Jacques Martin est satisfait de Picard
Hockey samedi, 5 févr. 2011. 19:51 samedi, 14 déc. 2024. 05:42
MONTRÉAL - Alexandre Picard a relativement bien fait, samedi, à l'occasion de son premier match depuis le 8 janvier. Mais il n'est pas sorti du bois.
Jumelé à Yannick Weber lors des séquences à cinq contre cinq, le défenseur de Gatineau a récolté une aide sur le filet vainqueur de Scott Gomez et présenté un différentiel de plus-1 face aux Rangers de New York. Sauf que rien ne garantit qu'il sera de retour dans la formation en vue du match de dimanche après-midi contre les Devils du New Jersey, au Centre Bell.
Si James Wisniewski est suffisamment remis de sa grippe, celui-ci jouera sans doute dimanche. Car le jeu de puissance du Tricolore a encore été blanchi, en deux occasions cette fois, lors de la rencontre de samedi.
Et Weber n'a rien fait pour mériter qu'on le retire de la formation. Au contraire. Il a même passé 20:21 minutes sur la glace, samedi, soit le troisième plus haut total parmi les défenseurs du Canadien. Il a disputé 3:21 en désavantage numérique.
Les places disponibles demeurent donc rares à la ligne bleue chez les CH, malgré l'absence prolongée d'Andrei Markov et Josh Gorges.
«Il ne se trouvait pas dans une situation facile, a dit Jacques Martin de Picard, après la rencontre de samedi. Il nous a donné une bonne partie. Il a joué selon ses moyens.»
Picard a d'ailleurs reconnu qu'il a peiné à retrouver ses réflexes au cours d'un match âprement disputé, digne d'un match des séries.
«D'habitude, quand tu rates des matchs, ça prend une ou deux périodes pour s'ajuster. Mais là, même en troisième, je sentais que le jeu allait pas mal vite, a-t-il commenté. C'est difficile de rater 10 parties.
«Dix matchs, c'est une période d'un mois, et en plus il y a eu la pause du match des étoiles. Et en un mois, on n'a peut-être eu que trois entraînements complets, où on a vraiment pratiqué les situations à un contre un, trois contre deux des choses qui sont importantes pour un défenseur.
«Et la plupart du temps, je pratiquais avec l'entraîneur adjoint responsable des gardiens (Pierre Groulx) et deux ou trois joueurs. Alors, en tenant compte de tout ça, je suis quand même content de mon match.»
Picard a quand même eu le mérite de calmer les ardeurs de Sean Avery, en lui livrant un combat en première période.
«Premièrement, c'est Sean Avery. Deuxièmement, j'étais par terre alors qu'il avait déjà enlevé ses gants et me rabattait mon casque sur le visage, a déclaré Picard en expliquant pourquoi il a perdu son calme. Il y a une limite à ce que tu peux encaisser avant de te mettre en colère... Sachant quel genre de joueur il est, je ne voulais pas qu'il continue de faire la peste tout au long du match.
«C'était un bon test pour ma forme physique, a ajouté Picard. Je ne suis pas reconnu comme un joueur qui se bat, mais je m'en suis sorti sans égratignure, alors j'imagine que c'est une bonne chose.»
Lors de la séquence qui a mené au premier but du match, Picard a lancé la rondelle vers la bande derrière le filet de Martin Biron. Le disque a ricoché de l'autre côté, vers Gomez.
«Je n'avais pas vu Gomez, mais les bandes à Montréal sont vivantes, et les Rangers faisaient du très bon travail pour bloquer des tirs, a indiqué Picard. Alors j'ai pensé que si je lançais la rondelle très fort sur la bande, peut-être que quelqu'un serait là pour la récupérer. Gomez a fait un beau jeu pour ramener la rondelle devant et marquer.»
Fort de son combat et de sa mention d'aide, il ne manquait qu'un but pour que Picard complète un tour du chapeau «à la Gordie Howe». Il n'y a toutefois jamais songé.
«Pas vraiment, a-t-il répondu en riant. J'aimerais dire que c'était à ma portée, mais je cherchais seulement à me concentrer afin d'aider l'équipe à gagner. Je ne cherchais pas vraiment à marquer un but.»
Gomez: merci à Lappy
De son côté, Gomez a prétendu qu'il a saisi la rondelle et fermé les yeux avant de marquer, estimant avoir profité d'un coup de chance. Il a par ailleurs rendu hommage à Jacques Laperrière, qui a été entraîneur adjoint des Devils à l'époque où il jouait au New Jersey.
«J'avais l'habitude de pratiquer ce jeu-là avec 'Lappy' à l'époque. Je vais devoir l'appeler ou lui envoyer un message-texte pour le remercier, parce que ç'a finalement fonctionné! Chaque matin il me forçait à pratiquer ça... Je le fais maintenant avec Pierre (Groulx).
«J'ai fermé les yeux et au début, je croyais que j'avais frappé la bouteille d'eau par l'autre côté du but», a encore décrit Gomez, qui a toujours le mot pour rire quand les choses vont bien.
«J'ai été chanceux, mais je vais le prendre, a-t-il ajouté. Les gars doivent être jaloux parce qu'à chaque fois que je marque, ils refusent de me donner du mérite. J'attends encore ce but marqué dans la lucarne au moyen d'un tir sur réception, mais encore là, je suis sûr qu'un de mes coéquipiers va prétendre que c'est rentré dans le filet parce que ç'a été dévié par quelqu'un.»
