"Je suis très déçu"
Hockey jeudi, 17 févr. 2005. 17:28 vendredi, 13 déc. 2024. 05:35
OTTAWA (PC) - Le premier ministre Paul Martin et l'ancien gardien de but Ken Dryden se sont dits attristés, jeudi, par l'annulation de la saison 2004-05 de la Ligue nationale de hockey (LNH).
"Comme tous les Canadiens, je suis très déçu", a déclaré M. Martin à l'issue d'une réunion de son cabinet.
"Nous croyions tous qu'ils (les propriétaires et les joueurs) se rapprochaient très sérieusement vers la fin, a-t-il ajouté. Nous avions tous de l'espoir. Je pense que l'important désormais, c'est qu'ils continuent à négocier. Nous avons perdu cette saison-ci, mais nous ne voulons certainement pas perdre la prochaine."
M. Dryden, aujourd'hui ministre du Développement social, a abondé dans le même sens.
"Je me suis senti comme tout le monde: triste", a-t-il confié, sans vouloir faire porter le blâme à une partie plutôt qu'à l'autre.
"Il semble qu'ils aient manqué de temps", a estimé l'ancienne vedette du Canadien. "Si, au lieu de se rapprocher à la 11e heure, ils s'étaient rapprochés à la 10e heure, alors peut-être auraient-ils eu assez de temps pour résoudre le conflit."
Ken Dryden a toutefois mis en garde les joueurs et les propriétaires quant à la patience des amateurs.
"Les amateurs suivent un sport et ils pensent que c'est en raison de leur passion pour ce sport, a-t-il analysé. Mais lorsqu'il y a un lock-out comme celui-ci, ils peuvent découvrir qu'il ne s'agit pas de passion, mais d'une simple habitude. (...) C'est le risque qu'on court avec une grève ou un lock-out. On ne sait vraiment jamais. Les gens passent à autre chose. Ils se trouvent d'autres intérêts. Et vous ne savez pas trop (ce qui arrivera) avant que la saison ne recommence."
"Comme tous les Canadiens, je suis très déçu", a déclaré M. Martin à l'issue d'une réunion de son cabinet.
"Nous croyions tous qu'ils (les propriétaires et les joueurs) se rapprochaient très sérieusement vers la fin, a-t-il ajouté. Nous avions tous de l'espoir. Je pense que l'important désormais, c'est qu'ils continuent à négocier. Nous avons perdu cette saison-ci, mais nous ne voulons certainement pas perdre la prochaine."
M. Dryden, aujourd'hui ministre du Développement social, a abondé dans le même sens.
"Je me suis senti comme tout le monde: triste", a-t-il confié, sans vouloir faire porter le blâme à une partie plutôt qu'à l'autre.
"Il semble qu'ils aient manqué de temps", a estimé l'ancienne vedette du Canadien. "Si, au lieu de se rapprocher à la 11e heure, ils s'étaient rapprochés à la 10e heure, alors peut-être auraient-ils eu assez de temps pour résoudre le conflit."
Ken Dryden a toutefois mis en garde les joueurs et les propriétaires quant à la patience des amateurs.
"Les amateurs suivent un sport et ils pensent que c'est en raison de leur passion pour ce sport, a-t-il analysé. Mais lorsqu'il y a un lock-out comme celui-ci, ils peuvent découvrir qu'il ne s'agit pas de passion, mais d'une simple habitude. (...) C'est le risque qu'on court avec une grève ou un lock-out. On ne sait vraiment jamais. Les gens passent à autre chose. Ils se trouvent d'autres intérêts. Et vous ne savez pas trop (ce qui arrivera) avant que la saison ne recommence."