"J'en arrache depuis que Patrice Brisebois s'est blessé "
Hockey vendredi, 23 févr. 2001. 21:53 vendredi, 13 déc. 2024. 18:09
WASHINGTON (PC) Sheldon Souray admet vivre ses moments les plus difficiles depuis que le Canadien l'a obtenu des Devils du New York en retour de Vladimir Malakhov, le 1er mars 2000. Avant le match qui opposait vendredi le Tricolore aux Capitals de Washington, Souray présentait un dossier de moins 10 à ses huit dernières rencontres.
"Je vis une période difficile, reconnaît le défenseur âgé de 24 ans. J'en arrache depuis que Patrice Brisebois s'est blessé juste avant le match des étoiles. J'étais sur la glace pour quelques buts (trois) des Rangers de New York à la fin de janvier et les choses n'ont plus été les mêmes par la suite. J'en ai jamais autant arraché depuis que je suis ici", a-t-il répété.
Selon Rick Green, Souray cherche à trop en faire avec le résultat qu'il se retrouve souvent hors position.
"C'est ce qui explique qu'il soit sur le glace pour autant de buts de l'adversaire", avance le responsable des défenseurs chez le Canadien.
On reproche souvent à Souray un manque de robustesse. Pourtant, l'athlète natif de l'Alberta fait six pieds quatre pouces et 223 livres.
"C'est une chose qu'on remarque parfois chez les joueurs costauds, explique Green. En raison de son gabarit, Souray profite d'un espace de manoeuvre qu'il n'a pas à créer lui-même. Il devient alors un peu plus passif.
"Par contre, nous ne voulons pas qu'il se retrouve trop souvent au banc des pénalités. Il est beaucoup plus utile sur la glace", fait valoir l'adjoint de Michel Therrien.
Souray craint en effet qu'un excès de robustesse le conduira directement au "cachot".
"Je veux être combatif mais pas au risque d'être puni", dit-il.
Souray devra toutefois améliorer son jeu car l'équipe mise sur deux défenseurs recrues - Stéphane Robidas, Matthieu Descôteaux - à la ligne bleue.
"Les derniers matchs ne sont pas un bon indicateur de ma valeur, assure-t-il. J'aime le défi que représente le fait d'affronter le meilleur trio de l'adversaire. Mais pour mieux jouer, il n'y a pas de recette miracle. Il n'y a que le travail. J'espère seulement que le vent va tourner au cours du week-end."
Souray semble plus à l'aise lorsqu'il forme un duo avec Stéphane Robidas. Celui-ci fait toujours une bonne lecture du jeu et il est rarement hors position. Souray a d'ailleurs mieux joué lorsqu'il a été jumelé à Robidas durant la troisième période du match de mercredi face aux Canucks de Vancouver.
Souray a disputé 50 matchs dans l'uniforme du Canadien. Il a marqué cinq buts et récolté deux passes. Il a aussi écopé 107 minutes de pénalités.
"Je vis une période difficile, reconnaît le défenseur âgé de 24 ans. J'en arrache depuis que Patrice Brisebois s'est blessé juste avant le match des étoiles. J'étais sur la glace pour quelques buts (trois) des Rangers de New York à la fin de janvier et les choses n'ont plus été les mêmes par la suite. J'en ai jamais autant arraché depuis que je suis ici", a-t-il répété.
Selon Rick Green, Souray cherche à trop en faire avec le résultat qu'il se retrouve souvent hors position.
"C'est ce qui explique qu'il soit sur le glace pour autant de buts de l'adversaire", avance le responsable des défenseurs chez le Canadien.
On reproche souvent à Souray un manque de robustesse. Pourtant, l'athlète natif de l'Alberta fait six pieds quatre pouces et 223 livres.
"C'est une chose qu'on remarque parfois chez les joueurs costauds, explique Green. En raison de son gabarit, Souray profite d'un espace de manoeuvre qu'il n'a pas à créer lui-même. Il devient alors un peu plus passif.
"Par contre, nous ne voulons pas qu'il se retrouve trop souvent au banc des pénalités. Il est beaucoup plus utile sur la glace", fait valoir l'adjoint de Michel Therrien.
Souray craint en effet qu'un excès de robustesse le conduira directement au "cachot".
"Je veux être combatif mais pas au risque d'être puni", dit-il.
Souray devra toutefois améliorer son jeu car l'équipe mise sur deux défenseurs recrues - Stéphane Robidas, Matthieu Descôteaux - à la ligne bleue.
"Les derniers matchs ne sont pas un bon indicateur de ma valeur, assure-t-il. J'aime le défi que représente le fait d'affronter le meilleur trio de l'adversaire. Mais pour mieux jouer, il n'y a pas de recette miracle. Il n'y a que le travail. J'espère seulement que le vent va tourner au cours du week-end."
Souray semble plus à l'aise lorsqu'il forme un duo avec Stéphane Robidas. Celui-ci fait toujours une bonne lecture du jeu et il est rarement hors position. Souray a d'ailleurs mieux joué lorsqu'il a été jumelé à Robidas durant la troisième période du match de mercredi face aux Canucks de Vancouver.
Souray a disputé 50 matchs dans l'uniforme du Canadien. Il a marqué cinq buts et récolté deux passes. Il a aussi écopé 107 minutes de pénalités.