Koivu veut-il vraiment revenir?
Hockey jeudi, 23 avr. 2009. 15:04 samedi, 14 déc. 2024. 06:56
Si Alex Kovalev et Alex Tanguay n'ont pas hésité à réitérer leur intention d'être de retour à Montréal la saison prochaine, le capitaine Saku Koivu s'est montré beaucoup plus prudent dans ses propos au lendemain de l'élimination du Canadien.
"Je ne sais pas encore si je vais revenir ici, a avoué Koivu. Il y a beaucoup d'incertitude. Qui sera le propriétaire, le directeur général, l'entraîneur... Une chose est certaine, si je teste le marché le 1er juillet, mes chances de revenir ici seront minces."
Koivu est à la recherche d'un contrat portant sur deux ou trois ans. Le nouveau propriétaire et le choix du nouvel entraîneur pourraient influencer sa décision.
"Je ne pourrais souhaiter davantage hors de la patinoire. Ma famille adore vivre ici", a-t-il dit.
Koivu aura 35 ans en novembre prochain. On verra bien si l'organisation croit Koivu capable de mener l'équipe aux plus grands honneurs à un âge aussi avancé.
Malgré toute la controverse et la négativité qui ont suivi le Canadien au cours de sa désastreuse saison du centenaire, Kovalev, lui, aimerait poursuivre sa carrière dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.
"J'adorerais revenir, a-t-il laissé entendre lors de sa rencontre avec les journalistes. J'aime tout de cette équipe, elle s'en va dans la bonne direction."
Kovalev ne gardera toutefois pas nécessairement un bon souvenir de sa 16e saison dans la Ligue nationale.
"Ça n'a pas été facile. On a manqué de jus en séries, on n'était pas prêt. C'était facile à voir. On commençait nos matchs en force et ensuite, on n'était plus capable d'avancer."
Joueur autonome sans compensation le 1er juillet, Kovalev ne cherchera donc pas à tout prix à s'aligner avec une équipe favorite pour aspirer aux grands honneurs.
"Ce n'est pas mon premier critère. C'est facile d'aller vers ces équipes, mais je préfère le défi de m'aligner avec une formation à qui personne ne donne de chance et de l'aider à créer la surprise."
Kovalev a aussi confirmé qu'il n'avait pas été invité par la formation russe qui ira championnat du monde, mais qu'il n'était de toute façon pas dans son intention d'y participer.
Tanguay aussi
Tout comme Kovalev, Alex Tanguay a affirmé qu'il aimerait endosser l'uniforme du Tricolore la saison prochaine, même si la campagne qui vient de se terminer n'a pas été de tout repos pour lui.
"J'adorerais jouer pour le Canadien. Je suis un Québécois et j'étais plus près de ma famille. J'aime ça ici, je me sens bien, je me sens chez nous. Cependant, il y a plein de choses qui vont se passer d'ici là. J'aime mieux me concentrer pour reprendre ma santé. C'est la première fois dans ma carrière que des choses comme ça m'arrivent", a laissé entendre le joueur de 29 ans.
Chose certaine, le joueur autonome sans compensation a bien hâte de connaître les intentions du Canadien.
"L'an passé, j'avais une clause de non-échange. J'avais le choix de venir ici. On verra donc ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Faut que je m'assois avec mon agent."
Tanguay a indiqué qu'il savait à quoi s'attendre en venant à Montréal et qu'il n'a éprouvé aucune difficulté avec les médias.
"Je n'ai jamais eu de problème avec les médias. Tant que les journalistes rapportent des faits et qu'il n'y a pas de spéculation, je n'ai aucun problème avec cela."
À plusieurs reprises en cours de saison, certains se sont questionnés sur le temps d'utilisation de Tanguay. Le numéro 13 avoue lui-même qu'il aurait aimé être utilisé davantage.
"C'est sûr que j'aurais aimé ça avoir plus de temps de glace. Parfaois, je ne jouais pas beaucoup avant que Bob prenne les rênes. Cependant, vous ne m'avez jamais entendu me plaindre."
Komisarek : un discours nébuleux
Mike Komisarek a lui aussi parlé comme un joueur prêt à changer d'adresse. En fait, il s'est beaucoup exprimé au passé dans des termes assez nébuleux.
"Je n'ai que de bons souvenirs, j'ai apprécié mon séjour à Montréal, a dit le défenseur qui pourra se prévaloir de son autonomie complète. La décision ne m'appartient pas. Et le moment n'est pas encore venu non plus.
"Il y a aussi beaucoup d'incertitude, a poursuivi le robuste défenseur. L'équipe va peut-être changer de propriétaire comme d'entraîneur."
