Le 25 juin restera à jamais gravé dans la mémoire de Jarred Tinordi. Le défenseur de six pieds six pouces et 204 livres avait des doutes lorsque le Canadien a transigé, mais il avoue que ça a été un soulagement quand il a entendu son nom.

« Mes souvenirs sont vagues. Je me souviens quand Montréal a transigé, j'étais sur le bout de mon siège », explique Tinordi. « Ensuite, je ne me rappelle plus de rien. »

C'est un défenseur à caractère défensif qui tentera de percer la formation du Tricolore au cours des prochaines années. L'ancien du programme de développement américain dit affectionner le style de jeu de Chris Pronger et compare son travail à celui du joueur étoile.

« J'aime jouer physiquement », explique Tinordi. « Je ne cède pas beaucoup d'espace devant le but et dans les coins. « Je fais également une bonne première passe. »

Tinordi, qui hésitait entre la Ligue de l'Ontario et les rangs universitaires américains, a maintenant pris sa décision, il poursuivra sa carrière aux États-Unis avec l'Université Notre Dame.

De bons conseils pour Brunelle

Ignoré par toutes les équipes de la Ligue nationale de hockey, Jonathan Brunelle vit tout de même un rêve de jeunesse au camp de développement du Canadien.

L'ailier gauche des Voltigeurs de Drummondville de la Ligue de hockey junior majeur du Québec était nerveux avant le début du camp, mais il a su trouver les bonnes personnes pour le conseiller.

« J'en ai parlé à des gars comme Gabriel Dumont et Philippe Lefebvre », indique Brunelle. « Ces gars-là ont fait le camp l'an dernier et ils m'ont donné de bons conseils. »

Le moment de vérité pour Brisebois

Parmi les autres joueurs invités au camp, notons le neveu de notre collègue à RDS Denis Casavant, François Brisebois.

L'attaquant âgé de 22 ans étudie présentement en médecine à l'Université Colgate dans l'État de New York.

Brisebois entamera sa quatrième saison dans les rangs universitaires et confie que c'est maintenant ou jamais s'il veut faire carrière au hockey.

« Tu peux avoir une carrière de médecin à 40 ans, mais pas de hockey à cet âge-là », mentionne Brisebois. « Si ça ne marche pas, j'ai un bon plan de rechange. Il ne me reste qu'un an et je dois connaître une bonne saison. »

*D'après un reportage de Martin Leclerc