Koivu et Théodore ont marqué l'année 2002 du Canadien
Hockey mercredi, 25 déc. 2002. 16:51 mercredi, 11 déc. 2024. 13:27
MONTREAL (PC) - Le moins que l'on puisse dire est que l'année 2002 aura été remplie d'émotion chez le Canadien, marquée par la révélation de José Théodore, très improbable gagnant des trophées Vézina et, surtout, Hart, et l'extraordinaire retour de Saku Koivu après sa grave maladie.
Pour couronner le tout, le Canadien a atteint les séries pour la première fois en quatre ans et gagné une deuxième ronde éliminatoire pour la deuxième fois depuis sa conquête de la coupe Stanley en 1993.
Mais il ne fait aucun doute que 2002 a été l'année de Théodore et Koivu, même si les déboires du premier en début de saison 2002-03 peuvent le faire oublier.
Théodore le meilleur
Personne n'aurait pu prédire au début de 2001-02 que Théodore allait remporter le trophée Hart, le plus prestigieux de tous, remis au joueur le plus utile à son équipe. Théodore a obtenu le même nombre de points que Jarome Iginla (un autre finaliste absolument imprévu qui en a arraché en début de saison) de la part des journalistes appelés à voter, mais plus de votes de première place. Les luttes étaient vraiment serrées et le scénario s'est répété pour le trophée Vézina, Théodore étant cette fois préféré à son idole de jeunesse Patrick Roy.
En 2001-02, Théodore (30-24-10) a connu une saison de rêve. Le gardien du Tricolore a affiché une moyenne de 2,11, la quatrième dans la LNH. Son pourcentage d'efficacité de .931 a été le meilleur parmi les gardiens ayant disputé au moins 25 matchs.
Les choses se sont cependant gâchées sur la glace après que Théodore ait signé le plus riche contrat jamais consenti à un joueur du Canadien, soit 16,5 millions $ US pour trois ans, mais le gardien s'est retrouvé dernièrement.
Le petit miracle de Koivu
Koivu, lui, a hérité du trophée Masterton, qui va en théorie au joueur "qui représente le mieux les qualités "de persévérance, esprit sportif et dévouement à son sport", mais qui est presque toujours remis à celui qui a été le plus éprouvé par la vie.
Personne n'a critiqué ce choix.
On avait appris le 7 février que le capitaine du Canadien était en rémission de son cancer de l'abdomen.
Et le 9 avril, sept mois après avoir su qu'il souffrait de cette terrible maladie qui l'a forcé à subir des traitements de chimiothérapie, Koivu effectuait son retour au jeu pour disputer les trois derniers matchs de la saison régulière, obtenant deux aides dès son deuxième.
Le diable d'homme a non seulement inspiré son équipe qui a arraché le huitième rang de justesse en fin de saison avant d'éliminer les Bruins de Boston, détenteurs du premier rang de l'Association de l'Est, il a aussi dominé les compteurs de son équipe en séries avec un total de 10 points, à égalité avec le vétéran Doug Gilmour, qui a fait ravaler leurs paroles à ses détracteurs en deuxième moitié de saison, et Donald Audette, un autre revenant qui avait raté 49 matchs à cause d'une très grave blessure à l'avant-bras. Richard Zednik les aurait cependant tous devancés s'il n'avait pas été victime d'une commotion cérébrale après avoir été assommé par Kyle McLaren, puisqu'il avait déjà huit points en quatre matchs.
Malgré toutes ces bonnes nouvelles, la saison s'est terminée en queue-de-poisson pour le Canadien, humilié 8-2 sur sa propre patinoire par les Hurricanes de la Caroline.
2002-03
André Savard a voulu ajouter de la profondeur au cours de l'été en faisant l'acquisition des vétérans Mariusz Czerkawski et Randy McKay pour palier le grand nombre de blessés auxquels on était habitué. Mais le Canadien a été épargné pour la première fois depuis longtemps (sauf Sheldon Souray, opéré à répétition) et on s'est retrouvé avec trop d'attaquants et des joueurs malheureux.
Mais les choses se sont replacées dernièrement et le Canadien a 38 points au classement, deux de plus que l'an dernier à la même étape.
Bien parti pour améliorer son record personnel une troisième fois de suite, Yanic Perreault continue d'être le meilleur compteur, à égalité avec Koivu. Perreault dominait aussi à Noël avec 17 buts, un de plus que Zednik. A la défense, Andrei Markov s'est avéré une belle révélation.
Gilmour, qui s'est ressaisi plus vite que la saison dernière, a disputé en 2002 son 1400e match dans la LNH et obtenu son 1400e point, le 16 décembre à Ottawa.
Pour mémoire, Brian Savage, Patrick Poulin, Stéphane Robidas, Shaun Van Allen, Craig Simpson, Stéphane Fiset et Sergei Berezin, qui avait été obtenu de Phoenix en retour de Savage, sont les joueurs qui ont quitté l'organisation depuis le 1er janvier (Gino Odjick est inactif depuis une commotion cérébrale subie en s'entraînant au cours de l'été). Berezin aura laissé sa marque puisqu'il a marqué le 10 000e but de l'histoire du Canadien à son deuxième match avec l'équipe, le 27 janvier.
Outre Czerkawski et McKay, se sont aussi ajoutés Bill Lindsay, en mars, et Sylvain Blouin, en novembre. Le Canadien a aussi compté un gradué à temps partiel, présentement avec l'équipe, le défenseur Ron Hainsey, son premier choix en 2000.
