"J'étais certain à 100 pour cent de me lier au Canadien"
Detroit Red Wings mercredi, 22 août 2001. 21:54 vendredi, 13 déc. 2024. 12:38
MONTREAL (PC) - Brett Hull a sérieusement envisagé de venir jouer à Montréal. C'est ce qu'il a déclaré à une station de radio de Vancouver. "Il y a environ deux semaines", a-t-il raconté, "lorsque Detroit n'était plus dans le portrait (temporairement), j'étais fermement engagé - j'avais en tête - de signer avec le Canadien de Montréal.
"J'ai appelé Mike (Barnett, son agent) un après-midi et j'étais certain à 100 pour cent de me lier au Canadien. Mais les négociations n'ont jamais progressé à partir de ce moment.
"D'autres équipes sont arrivées dans le portrait et les choses ont changé."
André Savard ne tient pas rigueur à Hull d'avoir choisi Detroit même si le directeur général du Canadien a confirmé que son offre était bel et bien de 10 millions $US pour deux ans, soit environ un million $ de plus que ce que le joueur autonome sans restriction aurait accepté pour poursuivre sa carrière avec les Red Wings.
Savard ne croit pas non plus que Hull et Barnett se soient servi du Canadien uniquement pour faire monter les enchères. Les Rangers de New York auraient également été prêts à offrir 10 millions $ à l'ancien joueur des Stars de Dallas.
"C'est ça le marché des agents libres", a constaté Savard. "Tu discutes avec plusieurs équipes et tu choisis. Si on n'avait pas voulu faire la même chose, on n'aurait pas eu Yanic Perreault et Joé Juneau."
Plusieurs facteurs, selon Savard, peuvent expliquer le choix de Hull.
"Premièrement", croit-il, "il y a la situation familiale. Ses enfants vivent au Minnesota (avec leur mère) et c'est plus près de Detroit.
"Puis il a toujours joué dans l'ouest. Et il va avoir l'occasion de jouer contre Dallas..."
Savard n'a pas nié que le fait que les Red Wings aient une bien meilleure équipe que le Canadien depuis plusieurs années a aussi pu compter.
"Quand t'es agent libre, tu pèses le pour et le contre. Il y a des critères importants. Et il faut aussi que tu aies des résultats."
Savard estime que le clan de Hull "avait l'air sérieux" lors des négociations avec le Canadien.
A moins que..."
Avec l'engagement de Hull, c'est la fin de la course aux joueurs autonomes pour Savard et ses collègues. L'édition 2001-02 du Canadien devrait donc être composée à partir des éléments actuels.
"A moins", comme dit Savard, "que quelqu'un m'appelle pour me faire une offre que je peux pas refuser". Mais lui n'est plus à la chasse, a-t-il confirmé.
Savard peut se vanter d'avoir ajouté quatre joueurs d'expérience à sa formation, Perreault, Juneau ainsi qu'Andreas Dackell et Stéphane Quintal, sans avoir à céder aucun joueur en retour, les deux derniers n'ayant coûté que des choix de quatrième et septième ronde.
Son équipe est améliorée, mais elle n'est pas la seule, convient-il.
"D'autres équipes se sont améliorées et d'autres n'ont pas bougé (du moins pour la peine). Nous, on fait partie des équipes améliorées."
"J'ai appelé Mike (Barnett, son agent) un après-midi et j'étais certain à 100 pour cent de me lier au Canadien. Mais les négociations n'ont jamais progressé à partir de ce moment.
"D'autres équipes sont arrivées dans le portrait et les choses ont changé."
André Savard ne tient pas rigueur à Hull d'avoir choisi Detroit même si le directeur général du Canadien a confirmé que son offre était bel et bien de 10 millions $US pour deux ans, soit environ un million $ de plus que ce que le joueur autonome sans restriction aurait accepté pour poursuivre sa carrière avec les Red Wings.
Savard ne croit pas non plus que Hull et Barnett se soient servi du Canadien uniquement pour faire monter les enchères. Les Rangers de New York auraient également été prêts à offrir 10 millions $ à l'ancien joueur des Stars de Dallas.
"C'est ça le marché des agents libres", a constaté Savard. "Tu discutes avec plusieurs équipes et tu choisis. Si on n'avait pas voulu faire la même chose, on n'aurait pas eu Yanic Perreault et Joé Juneau."
Plusieurs facteurs, selon Savard, peuvent expliquer le choix de Hull.
"Premièrement", croit-il, "il y a la situation familiale. Ses enfants vivent au Minnesota (avec leur mère) et c'est plus près de Detroit.
"Puis il a toujours joué dans l'ouest. Et il va avoir l'occasion de jouer contre Dallas..."
Savard n'a pas nié que le fait que les Red Wings aient une bien meilleure équipe que le Canadien depuis plusieurs années a aussi pu compter.
"Quand t'es agent libre, tu pèses le pour et le contre. Il y a des critères importants. Et il faut aussi que tu aies des résultats."
Savard estime que le clan de Hull "avait l'air sérieux" lors des négociations avec le Canadien.
A moins que..."
Avec l'engagement de Hull, c'est la fin de la course aux joueurs autonomes pour Savard et ses collègues. L'édition 2001-02 du Canadien devrait donc être composée à partir des éléments actuels.
"A moins", comme dit Savard, "que quelqu'un m'appelle pour me faire une offre que je peux pas refuser". Mais lui n'est plus à la chasse, a-t-il confirmé.
Savard peut se vanter d'avoir ajouté quatre joueurs d'expérience à sa formation, Perreault, Juneau ainsi qu'Andreas Dackell et Stéphane Quintal, sans avoir à céder aucun joueur en retour, les deux derniers n'ayant coûté que des choix de quatrième et septième ronde.
Son équipe est améliorée, mais elle n'est pas la seule, convient-il.
"D'autres équipes se sont améliorées et d'autres n'ont pas bougé (du moins pour la peine). Nous, on fait partie des équipes améliorées."