"Je ne suis pas capable de produire"
Hockey jeudi, 5 déc. 2002. 19:13 mercredi, 11 déc. 2024. 05:32
(PC) - Son nom est mentionné dans les rumeurs et un échange est peut-être la meilleure chose qui pourrait arriver à Alex Tanguay.
«Ca fait partie de la business, c'est hors de mon contrôle, mais si ça arrive je ne serai pas déçu», disait-il après l'entraînement de l'Avalanche jeudi, sur le ton d'un joueur qui n'aurait pas de peine à quitter l'organisation qui l'a repêché et élevé.
Tanguay n'a pas dit expressément souhaiter un échange, mais après tout ce qu'il venait de raconter, il faut croire que c'est peut-être ce qui pourrait lui arriver de mieux pour relancer sa saison, voire sa carrière.
«C'est assez pénible, il n'y a pas de cachette, a avoué l'orgueil de Ste-Justine. Je ne suis pas capable de produire, il n'y a rien qui marche, ça fait un an que je suis dans une léthargie.
«L'an passé j'ai été malade (sinusite, migraine), mais là je suis en santé et je n'arrive pas à mieux jouer.
«J'ai eu un bon camp pourtant et les chiffres ne disent pas vraiment tout. J'ai eu des chances même si je n'ai que neuf points (3-6). Mais je ne joue pas aussi bien que je suis capable. Je ne suis pas assez agressif, pas assez constant.»
Tanguay a amassé 51 points comme recrue, à 19-20 ans, puis 77 l'année suivante avant de tomber à 48 en 70 rencontres la saison dernière.
Il a joué une moyenne de 17 minutes par match cette saison, ce qui est fort décent pour un attaquant, mais quand on lui demande s'il a encore la confiance de son entraîneur, Tanguay se contente de répondre que Bob Hartley a un travail à faire. Et il ne savait pas encore avec qui il allait jouer face au Canadien vendredi.
Tanguay ne trouve pas de consolation dans le fait qu'il est loin d'être le seul à en arracher puisque c'est le cas de l'équipe de l'Avalanche en général: «Si un ami se jette en bas d'un pont, tu n'es pas obligé de te jeter toi aussi...»
Quant aux problèmes de l'Avalanche, Tanguay constate: «A Dallas l'an dernier il y avait autant de talent et l'équipe a raté les séries. C'est à nous de nous regarder dans le miroir et de mettre nos bottes de travail.»
Ce qui vaut pour lui-même, évidemment: «Le match contre le Canadien que ma famille et mes amis vont regarder à la télé pourrait être un bon départ», a-t-il dit en tentant de s'encourager.
Le nom de Tanguay a été mentionné dans une rumeur d'échange avec les Bruins qui le verrait accompagner à Boston le défenseur Martin Skoula en retour de l'attaquant Martin Lapointe (et de son riche contrat de 5 millions¥$ par année) et du défenseur Kyle McLaren, toujours sans contrat.
Mais les Bruins, qui dominent l'Association Est et ne sont pas pressés, en voudraient davantage, semble-t-il.
D'un autre côté, Tanguay vient juste d'avoir 23 ans. Mais Pierre Lacroix, le directeur général de l'Avalanche, ne craint pas de bouger quand les choses ne vont pas à son goût et il compte sur plusieurs autres jeunes de la trempe de Milan Hejduk, Radim Vrbata et Vaclav Nedorost.
C'est à suivre.
«Ca fait partie de la business, c'est hors de mon contrôle, mais si ça arrive je ne serai pas déçu», disait-il après l'entraînement de l'Avalanche jeudi, sur le ton d'un joueur qui n'aurait pas de peine à quitter l'organisation qui l'a repêché et élevé.
Tanguay n'a pas dit expressément souhaiter un échange, mais après tout ce qu'il venait de raconter, il faut croire que c'est peut-être ce qui pourrait lui arriver de mieux pour relancer sa saison, voire sa carrière.
«C'est assez pénible, il n'y a pas de cachette, a avoué l'orgueil de Ste-Justine. Je ne suis pas capable de produire, il n'y a rien qui marche, ça fait un an que je suis dans une léthargie.
«L'an passé j'ai été malade (sinusite, migraine), mais là je suis en santé et je n'arrive pas à mieux jouer.
«J'ai eu un bon camp pourtant et les chiffres ne disent pas vraiment tout. J'ai eu des chances même si je n'ai que neuf points (3-6). Mais je ne joue pas aussi bien que je suis capable. Je ne suis pas assez agressif, pas assez constant.»
Tanguay a amassé 51 points comme recrue, à 19-20 ans, puis 77 l'année suivante avant de tomber à 48 en 70 rencontres la saison dernière.
Il a joué une moyenne de 17 minutes par match cette saison, ce qui est fort décent pour un attaquant, mais quand on lui demande s'il a encore la confiance de son entraîneur, Tanguay se contente de répondre que Bob Hartley a un travail à faire. Et il ne savait pas encore avec qui il allait jouer face au Canadien vendredi.
Tanguay ne trouve pas de consolation dans le fait qu'il est loin d'être le seul à en arracher puisque c'est le cas de l'équipe de l'Avalanche en général: «Si un ami se jette en bas d'un pont, tu n'es pas obligé de te jeter toi aussi...»
Quant aux problèmes de l'Avalanche, Tanguay constate: «A Dallas l'an dernier il y avait autant de talent et l'équipe a raté les séries. C'est à nous de nous regarder dans le miroir et de mettre nos bottes de travail.»
Ce qui vaut pour lui-même, évidemment: «Le match contre le Canadien que ma famille et mes amis vont regarder à la télé pourrait être un bon départ», a-t-il dit en tentant de s'encourager.
Le nom de Tanguay a été mentionné dans une rumeur d'échange avec les Bruins qui le verrait accompagner à Boston le défenseur Martin Skoula en retour de l'attaquant Martin Lapointe (et de son riche contrat de 5 millions¥$ par année) et du défenseur Kyle McLaren, toujours sans contrat.
Mais les Bruins, qui dominent l'Association Est et ne sont pas pressés, en voudraient davantage, semble-t-il.
D'un autre côté, Tanguay vient juste d'avoir 23 ans. Mais Pierre Lacroix, le directeur général de l'Avalanche, ne craint pas de bouger quand les choses ne vont pas à son goût et il compte sur plusieurs autres jeunes de la trempe de Milan Hejduk, Radim Vrbata et Vaclav Nedorost.
C'est à suivre.