(PC)-Dès sa première présence sur la patinoire, Sergei Berezin s'est placé derrière Yanic Perreault à la mise au jeu et a accepté le relais de celui-ci pour diriger le premier tir du Canadien en direction de Patrick Lalime.

Une mise au jeu a suivi et ce fut le même scénario, même si cette fois son lancer a été bloqué à la défense.

Les deux anciens complices des Maple Leafs de Toronto se retrouvaient.

«Il a marqué des buts comme ça, à Toronto. On va travailler les mises au jeu, confiait Perrreault après le match. Nous étions tous les deux à la fois contents et un peu nerveux de se retrouver.»

En plus de bien se compléter sur la patinoire, ces deux-là sont devenus des amis dans la vie privée et ils avaient gardé le contact entre Montréal et Phoenix.

Excuses valables

Berezin n'a pas connu un grand premier match avec sa nouvelle équipe, mais on a pu voir quelques beaux flashs typiques de ce joueur rapide et explosif.

Il était le premier à reconnaître qu'il n'avait pas très bien joué, mais il est facile de l'excuser.

«Ce n'est jamais une situation idéale quand on doit jouer avec sa nouvelle équipe à peine un peu plus de 12 heures après avoir été échangé, a noté Michel Therrien. Mais il patine bien et est en bonne condition physique. C'est une question de temps avant qu'il s'ajuste à Yanic Perreault et Mike Ribeiro. Je suis très heureux de ce que j'ai vu de lui.»

Arrivé de Detroit en soirée la veille dans l'avion privé du propriétaire George Gillett, Berezin était visiblement épuisé après le match.

«C'a été difficile pas seulement physiquement mais mentalement, a-t-il commenté. Être échangé fait partie du sport mais ça demeure toujours un choc, et un tas de choses nous passent par la tête.»

«Aussi, j'ai très peu dormi et j'étais très fatigué. Mais en même temps, j'étais très excité.»

«Je ne dirai pas que j'ai joué à 100 pour cent de mes capacités, mais ça va sûrement aller mieux demain (dimanche après-midi, contre les Sharks de San José).»

400e et 500e

Berezin disputera alors son 400e match régulier dans la LNH, en même temps que son ami Perreault jouera dans son 500e.

Berezin est tout de même heureux d'aboutir à Montréal, en provenance de l'Arizona.

«J'ai dit que c'était bon pour moi de revenir au Canada et on a pu voir pourquoi. Le hockey est tellement une grosse affaire ici, ça se sent. Les gens ont une passion pour le hockey. Je viens de Russie, où c'est la même chose.»

Berezin était entouré de deux douzaines de reporters...