Jaroslav Spacek ne fait pas le voyage
Hockey mercredi, 16 févr. 2011. 11:46 samedi, 14 déc. 2024. 04:01
BROSSARD, Qc - Le Canadien a quitté vers l'Ouest canadien sans le défenseur Jaroslav Spacek, qui était sensé faire le voyage. Spacek, qui souffre d'une blessure au bas du corps, ne peut pas patiner.
L'entraîneur Jacques Martin n'a toutefois pas écarté la possibilité qu'il rejoigne le groupe en cours de route.
Le géant Hal Gill, absent des trois derniers matchs en raison d'une blessure au bas du corps, et l'ailier Michael Cammalleri, blessé à l'épaule gauche depuis le 18 janvier, ont accompagné l'équipe.
Martin a dit s'attendre à ce que les deux vétérans renouent avec l'action au cours du voyage, à Calgary ou à Vancouver.
Le jeune Brendon Nash devrait donc rejouer, jeudi, après avoir fait ses débuts dans la LNH contre les Sabres.
«Je réalise difficilement ce qui m'arrive. Mardi, dans le taxi qui m'amenait au Centre Bell, je me pinçais pour voir si je ne rêvais pas.»
Il y a un an à peine, Nash complétait sa carrière dans les rangs universitaires américains, à Cornell, et il était sans contrat, n'ayant jamais été repêché. Le Canadien l'a engagé en mars et Nash avait fait bonne impression au dernier camp d'entraînement, avant d'être cédé à Hamilton.
Ce premier rappel des ligues mineures ne pouvait pas mieux tomber pour le jeune homme natif de Kamloops, en Colombie-Britannique, qui retrouvera sa famille dans l'Ouest.
Gill résiste
Gill, lui, a des fourmis dans les jambes, compte tenu que l'équipe est en manque de vétérans défenseurs.
«C'est dur de résister à la tentation de ne pas hâter mon retour, a admis l'Américain. Je ne dois pas me laisser influencer et m'en remettre plutôt au bon jugement du personnel médical. Mais c'est dans la nature humaine de vouloir revenir au jeu le plus rapidement possible. Et qu'on le veuille ou non, l'absence de plusieurs défenseurs blessés est un facteur incitatif pour moi.»
Un premier match important
Le Canadien a pris la route habité de l'intention ferme de ne pas échapper de point bêtement comme ça lui est arrivé, la veille, face aux Sabres de Buffalo.
L'aspect positif de la défaite de 3-2 encaissée aux tirs de barrage, mardi, c'est qu'on ne prendra pas les Oilers d'Edmonton à la légère, jeudi.
Le Tricolore n'est pas équipé pour regarder le moindre adversaire de haut, surtout amoché comme il l'est dans le moment. Pas même la pire équipe de la LNH.
Martin et les quelques joueurs qui se sont présentés devant la presse, avant le départ de l'équipe de Brossard, ont tous ciblé ce premier arrêt dans l'Ouest canadien.
«Des trois équipes que nous affronterons, les Oilers sont les seuls qui nous ont vaincus, a souligné Martin. Nous avons gagné contre les Canucks de Vancouver (2-0) et les Flames de Calgary (5-4), en surtemps, mais nous avons perdu face aux Oilers (4-3), également en prolongation.
«La concentration devra y être contre une jeune équipe qui connaît du succès. Les Oilers ont trois trios qui fonctionnent bien. C'est un gros match pour nous.»
Du succès? Holà, Martin exagère quelque peu. Les Oilers (17-32-8) montrent une fiche de 3-7 dans leurs 10 dernières sorties. Ils sont capables du meilleur et du pire. Oui, ils l'ont emporté 4-1, mardi, contre les Stars de Dallas. Mais dimanche ils s'étaient inclinés 4-0 face aux Ducks de Anaheim, dans un match au cours duquel ils n'ont obtenu que 12 lancers.
Là où l'entraîneur ne charrie pas, c'est quand il parle d'un match important. Dans les faits, le Canadien pourrait trouver le voyage long s'il n'engrange pas deux points d'entrée de jeu. Parce que les Flames et les Canucks, eux, connaissent véritablement du succès. Les Flames ont un dossier de 7-1-2 dans leurs 10 derniers matchs et les Canucks affichent un rendement de 8-2.
Après Edmonton, le Tricolore se mesurera aux Flames, dimanche, dans le cadre de la Classique Héritage disputée en plein air au stade McMahon. Il complètera sa virée à Vancouver, mardi.
«Le match contre les Oilers est celui sur lequel on doit se concentrer et qu'on se doit d'aller chercher», a résumé Martin.
Le gardien Carey Price a fait la même analyse, tout en soulignant aussi les excellentes séquences que les Flames et les Canucks traversent.