Jumelé à Yannick Weber lors des séquences à cinq contre cinq, le défenseur de Gatineau a récolté une aide sur le filet vainqueur de Scott Gomez et présenté un différentiel de plus-1 face aux Rangers de New York. Sauf que rien ne garantit qu'il sera de retour dans la formation en vue du match de dimanche après-midi contre les Devils du New Jersey, au Centre Bell.
Si James Wisniewski est suffisamment remis de sa grippe, celui-ci jouera sans doute dimanche. Car le jeu de puissance du Tricolore a encore été blanchi, en deux occasions cette fois, lors de la rencontre de samedi.
Et Weber n'a rien fait pour mériter qu'on le retire de la formation. Au contraire. Il a même passé 20:21 minutes sur la glace, samedi, soit le troisième plus haut total parmi les défenseurs du Canadien. Il a disputé 3:21 en désavantage numérique.
Les places disponibles demeurent donc rares à la ligne bleue chez les CH, malgré l'absence prolongée d'Andrei Markov et Josh Gorges.
«Il ne se trouvait pas dans une situation facile, a dit Jacques Martin de Picard, après la rencontre de samedi. Il nous a donné une bonne partie. Il a joué selon ses moyens.»
Picard a d'ailleurs reconnu qu'il a peiné à retrouver ses réflexes au cours d'un match âprement disputé, digne d'un match des séries.
«D'habitude, quand tu rates des matchs, ça prend une ou deux périodes pour s'ajuster. Mais là, même en troisième, je sentais que le jeu allait pas mal vite, a-t-il commenté. C'est difficile de rater 10 parties.
«Dix matchs, c'est une période d'un mois, et en plus il y a eu la pause du match des étoiles. Et en un mois, on n'a peut-être eu que trois entraînements complets, où on a vraiment pratiqué les situations à un contre un, trois contre deux des choses qui sont importantes pour un défenseur.
«Et la plupart du temps, je pratiquais avec l'entraîneur adjoint responsable des gardiens (Pierre Groulx) et deux ou trois joueurs. Alors, en tenant compte de tout ça, je suis quand même content de mon match.»
Picard a quand même eu le mérite de calmer les ardeurs de Sean Avery, en lui livrant un combat en première période.
«Premièrement, c'est Sean Avery. Deuxièmement, j'étais par terre alors qu'il avait déjà enlevé ses gants et me rabattait mon casque sur le visage, a déclaré Picard en expliquant pourquoi il a perdu son calme. Il y a une limite à ce que tu peux encaisser avant de te mettre en colère... Sachant quel genre de joueur il est, je ne voulais pas qu'il continue de faire la peste tout au long du match.
«C'était un bon test pour ma forme physique, a ajouté Picard. Je ne suis pas reconnu comme un joueur qui se bat, mais je m'en suis sorti sans égratignure, alors j'imagine que c'est une bonne chose.»
Lors de la séquence qui a mené au premier but du match, Picard a lancé la rondelle vers la bande derrière le filet de Martin Biron. Le disque a ricoché de l'autre côté, vers Gomez.
«Je n'avais pas vu Gomez, mais les bandes à Montréal sont vivantes, et les Rangers faisaient du très bon travail pour bloquer des tirs, a indiqué Picard. Alors j'ai pensé que si je lançais la rondelle très fort sur la bande, peut-être que quelqu'un serait là pour la récupérer. Gomez a fait un beau jeu pour ramener la rondelle devant et marquer.»
Fort de son combat et de sa mention d'aide, il ne manquait qu'un but pour que Picard complète un tour du chapeau «à la Gordie Howe». Il n'y a toutefois jamais songé.
«Pas vraiment, a-t-il répondu en riant. J'aimerais dire que c'était à ma portée, mais je cherchais seulement à me concentrer afin d'aider l'équipe à gagner. Je ne cherchais pas vraiment à marquer un but.»
Gomez: merci à Lappy
De son côté, Gomez a prétendu qu'il a saisi la rondelle et fermé les yeux avant de marquer, estimant avoir profité d'un coup de chance. Il a par ailleurs rendu hommage à Jacques Laperrière, qui a été entraîneur adjoint des Devils à l'époque où il jouait au New Jersey.
«J'avais l'habitude de pratiquer ce jeu-là avec 'Lappy' à l'époque. Je vais devoir l'appeler ou lui envoyer un message-texte pour le remercier, parce que ç'a finalement fonctionné! Chaque matin il me forçait à pratiquer ça... Je le fais maintenant avec Pierre (Groulx).
«J'ai fermé les yeux et au début, je croyais que j'avais frappé la bouteille d'eau par l'autre côté du but», a encore décrit Gomez, qui a toujours le mot pour rire quand les choses vont bien.
«J'ai été chanceux, mais je vais le prendre, a-t-il ajouté. Les gars doivent être jaloux parce qu'à chaque fois que je marque, ils refusent de me donner du mérite. J'attends encore ce but marqué dans la lucarne au moyen d'un tir sur réception, mais encore là, je suis sûr qu'un de mes coéquipiers va prétendre que c'est rentré dans le filet parce que ç'a été dévié par quelqu'un.»