Gary Bettman peut accuser l'AJLNH et son directeur exécutif, Bob Goodenow, de tous les péchés du monde, il ne peut cependant pas nier que le syndicat des joueurs fait des efforts pour activer les discussions en vue d'une nouvelle convention de travail.

Tout récemment, Goodenow y allait de quelques propositions, notamment au niveau des joueurs de première saison, limitant le salaire à $850,000 bonis inclus, un contraste tout à fait renversant avec les contrats consentis aux joueurs recrues au cours des dernières années.

Le cas Joe Thornton a été la cible de plusieurs critiques au fil des ans et on blâme les Bruins de Boston d'avoir été à l'origine du déséquilibre financier de la Ligue nationale. Thornton et son agent avaient pu soutirer, à l'époque, une entente permettant au joueur de centre de toucher un salaire de base de $850,000 mais on avait aussi camouflé dans cette entente une foule de clauses qui devaient finalement permettre à Thorton de gagner plus de $3 millions par saison.

Cette semaine, à Atlanta, on faisait part des écarts de conduite des propriétaires relativement à leur gestion quotidienne. On citait entre autres l'exemple de Ilya Kovalchuk qui a touché strictement en bonis une somme de plus de $3 millions, l'hiver dernier, portant son salaire pour la saison à $4.26 millions. A ses trois premières saisons dans la Ligue nationale, Kovalchuk a gonflé son compte de banque avec des chèques totalisant $ 14 millions.

D'accord, Kovalchuk est un joueur spectaculaire, il est dynamique, c'est un joueur de concession mais son salaire et celui de Thornton se veulent des points de référence pour les autres athlètes qui, cependant, ne présentent pas les mêmes statistiques. C'est dans un tel contexte que les propriétaires perdent leur contrôle de leur gestion et cela explique en partie pourquoi, aujourd'hui, on crie à tue-tête que le système ne fonctionne pas.

Si le système ne fonctionne pas, c'est justement parce que ce sont les propriétaires qui ne veulent pas qu'il fonctionne. Ils n'ont qu'eux-mêmes à blâmer.

Le dossier Hasek

Dominik Hasek à Ottawa? Le gardien confirme depuis la République Tchèque qu'il ne jouera pas à Detroit, l'an prochain, mais qu'il étudie des offres intéressantes, notamment l'une en provenance d'Ottawa. A moins d'un revirement de dernière minute, Hasek sera devant le filet des Sénateurs l'an prochain. Et Patrick Lalime? Il est clair que le gardien n'a plus vraiment d'avenir dans la capitale fédérale en tout cas, il se retrouve dans la même situation que Paul Martin, dans l'incertitude la plus complète. Mais attention dans le cas de Hasek, il ne faudrait pas croire qu'il sera le gardien d'il y a trois ou quatre ans. Je ne suis pas certain que ce sera un coup fumant de la part de John Muckler. Que reproche-t-on à Lalime? Une contre-performance dans le match ultime face aux Leafs. D'accord. Mais n'avait-il pas été à la hauteur lors des six matches précédents? Ne devrait-on pas regarder du côté de certains vétérans comme Daniel Alfredsson, Radek Bonk et Brian Smolinski pour expliquer la déconfiture des Sénateurs?... Si le vétéran Ron Francis, des Maple Leafs de Toronto, décide d'accrocher les lames, il sera possiblement pressenti par les Penguins de Pittsburgh pour devenir entraîneur adjoint. John Paddock est également sur les rangs…

Au fait qu'arrive-t-il avec Joel Quenneville? New York ou Columbus? J'opte pour les Rangers et je lui souhaite la meilleure des chances. Tous ceux qui sont passés par Manhattan au cours des dernières années se sont cassés " la gueule ". Oh, les Rangers se sont vu refuser la permission par Lou Lamoriello et les Devils du New Jersey, de rencontrer Larry Robinson qui se veut la bouée de sauvetage de l'organisation si jamais Pat Burns ne peut reprendre le boulot…

Le meilleur bagarreur

De la WWF en patins. Imaginez un instant qu'au mois d'août au Minnesota, le promoteur Darryl Walski présentera un important gala de boxe ou de lutte, selon la version qu'on voudra bien lui donner. Les participants? D'anciens hommes forts de la Ligue nationale de hockey et la compétition déterminera qui est le meilleur. Les règles du jeu? Pas très compliqué. Vous devez savoir patiner, vous devez endosser l'uniforme au grand complet et ensuite on vous invite à vous taper dessus.

Parmi les participants, il y a entre autres Serge Roberge et le premier prix sera une bourse de $100,000. Qu'en pense Rob Ray qui a refusé de participer à cette compétition? " Tout à fait stupide! "

Tout à fait d'accord