A la séance de repêchage de juin, le Canadien a sélectionné en première ronde l'attaquant américain Chris Higgins et, plus tard, les Québécois Michaël Lambert et Jonathan Ferland.
Pour couronner le tout, le Canadien a atteint les séries pour la première fois en quatre ans et gagné une deuxième ronde éliminatoire pour la deuxième fois depuis sa conquête de la coupe Stanley en 1993.
Mais il ne fait aucun doute que 2002 a été l'année de Théodore et Koivu, même si les déboires du premier en début de saison 2002-03 peuvent le faire oublier.
Théodore le meilleur
Personne n'aurait pu prédire au début de 2001-02 que Théodore allait remporter le trophée Hart, le plus prestigieux de tous, remis au joueur le plus utile à son équipe. Théodore a obtenu le même nombre de points que Jarome Iginla (un autre finaliste absolument imprévu qui en a arraché en début de saison) de la part des journalistes appelés à voter, mais plus de votes de première place. Les luttes étaient vraiment serrées et le scénario s'est répété pour le trophée Vézina, Théodore étant cette fois préféré à son idole de jeunesse Patrick Roy.
En 2001-02, Théodore (30-24-10) a connu une saison de rêve. Le gardien du Tricolore a affiché une moyenne de 2,11, la quatrième dans la LNH. Son pourcentage d'efficacité de .931 a été le meilleur parmi les gardiens ayant disputé au moins 25 matchs.
Les choses se sont cependant gâchées sur la glace après que Théodore ait signé le plus riche contrat jamais consenti à un joueur du Canadien, soit 16,5 millions $ US pour trois ans, mais le gardien s'est retrouvé dernièrement.
Le petit miracle de Koivu
Koivu, lui, a hérité du trophée Masterton, qui va en théorie au joueur "qui représente le mieux les qualités "de persévérance, esprit sportif et dévouement à son sport", mais qui est presque toujours remis à celui qui a été le plus éprouvé par la vie.
Personne n'a critiqué ce choix.
On avait appris le 7 février que le capitaine du Canadien était en rémission de son cancer de l'abdomen.
Et le 9 avril, sept mois après avoir su qu'il souffrait de cette terrible maladie qui l'a forcé à subir des traitements de chimiothérapie, Koivu effectuait son retour au jeu pour disputer les trois derniers matchs de la saison régulière, obtenant deux aides dès son deuxième.
Le diable d'homme a non seulement inspiré son équipe qui a arraché le huitième rang de justesse en fin de saison avant d'éliminer les Bruins de Boston, détenteurs du premier rang de l'Association de l'Est, il a aussi dominé les compteurs de son équipe en séries avec un total de 10 points, à égalité avec le vétéran Doug Gilmour, qui a fait ravaler leurs paroles à ses détracteurs en deuxième moitié de saison, et Donald Audette, un autre revenant qui avait raté 49 matchs à cause d'une très grave blessure à l'avant-bras. Richard Zednik les aurait cependant tous devancés s'il n'avait pas été victime d'une commotion cérébrale après avoir été assommé par Kyle McLaren, puisqu'il avait déjà huit points en quatre matchs.
Malgré toutes ces bonnes nouvelles, la saison s'est terminée en queue-de-poisson pour le Canadien, humilié 8-2 sur sa propre patinoire par les Hurricanes de la Caroline.
2002-03
André Savard a voulu ajouter de la profondeur au cours de l'été en faisant l'acquisition des vétérans Mariusz Czerkawski et Randy McKay pour palier le grand nombre de blessés auxquels on était habitué. Mais le Canadien a été épargné pour la première fois depuis longtemps (sauf Sheldon Souray, opéré à répétition) et on s'est retrouvé avec trop d'attaquants et des joueurs malheureux.
Mais les choses se sont replacées dernièrement et le Canadien a 38 points au classement, deux de plus que l'an dernier à la même étape.
Bien parti pour améliorer son record personnel une troisième fois de suite, Yanic Perreault continue d'être le meilleur compteur, à égalité avec Koivu. Perreault dominait aussi à Noël avec 17 buts, un de plus que Zednik. A la défense, Andrei Markov s'est avéré une belle révélation.
Gilmour, qui s'est ressaisi plus vite que la saison dernière, a disputé en 2002 son 1400e match dans la LNH et obtenu son 1400e point, le 16 décembre à Ottawa.
Pour mémoire, Brian Savage, Patrick Poulin, Stéphane Robidas, Shaun Van Allen, Craig Simpson, Stéphane Fiset et Sergei Berezin, qui avait été obtenu de Phoenix en retour de Savage, sont les joueurs qui ont quitté l'organisation depuis le 1er janvier (Gino Odjick est inactif depuis une commotion cérébrale subie en s'entraînant au cours de l'été). Berezin aura laissé sa marque puisqu'il a marqué le 10 000e but de l'histoire du Canadien à son deuxième match avec l'équipe, le 27 janvier.
Outre Czerkawski et McKay, se sont aussi ajoutés Bill Lindsay, en mars, et Sylvain Blouin, en novembre. Le Canadien a aussi compté un gradué à temps partiel, présentement avec l'équipe, le défenseur Ron Hainsey, son premier choix en 2000.
A la séance de repêchage de juin, le Canadien a sélectionné en première ronde l'attaquant américain Chris Higgins et, plus tard, les Québécois Michaël Lambert et Jonathan Ferland.