On prête à Komisarek l'intention de jouer chez lui, à Long Island. Il pourrait aussi recevoir une offre très généreuse d'une autre formation. On peut penser que le Canadien n'est pas disposé à lui verser un salaire annuel de quelque 4 millions $ US.
"Je ne sais pas encore si je vais revenir ici, a avoué Koivu. Il y a beaucoup d'incertitude. Qui sera le propriétaire, le directeur général, l'entraîneur... Une chose est certaine, si je teste le marché le 1er juillet, mes chances de revenir ici seront minces."
Koivu est à la recherche d'un contrat portant sur deux ou trois ans. Le nouveau propriétaire et le choix du nouvel entraîneur pourraient influencer sa décision.
"Je ne pourrais souhaiter davantage hors de la patinoire. Ma famille adore vivre ici", a-t-il dit.
Koivu aura 35 ans en novembre prochain. On verra bien si l'organisation croit Koivu capable de mener l'équipe aux plus grands honneurs à un âge aussi avancé.
Malgré toute la controverse et la négativité qui ont suivi le Canadien au cours de sa désastreuse saison du centenaire, Kovalev, lui, aimerait poursuivre sa carrière dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.
"J'adorerais revenir, a-t-il laissé entendre lors de sa rencontre avec les journalistes. J'aime tout de cette équipe, elle s'en va dans la bonne direction."
Kovalev ne gardera toutefois pas nécessairement un bon souvenir de sa 16e saison dans la Ligue nationale.
"Ça n'a pas été facile. On a manqué de jus en séries, on n'était pas prêt. C'était facile à voir. On commençait nos matchs en force et ensuite, on n'était plus capable d'avancer."
Joueur autonome sans compensation le 1er juillet, Kovalev ne cherchera donc pas à tout prix à s'aligner avec une équipe favorite pour aspirer aux grands honneurs.
"Ce n'est pas mon premier critère. C'est facile d'aller vers ces équipes, mais je préfère le défi de m'aligner avec une formation à qui personne ne donne de chance et de l'aider à créer la surprise."
Kovalev a aussi confirmé qu'il n'avait pas été invité par la formation russe qui ira championnat du monde, mais qu'il n'était de toute façon pas dans son intention d'y participer.
Tanguay aussi
Tout comme Kovalev, Alex Tanguay a affirmé qu'il aimerait endosser l'uniforme du Tricolore la saison prochaine, même si la campagne qui vient de se terminer n'a pas été de tout repos pour lui.
"J'adorerais jouer pour le Canadien. Je suis un Québécois et j'étais plus près de ma famille. J'aime ça ici, je me sens bien, je me sens chez nous. Cependant, il y a plein de choses qui vont se passer d'ici là. J'aime mieux me concentrer pour reprendre ma santé. C'est la première fois dans ma carrière que des choses comme ça m'arrivent", a laissé entendre le joueur de 29 ans.
Chose certaine, le joueur autonome sans compensation a bien hâte de connaître les intentions du Canadien.
"L'an passé, j'avais une clause de non-échange. J'avais le choix de venir ici. On verra donc ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Faut que je m'assois avec mon agent."
Tanguay a indiqué qu'il savait à quoi s'attendre en venant à Montréal et qu'il n'a éprouvé aucune difficulté avec les médias.
"Je n'ai jamais eu de problème avec les médias. Tant que les journalistes rapportent des faits et qu'il n'y a pas de spéculation, je n'ai aucun problème avec cela."
À plusieurs reprises en cours de saison, certains se sont questionnés sur le temps d'utilisation de Tanguay. Le numéro 13 avoue lui-même qu'il aurait aimé être utilisé davantage.
"C'est sûr que j'aurais aimé ça avoir plus de temps de glace. Parfaois, je ne jouais pas beaucoup avant que Bob prenne les rênes. Cependant, vous ne m'avez jamais entendu me plaindre."
Komisarek : un discours nébuleux
Mike Komisarek a lui aussi parlé comme un joueur prêt à changer d'adresse. En fait, il s'est beaucoup exprimé au passé dans des termes assez nébuleux.
"Je n'ai que de bons souvenirs, j'ai apprécié mon séjour à Montréal, a dit le défenseur qui pourra se prévaloir de son autonomie complète. La décision ne m'appartient pas. Et le moment n'est pas encore venu non plus.
"Il y a aussi beaucoup d'incertitude, a poursuivi le robuste défenseur. L'équipe va peut-être changer de propriétaire comme d'entraîneur."
On prête à Komisarek l'intention de jouer chez lui, à Long Island. Il pourrait aussi recevoir une offre très généreuse d'une autre formation. On peut penser que le Canadien n'est pas disposé à lui verser un salaire annuel de quelque 4 millions $ US.