"Je dois impressionner la direction"
Hockey samedi, 12 janv. 2002. 20:24 mercredi, 11 déc. 2024. 09:55
(PC)-Francis Bouillon vient d'être rappelé des Citadelles de Québec pour la deuxième fois de la saison. En novembre, il n'avait joué qu'un match avant d'être retourné dans la Ligue américaine. Cette fois, le défenseur âgé de 26 ans veut profiter de l'absence de Sheldon Souray et de Patrick Traverse pour démontrer que sa place est dans la Ligue nationale.
«Je dois impressionner la direction, a-t-il dit à son arrivée à l'hôtel où loge le Canadien. Je dois patiner, créer des choses en attaque, prendre des risques à l'occasion. Il faut absolument que je ressorte, que je me démarque.»
On se souviendra que Bouillon a créé une belle impression à sa première saison à Montréal en 1999-2000. Il avait alors marqué trois buts et récolté 13 passes en 74 matchs. Mais la saison dernière, il n'a pris part qu'à 29 rencontres en raison d'une fracture à une main et une entorse à une cheville. Cette année, il n'a même pas survécu au camp d'entraînement, le Canadien le cédant aux Citadelles dès le mois de septembre.
«Mon orgueil en a pris un coup, a-t-il admis. J'avais goûté à toutes les belles choses de la Ligue nationale et je me retrouvais dans les mineures. Mais dans le fond, je m'y attendais un peu. J'étais le huitième défenseur du Canadien et le seul avec un contrat qui comportait une clause de la Ligue américaine. Ca fait quand même réfléchir, surtout que je commence à prendre de l'âge et qu'il y a des jeunes qui poussent.»
Un style offensif
Bouillon a entrepris la saison à Québec sans trop de conviction. «Je me contentais de faire des jeux simples et de petites sorties de zone comme dans la Ligue nationale. Je ne prenais jamais de risque de peur de commettre des erreurs.»
«Puis inconsciemment, je suis revenu à mon style de la Ligue américaine. J'ai recommencé à appuyer l'attaque et à être plus offensif. Comme je l'avais fait durant ma saison à Fredericton où j'avais été le meilleur défenseur offensif (19-36-55) de la ligue.»
Ce changement a donné de bons résultats. Au moment de son rappel, Bouillon présentait un dossier de 8-14-22 en 38 matchs. «J'ai décidé de garder le même style dans la Ligue nationale», a-t-il promis avant d'affronter les Maple Leafs de Toronto au Air Canada Center.
La relève
Le rappel de Bouillon a permis d'avoir des nouvelles fraîches des Citadelles. Selon lui, les jeunes de l'organisation progressent bien et ils seront dans la Ligue nationale avant longtemps. C'est déjà le cas de Marcel Hossa qui participait samedi soir à son deuxième match dans l'uniforme du Canadien.
«Il est très fort physiquement. Il sort presque toujours des coins de patinoire avec la rondelle. Il me fait beaucoup penser à son frère Marian (des Sénateurs d'Ottawa).»
Bouillon se dit également impressionné par le jeu de Ron Hainsey, son partenaire à la ligne bleue des Citadelles. «Il est incroyable, dit-il au sujet du premier choix du Canadien en 2000. C'est certain qu'il va jouer dans la Ligue nationale.»
Bouillon a aussi loué le jeu de Mathieu Garon et d'Éric Chouinard. «Garon a un gros mot à dire dans les succès de l'équipe. Il nous tient toujours dans le match.» Et Chouinard? «Il jouait très bien avant d'être blessé. Il joue avec confiance et il s'implique physiquement.»
«Je dois impressionner la direction, a-t-il dit à son arrivée à l'hôtel où loge le Canadien. Je dois patiner, créer des choses en attaque, prendre des risques à l'occasion. Il faut absolument que je ressorte, que je me démarque.»
On se souviendra que Bouillon a créé une belle impression à sa première saison à Montréal en 1999-2000. Il avait alors marqué trois buts et récolté 13 passes en 74 matchs. Mais la saison dernière, il n'a pris part qu'à 29 rencontres en raison d'une fracture à une main et une entorse à une cheville. Cette année, il n'a même pas survécu au camp d'entraînement, le Canadien le cédant aux Citadelles dès le mois de septembre.
«Mon orgueil en a pris un coup, a-t-il admis. J'avais goûté à toutes les belles choses de la Ligue nationale et je me retrouvais dans les mineures. Mais dans le fond, je m'y attendais un peu. J'étais le huitième défenseur du Canadien et le seul avec un contrat qui comportait une clause de la Ligue américaine. Ca fait quand même réfléchir, surtout que je commence à prendre de l'âge et qu'il y a des jeunes qui poussent.»
Un style offensif
Bouillon a entrepris la saison à Québec sans trop de conviction. «Je me contentais de faire des jeux simples et de petites sorties de zone comme dans la Ligue nationale. Je ne prenais jamais de risque de peur de commettre des erreurs.»
«Puis inconsciemment, je suis revenu à mon style de la Ligue américaine. J'ai recommencé à appuyer l'attaque et à être plus offensif. Comme je l'avais fait durant ma saison à Fredericton où j'avais été le meilleur défenseur offensif (19-36-55) de la ligue.»
Ce changement a donné de bons résultats. Au moment de son rappel, Bouillon présentait un dossier de 8-14-22 en 38 matchs. «J'ai décidé de garder le même style dans la Ligue nationale», a-t-il promis avant d'affronter les Maple Leafs de Toronto au Air Canada Center.
La relève
Le rappel de Bouillon a permis d'avoir des nouvelles fraîches des Citadelles. Selon lui, les jeunes de l'organisation progressent bien et ils seront dans la Ligue nationale avant longtemps. C'est déjà le cas de Marcel Hossa qui participait samedi soir à son deuxième match dans l'uniforme du Canadien.
«Il est très fort physiquement. Il sort presque toujours des coins de patinoire avec la rondelle. Il me fait beaucoup penser à son frère Marian (des Sénateurs d'Ottawa).»
Bouillon se dit également impressionné par le jeu de Ron Hainsey, son partenaire à la ligne bleue des Citadelles. «Il est incroyable, dit-il au sujet du premier choix du Canadien en 2000. C'est certain qu'il va jouer dans la Ligue nationale.»
Bouillon a aussi loué le jeu de Mathieu Garon et d'Éric Chouinard. «Garon a un gros mot à dire dans les succès de l'équipe. Il nous tient toujours dans le match.» Et Chouinard? «Il jouait très bien avant d'être blessé. Il joue avec confiance et il s'implique physiquement.»