«La lutte est serrée en tête de notre section, a-t-il noté. Nous devons nous rendre à Edmonton et essayer fort de récolter les deux points.»
L'entraîneur Jacques Martin n'a toutefois pas écarté la possibilité qu'il rejoigne le groupe en cours de route.
Le géant Hal Gill, absent des trois derniers matchs en raison d'une blessure au bas du corps, et l'ailier Michael Cammalleri, blessé à l'épaule gauche depuis le 18 janvier, ont accompagné l'équipe.
Martin a dit s'attendre à ce que les deux vétérans renouent avec l'action au cours du voyage, à Calgary ou à Vancouver.
Le jeune Brendon Nash devrait donc rejouer, jeudi, après avoir fait ses débuts dans la LNH contre les Sabres.
«Je réalise difficilement ce qui m'arrive. Mardi, dans le taxi qui m'amenait au Centre Bell, je me pinçais pour voir si je ne rêvais pas.»
Il y a un an à peine, Nash complétait sa carrière dans les rangs universitaires américains, à Cornell, et il était sans contrat, n'ayant jamais été repêché. Le Canadien l'a engagé en mars et Nash avait fait bonne impression au dernier camp d'entraînement, avant d'être cédé à Hamilton.
Ce premier rappel des ligues mineures ne pouvait pas mieux tomber pour le jeune homme natif de Kamloops, en Colombie-Britannique, qui retrouvera sa famille dans l'Ouest.
Gill résiste
Gill, lui, a des fourmis dans les jambes, compte tenu que l'équipe est en manque de vétérans défenseurs.
«C'est dur de résister à la tentation de ne pas hâter mon retour, a admis l'Américain. Je ne dois pas me laisser influencer et m'en remettre plutôt au bon jugement du personnel médical. Mais c'est dans la nature humaine de vouloir revenir au jeu le plus rapidement possible. Et qu'on le veuille ou non, l'absence de plusieurs défenseurs blessés est un facteur incitatif pour moi.»
Un premier match important
Le Canadien a pris la route habité de l'intention ferme de ne pas échapper de point bêtement comme ça lui est arrivé, la veille, face aux Sabres de Buffalo.
L'aspect positif de la défaite de 3-2 encaissée aux tirs de barrage, mardi, c'est qu'on ne prendra pas les Oilers d'Edmonton à la légère, jeudi.
Le Tricolore n'est pas équipé pour regarder le moindre adversaire de haut, surtout amoché comme il l'est dans le moment. Pas même la pire équipe de la LNH.
Martin et les quelques joueurs qui se sont présentés devant la presse, avant le départ de l'équipe de Brossard, ont tous ciblé ce premier arrêt dans l'Ouest canadien.
«Des trois équipes que nous affronterons, les Oilers sont les seuls qui nous ont vaincus, a souligné Martin. Nous avons gagné contre les Canucks de Vancouver (2-0) et les Flames de Calgary (5-4), en surtemps, mais nous avons perdu face aux Oilers (4-3), également en prolongation.
«La concentration devra y être contre une jeune équipe qui connaît du succès. Les Oilers ont trois trios qui fonctionnent bien. C'est un gros match pour nous.»
Du succès? Holà, Martin exagère quelque peu. Les Oilers (17-32-8) montrent une fiche de 3-7 dans leurs 10 dernières sorties. Ils sont capables du meilleur et du pire. Oui, ils l'ont emporté 4-1, mardi, contre les Stars de Dallas. Mais dimanche ils s'étaient inclinés 4-0 face aux Ducks de Anaheim, dans un match au cours duquel ils n'ont obtenu que 12 lancers.
Là où l'entraîneur ne charrie pas, c'est quand il parle d'un match important. Dans les faits, le Canadien pourrait trouver le voyage long s'il n'engrange pas deux points d'entrée de jeu. Parce que les Flames et les Canucks, eux, connaissent véritablement du succès. Les Flames ont un dossier de 7-1-2 dans leurs 10 derniers matchs et les Canucks affichent un rendement de 8-2.
Après Edmonton, le Tricolore se mesurera aux Flames, dimanche, dans le cadre de la Classique Héritage disputée en plein air au stade McMahon. Il complètera sa virée à Vancouver, mardi.
«Le match contre les Oilers est celui sur lequel on doit se concentrer et qu'on se doit d'aller chercher», a résumé Martin.
Le gardien Carey Price a fait la même analyse, tout en soulignant aussi les excellentes séquences que les Flames et les Canucks traversent.
«La lutte est serrée en tête de notre section, a-t-il noté. Nous devons nous rendre à Edmonton et essayer fort de récolter les deux points.»