"J'ai gagné en maturité"
Hockey samedi, 14 déc. 2002. 16:43 vendredi, 13 déc. 2024. 10:03
(PC) - Jonathan Girard fait désormais partie de la brigade défensive des Bruins de Boston. À 22 ans, le défenseur natif de Rawdon a gagné la confiance de son entraîneur Robbie Ftorek qui l'utilise près de 20 minutes par rencontre.
«Je suis content. Les choses se développent de façon progressive», disait Girard avant d'affronter le Canadien, samedi soir, au Centre Bell.
Girard, qui fait cinq pieds 11 pouces et 192 livres, a été le premier choix des Bruins et le 48e joueur réclamé au repêchage de 1998. Junior, il a joué à Laval, Acadie-Bathurst et Moncton. Il a ensuite passé deux saisons dans la Ligue américaine. À Providence, Bill Armstrong a été son entraîneur, secondé par Scott Gordon qui était responsable des défenseurs.
«Mes deux années à Providence m'ont bien aidé. J'ai gagné en maturité en plus d'acquérir de l'expérience.»
Girard ne s'est jamais découragé durant cette période d'apprentissage. Il a toujours cru qu'il atteindrait la Ligue nationale éventuellement.
«J'ai toujours regardé le côté positif des choses, dit-il. Ces deux années ont été pour moi des phases de développement. J'ai eu l'occasion de jouer beaucoup et dans toutes les situations.»
Un différentiel de +10
À Boston, il forme un duo avec Hal Gill, un géant de six pieds sept pouces et 250 livres. Il lui arrive aussi de jouer en compagnie du vétéran Don Sweeney. En 29 matchs, il a marqué trois buts et récolté six passes. Mais surtout, il présente un différentiel de +10.
«Je profite des succès de l'équipe, dit-il en toute humilité. L'équipe joue bien et je bénéficie de la situation», ajoute le jeune défenseur qui est surtout reconnu pour ses talents offensifs.
L'absence de Kyle McLaren a ouvert la porte aux jeunes défenseurs des Bruins. Nick Boynton est peut-être celui qui en profite le plus. Avant les rencontres de samedi, Boynton présentait le deuxième meilleur différentiel de la LNH à +19.
«C'est un sujet dont on ne parle pas, dit Girard à propos de McLaren. Quant à Boynton, il joue vraiment bien. C'est un défenseur complet.»
Une équipe soudée
Girard fait valoir qu'il règne à Boston un excellent esprit de d'équipe. Chez les Bruins, il ne semble pas y avoir de clique et les vedettes ne font pas bande à part.
«Les leaders sont accessibles, dit-il. Ils ne sont jamais à part de l'équipe. Ils donnent crédit aux autres pour les succès du club. C'est vraiment plaisant.»
Parmi ces leaders, il y a bien sûr Joe Thornton, sans doute la prochaine grande vedette de la LNH.
«C'est un joueur complet. Il est fort et c'est un gagnant. Mais ça ne l'empêche pas d'être toujours souriant.»
«Je suis content. Les choses se développent de façon progressive», disait Girard avant d'affronter le Canadien, samedi soir, au Centre Bell.
Girard, qui fait cinq pieds 11 pouces et 192 livres, a été le premier choix des Bruins et le 48e joueur réclamé au repêchage de 1998. Junior, il a joué à Laval, Acadie-Bathurst et Moncton. Il a ensuite passé deux saisons dans la Ligue américaine. À Providence, Bill Armstrong a été son entraîneur, secondé par Scott Gordon qui était responsable des défenseurs.
«Mes deux années à Providence m'ont bien aidé. J'ai gagné en maturité en plus d'acquérir de l'expérience.»
Girard ne s'est jamais découragé durant cette période d'apprentissage. Il a toujours cru qu'il atteindrait la Ligue nationale éventuellement.
«J'ai toujours regardé le côté positif des choses, dit-il. Ces deux années ont été pour moi des phases de développement. J'ai eu l'occasion de jouer beaucoup et dans toutes les situations.»
Un différentiel de +10
À Boston, il forme un duo avec Hal Gill, un géant de six pieds sept pouces et 250 livres. Il lui arrive aussi de jouer en compagnie du vétéran Don Sweeney. En 29 matchs, il a marqué trois buts et récolté six passes. Mais surtout, il présente un différentiel de +10.
«Je profite des succès de l'équipe, dit-il en toute humilité. L'équipe joue bien et je bénéficie de la situation», ajoute le jeune défenseur qui est surtout reconnu pour ses talents offensifs.
L'absence de Kyle McLaren a ouvert la porte aux jeunes défenseurs des Bruins. Nick Boynton est peut-être celui qui en profite le plus. Avant les rencontres de samedi, Boynton présentait le deuxième meilleur différentiel de la LNH à +19.
«C'est un sujet dont on ne parle pas, dit Girard à propos de McLaren. Quant à Boynton, il joue vraiment bien. C'est un défenseur complet.»
Une équipe soudée
Girard fait valoir qu'il règne à Boston un excellent esprit de d'équipe. Chez les Bruins, il ne semble pas y avoir de clique et les vedettes ne font pas bande à part.
«Les leaders sont accessibles, dit-il. Ils ne sont jamais à part de l'équipe. Ils donnent crédit aux autres pour les succès du club. C'est vraiment plaisant.»
Parmi ces leaders, il y a bien sûr Joe Thornton, sans doute la prochaine grande vedette de la LNH.
«C'est un joueur complet. Il est fort et c'est un gagnant. Mais ça ne l'empêche pas d'être toujours souriant.»