J. Martin n'est pas du tout inquiet
Hockey jeudi, 30 sept. 2010. 23:37 vendredi, 13 déc. 2024. 03:41
MONTRÉAL - Le Canadien était désorganisé et amorphe, jeudi, et il n'a pas pu se racheter grâce aux unités spécialisées, comme il l'a fait souvent la saison dernière. Blanchi en six occasions en supériorité numérique, il a vu les Sabres faire mouche trois fois en huit chances.
Avant jeudi, le CH occupait le 24e rang de la LNH au chapitre de l'efficacité en supériorité. Son taux de réussite a glissé à huit pour cent (trois-en-37).
La situation ne préoccupe pas l'entraîneur Jacques Martin, à une semaine du début de la saison régulière.
"Nous n'avons pas encore eu nos deux unités ensemble dans les six matchs que nous avons joués, a-t-il souligné, au terme de la défaite de jeudi. La saison dernière, la principale raison de nos succès en supériorité, c'était la lutte que se livraient nos deux unités - celles de Tomas Plekanec et de Scott Gomez."
Martin a passé sous silence la solide contribution qu'a apportée le défenseur Marc-André Bergeron afin de permettre à l'équipe d'afficher le meilleur jeu de puissance de la LNH.
Or, depuis le début du camp, aucun défenseur n'est parvenu à faire oublier le départ du Trifluvien à la frappe du tonerre.
Le jeune Yannick Weber et le vétéran Jaroslav Spacek ne sont pas du même calibre. Le jeune P.K. Subban est talentueux, mais il manque de millage. Vivement le retour au jeu d'Andrei Markov!
"Les unités spéciales jouent un rôle important en saison régulière, comme on a pu le constater ce soir, a souligné l'entraîneur. Nous avons de la préparation à faire parce que nous devrons être meilleurs."
Chez les joueurs, on tient un discours semblable à celui de l'entraîneur. Mathieu Darche a aussi avancé que le jeu de puissance aura plus de mordant quand les deux unités seront de la partie.
"Ça ne m'inquiète aucunement", a-t-il dit.
Le défenseur P.K. Subban a parlé d'une cohésion qui reste à trouver.
"C'est souvent une affaire de bond favorable par-ci ou par-là. Nous devons continuer de travailler ensemble afin de créer une meilleure synergie. Ça va venir avec le temps."
Le manque d'effort de l'équipe, jeudi, était une source de préoccupation plus importante pour le vétéran Darche.
"Ce n'est pas le moment de prendre de mauvaises habitudes. On ne peut pas penser que nous n'aurons qu'à peser sur l'interrupteur au premier match de la saison pour se mettre en marche.
"Les Sabres ont affiché plus d'intensité que nous et ils étaient continuellement les premiers sur la rondelle", a-t-il résumé.
Le défenseur gatinois Alexandre Picard, impliqué dans une lutte pour l'obtention d'un poste, s'est dit satisfait de sa performance, malgré tout.
"Ça n'a pas été notre meilleur match collectivement, mais globalement je suis très content de mon jeu. Je suis plus à l'aise à mesure qu'on approche de la saison. Je commence à bien comprendre les stratégies de l'entraîneur et comment mes coéquipiers réagissent dans le feu de l'action."
Le jeune Danois Lars Eller n'avait pas besoin qu'on lui dise que ça ne s'était pas bien passé pour lui.
"On dirait que ça n'a pas bien été pour moi, a-t-il soupiré. Nous avons alterné entre les bonnes et les mauvaises séquences. Les pénalités nous ont fait mal. On ne l'avait tout simplement pas."
Plus positif, Martin a simplement noté que le trio qu'il a pivoté entre Andrei Kostitsyn et Tom Pyatt n'avait pas montré une "bonne chimie".
Avant jeudi, le CH occupait le 24e rang de la LNH au chapitre de l'efficacité en supériorité. Son taux de réussite a glissé à huit pour cent (trois-en-37).
La situation ne préoccupe pas l'entraîneur Jacques Martin, à une semaine du début de la saison régulière.
"Nous n'avons pas encore eu nos deux unités ensemble dans les six matchs que nous avons joués, a-t-il souligné, au terme de la défaite de jeudi. La saison dernière, la principale raison de nos succès en supériorité, c'était la lutte que se livraient nos deux unités - celles de Tomas Plekanec et de Scott Gomez."
Martin a passé sous silence la solide contribution qu'a apportée le défenseur Marc-André Bergeron afin de permettre à l'équipe d'afficher le meilleur jeu de puissance de la LNH.
Or, depuis le début du camp, aucun défenseur n'est parvenu à faire oublier le départ du Trifluvien à la frappe du tonerre.
Le jeune Yannick Weber et le vétéran Jaroslav Spacek ne sont pas du même calibre. Le jeune P.K. Subban est talentueux, mais il manque de millage. Vivement le retour au jeu d'Andrei Markov!
"Les unités spéciales jouent un rôle important en saison régulière, comme on a pu le constater ce soir, a souligné l'entraîneur. Nous avons de la préparation à faire parce que nous devrons être meilleurs."
Chez les joueurs, on tient un discours semblable à celui de l'entraîneur. Mathieu Darche a aussi avancé que le jeu de puissance aura plus de mordant quand les deux unités seront de la partie.
"Ça ne m'inquiète aucunement", a-t-il dit.
Le défenseur P.K. Subban a parlé d'une cohésion qui reste à trouver.
"C'est souvent une affaire de bond favorable par-ci ou par-là. Nous devons continuer de travailler ensemble afin de créer une meilleure synergie. Ça va venir avec le temps."
Le manque d'effort de l'équipe, jeudi, était une source de préoccupation plus importante pour le vétéran Darche.
"Ce n'est pas le moment de prendre de mauvaises habitudes. On ne peut pas penser que nous n'aurons qu'à peser sur l'interrupteur au premier match de la saison pour se mettre en marche.
"Les Sabres ont affiché plus d'intensité que nous et ils étaient continuellement les premiers sur la rondelle", a-t-il résumé.
Le défenseur gatinois Alexandre Picard, impliqué dans une lutte pour l'obtention d'un poste, s'est dit satisfait de sa performance, malgré tout.
"Ça n'a pas été notre meilleur match collectivement, mais globalement je suis très content de mon jeu. Je suis plus à l'aise à mesure qu'on approche de la saison. Je commence à bien comprendre les stratégies de l'entraîneur et comment mes coéquipiers réagissent dans le feu de l'action."
Le jeune Danois Lars Eller n'avait pas besoin qu'on lui dise que ça ne s'était pas bien passé pour lui.
"On dirait que ça n'a pas bien été pour moi, a-t-il soupiré. Nous avons alterné entre les bonnes et les mauvaises séquences. Les pénalités nous ont fait mal. On ne l'avait tout simplement pas."
Plus positif, Martin a simplement noté que le trio qu'il a pivoté entre Andrei Kostitsyn et Tom Pyatt n'avait pas montré une "bonne chimie".