"Je n'ai jamais voulu quitter Washington"
Washington Capitals vendredi, 16 févr. 2001. 17:32 vendredi, 13 déc. 2024. 14:11
MONTREAL (PC) - Peter Bondra et les Capitals de Washington sont venus à un cheveu de se séparer. Le divorce, finalement, n'a jamais été prononcé malgré les nombreuses rumeurs ayant circulé ces derniers mois. L'attaquant des Capitals a conclu récemment une entente de quatre ans qui devrait lui permettre de terminer sa carrière entreprise à Washington il y a bientôt 11 ans. Il s'agit d'un contrat d'une valeur de quelque 18 millions$ US, les Capitals détenant l'option des deux dernières saisons.
Bondra a failli venir à Montréal en retour de Dainius Zubrus. Mais sa volonté de tâter le marché des joueurs autonomes a fait avorter la transaction en octobre dernier.
"Je ne voulais pas signer un contrat en début de saison, explique-t-il. Je venais d'avoir une année difficile - seulement 21 buts - et mon pouvoir de négociations était à son plus bas."
Les Capitals ont cherché à l'échanger mais sans succès. Finalement, le directeur général George McPhee lui a fait une proposition suffisamment alléchante pour qu'il renonce à son statut de joueur autonome.
"Je n'ai jamais voulu quitter Washington, assure-t-il. J'ai trois enfants et ils auraient été déçus de partir. Mais je voulais connaître ma valeur sur le marché. C'est pourquoi je ne voulais pas signer une nouvelle entente tôt en saison."
Deuxième derrière Bure
Le contexte a évolué au cours des dernières semaines. Bondra, un Slovaque né en Ukraine, a débloqué en attaque après une saison 1999-2000 marquée par une blessure au genou gauche et une autre à l'épaule. Avant les matchs de vendredi, il était le deuxième franc-tireur de la Ligue nationale avec 34 buts, soit quatre de moins que le meneur Pavel Bure, des Panthers de la Floride.
"Je suis très heureux du dénouement, dit-il. Vous savez, c'était seulement une question d'affaire. Je pense avoir pris la bonne décision. Cette année sera très riche en joueurs autonomes. Je ne suis pas sûr que j'aurais pu obtenir davantage. Il ne faut pas oublier que j'ai 33 ans, soit deux ans de plus que les joueurs qui deviendront autonomes.
"J'ai aussi été touché par la réaction du public, ajoute-t-il. Je lisais des pancartes sur lesquelles on demandait à la direction de me garder. Même le propriétaire de l'équipe (Ted Lionsis) disait être mon plus grand admirateur."
La confiance de Wilson
L'entraîneur Ron Wilson se félicite de la tournure des événements.
"Son jeu s'était détériorié au cours des dernières années après une saison de 51 buts. Sa production a d'abord chuté à 31 buts, puis à 21. Son temps de glace a évidemment diminué.
"Bondra s'est toutefois présenté au camp en grand forme. Il semblait très motivé malgré la situation. Son engagement envers l'équipe a été total et il a fini par mériter ma confiance comme je pense avoir mérité la sienne."
Bondra a failli venir à Montréal en retour de Dainius Zubrus. Mais sa volonté de tâter le marché des joueurs autonomes a fait avorter la transaction en octobre dernier.
"Je ne voulais pas signer un contrat en début de saison, explique-t-il. Je venais d'avoir une année difficile - seulement 21 buts - et mon pouvoir de négociations était à son plus bas."
Les Capitals ont cherché à l'échanger mais sans succès. Finalement, le directeur général George McPhee lui a fait une proposition suffisamment alléchante pour qu'il renonce à son statut de joueur autonome.
"Je n'ai jamais voulu quitter Washington, assure-t-il. J'ai trois enfants et ils auraient été déçus de partir. Mais je voulais connaître ma valeur sur le marché. C'est pourquoi je ne voulais pas signer une nouvelle entente tôt en saison."
Deuxième derrière Bure
Le contexte a évolué au cours des dernières semaines. Bondra, un Slovaque né en Ukraine, a débloqué en attaque après une saison 1999-2000 marquée par une blessure au genou gauche et une autre à l'épaule. Avant les matchs de vendredi, il était le deuxième franc-tireur de la Ligue nationale avec 34 buts, soit quatre de moins que le meneur Pavel Bure, des Panthers de la Floride.
"Je suis très heureux du dénouement, dit-il. Vous savez, c'était seulement une question d'affaire. Je pense avoir pris la bonne décision. Cette année sera très riche en joueurs autonomes. Je ne suis pas sûr que j'aurais pu obtenir davantage. Il ne faut pas oublier que j'ai 33 ans, soit deux ans de plus que les joueurs qui deviendront autonomes.
"J'ai aussi été touché par la réaction du public, ajoute-t-il. Je lisais des pancartes sur lesquelles on demandait à la direction de me garder. Même le propriétaire de l'équipe (Ted Lionsis) disait être mon plus grand admirateur."
La confiance de Wilson
L'entraîneur Ron Wilson se félicite de la tournure des événements.
"Son jeu s'était détériorié au cours des dernières années après une saison de 51 buts. Sa production a d'abord chuté à 31 buts, puis à 21. Son temps de glace a évidemment diminué.
"Bondra s'est toutefois présenté au camp en grand forme. Il semblait très motivé malgré la situation. Son engagement envers l'équipe a été total et il a fini par mériter ma confiance comme je pense avoir mérité la sienne."