une occasion pour exprimer tout haut ce qu'il pensait du monde de la presse. Mais, à Edmonton, on l'aimait bien. Et avec raison. C'était un personnage unique, un homme d'action qui ne cherchait jamais à entraver le travail des représentants des médias. Bien au contraire...