Kovalev en voulait à Tucker
Hockey samedi, 25 mars 2006. 23:28 mercredi, 11 déc. 2024. 06:48
(PC) - Alex Kovalev n'a pas mâché ses mots, samedi, à l'issue de la victoire du Canadien. Le Russe n'a pas apprécié le geste qu'a posé Darcy Tucker à son endroit, et c'est la raison pour laquelle il a voulu lui rendre la monnaie de sa pièce. Si Tucker a fait du vent en allongeant le coude quelques instants plus tôt, Kovalev a failli décapiter son rival qui s'est rué sur lui après s'être relevé.
"Je n'ai aucun regret, a lancé Kovalev, qui n'avait pas décoléré dans le vestiaire. Est-ce que je crains une suspension? Je m'en fous. Si on ne le suspend pas, pourquoi me suspenderait-on? Ce serait ridicule.
"C'est lui qui a tenté de me blesser, mais il a raté son coup. Il m'a à peine effleuré. Je me suis dit que s'il pouvait faire ça, je le pouvais également. Les arbitres l'ont vu, je ne pouvais pas laisser passer ça."
Tucker s'est défendu d'avoir visé la tête de Kovalev, expliquant qu'il a fait un mouvement de recul en constatant qu'il pouvait le blesser.
"Je voulais le frapper, mais pas le blesser. Quand j'ai réalisé que je pouvais lui faire mal, j'ai retenu mon geste. Je l'ai peut-être effleuré."
Tucker devrait être suspendu parce qu'il a été l'instigateur d'une bagarre au cours des cinq dernières minutes du match. Kovalev, lui, pourrait être suspendu, mais l'entraîneur du Tricolore Bob Gainey ne l'a pas blâmé parce qu'il s'est fait justice lui-même.
"Il a passé le message qu'on aurait affaire à lui si on tente de s'en prendre à lui, et ce n'est pas un mauvais message. Ça fait réfléchir tout le monde. On ne peut pas demander à nos joueurs vedettes de faire preuve de retenue afin de ne pas se blesser dans une bagarre."
rencontre a été ponctuée de plusieurs escarmouches. Le programme double entre les deux équipes a été fort émotif et intense.
Le défi du Canadien sera d'éviter de connaître un relâchement contre les Penguins de Pittsburgh, dimanche, comme l'a fait remarquer Gainey.
"On n'a pas eu à insister sur l'importance des deux derniers matchs, mais on va devoir rappeler aux gars l'importance de cet affrontement à Pittsburgh."
Les Penguins, doit-on le rappeler, ont remporté les trois premiers duels entre les deux équipes.
"On dirait que les joueurs des Penguins sont gonflés à bloc et qu'ils jouent toujours leurs meilleurs matchs contre nous, a noté le défenseur Craig Rivet. On vient de livrer deux de nos deux meilleures performances d'affilée cette saison. C'est positif avec 12 matchs à jouer."
Gainey a souligné la contribution à l'attaque du quatrième trio, que pivote Radek Bonk.
"Radek a vu ses efforts être récompensés, mais il a travaillé avec le même acharnement qu'il fournit depuis une dizaine de semaines.
"J'ai appris à le connaître cette saison, a repris Gainey. Il a été blessé en début de saison. En janvier, on l'a laissé de côté, mais il a redoublé d'ardeur afin de reprendre sa place. Il a trouvé sa niche dans l'équipe depuis ce temps. Il fait très bien en infériorité numérique, en plus d'affronter les meilleurs trios des équipes adverses. Ça lui permet d'obtenir un peu de succès à l'attaque."
"Je n'ai aucun regret, a lancé Kovalev, qui n'avait pas décoléré dans le vestiaire. Est-ce que je crains une suspension? Je m'en fous. Si on ne le suspend pas, pourquoi me suspenderait-on? Ce serait ridicule.
"C'est lui qui a tenté de me blesser, mais il a raté son coup. Il m'a à peine effleuré. Je me suis dit que s'il pouvait faire ça, je le pouvais également. Les arbitres l'ont vu, je ne pouvais pas laisser passer ça."
Tucker s'est défendu d'avoir visé la tête de Kovalev, expliquant qu'il a fait un mouvement de recul en constatant qu'il pouvait le blesser.
"Je voulais le frapper, mais pas le blesser. Quand j'ai réalisé que je pouvais lui faire mal, j'ai retenu mon geste. Je l'ai peut-être effleuré."
Tucker devrait être suspendu parce qu'il a été l'instigateur d'une bagarre au cours des cinq dernières minutes du match. Kovalev, lui, pourrait être suspendu, mais l'entraîneur du Tricolore Bob Gainey ne l'a pas blâmé parce qu'il s'est fait justice lui-même.
"Il a passé le message qu'on aurait affaire à lui si on tente de s'en prendre à lui, et ce n'est pas un mauvais message. Ça fait réfléchir tout le monde. On ne peut pas demander à nos joueurs vedettes de faire preuve de retenue afin de ne pas se blesser dans une bagarre."
rencontre a été ponctuée de plusieurs escarmouches. Le programme double entre les deux équipes a été fort émotif et intense.
Le défi du Canadien sera d'éviter de connaître un relâchement contre les Penguins de Pittsburgh, dimanche, comme l'a fait remarquer Gainey.
"On n'a pas eu à insister sur l'importance des deux derniers matchs, mais on va devoir rappeler aux gars l'importance de cet affrontement à Pittsburgh."
Les Penguins, doit-on le rappeler, ont remporté les trois premiers duels entre les deux équipes.
"On dirait que les joueurs des Penguins sont gonflés à bloc et qu'ils jouent toujours leurs meilleurs matchs contre nous, a noté le défenseur Craig Rivet. On vient de livrer deux de nos deux meilleures performances d'affilée cette saison. C'est positif avec 12 matchs à jouer."
Gainey a souligné la contribution à l'attaque du quatrième trio, que pivote Radek Bonk.
"Radek a vu ses efforts être récompensés, mais il a travaillé avec le même acharnement qu'il fournit depuis une dizaine de semaines.
"J'ai appris à le connaître cette saison, a repris Gainey. Il a été blessé en début de saison. En janvier, on l'a laissé de côté, mais il a redoublé d'ardeur afin de reprendre sa place. Il a trouvé sa niche dans l'équipe depuis ce temps. Il fait très bien en infériorité numérique, en plus d'affronter les meilleurs trios des équipes adverses. Ça lui permet d'obtenir un peu de succès à l'attaque."