Kovalev est de retour, frais et dispos
Hockey vendredi, 20 févr. 2009. 14:08 samedi, 14 déc. 2024. 18:53
Trois jours après avoir déclaré que le Canadien n'avait "pas besoin d'Alex Kovalev de la façon dont il joue en ce moment", Bob Gainey se dit convaincu que l'énigmatique attaquant russe fait partie de la solution aux problèmes de son équipe.
"J'ai regardé les deux derniers matchs, je suis resté en contact avec Guy sur une base quotidienne. J'ai écouté sincèrement Alex, j'ai écouté sincèrement les entraîneurs. Alex a accepté de faire certains compromis. Aujourd'hui, notre équipe entre dans une période où chaque match est de plus en plus important. Et Alex est prêt, il dit avoir plus d'énergie, il est dans une forme où il peut nous aider", a commenté le directeur général du Tricolore lors d'un point de presse, vendredi après-midi.
Kovalev était de retour avec ses coéquipiers à l'occasion de la séance d'entraînement du Canadien à Brossard, vendredi après-midi. Le vétéran russe faisait partie d'un trio à l'attaque complété par Tomas Plekanec et Andrei Kostitsyn, les deux joueurs avec qui il a connu beaucoup de succès la saison dernière.
Guy Carbonneau a confirmé que Kovalev affrontera les Sénateurs d'Ottawa au Centre Bell, samedi après-midi.
"La décision est facile à prendre, a lancé Carbo. Il jouait auparavant, alors pourquoi je le mettrais dans les gradins? Il doit comprendre notre concept d'équipe et je lui ai parlé à cet effet ce matin. Il doit mieux jouer, produire plus et s'engager davantage avec l'équipe."
"Mentalement, je me sens mieux. Physiquement, je me sens mieux. Quand je suis sauté sur la glace aujourd'hui, je me suis senti transformé. J'espère pouvoir transporter ça dans le match de demain", a souhaité Kovalev.
"Quelques joueurs m'ont appelé pour me supporter. C'est plaisant de voir mes compagnons de trio bien faire pendant mon absence, a poursuivi le vétéran. Je blaguais avec eux ce matin. Je leur ai dit que je ne voulais rien ruiner, qu'ils n'ont qu'à me dire quoi faire."
"J'ai parlé avec Alex ce matin pour lui dire que je croyais que la bonne chose à faire pour lui était de retourner sur la glace avec l'équipe. Pour ce qui est de son avenir à long terme, je ne lui ai fait aucune garantie, pas plus qu'à d'autres joueurs. Mais nous sommes dans une position où il faut faire n'importe quoi pour essayer de stabiliser notre situation."
"Si Alex revient comme le joueur qu'on sait qu'il peut être, c'est comme si on venait de faire l'acquisition d'un nouveau joueur. Il doit toutefois mettre les efforts nécessaires, être à l'écoute des entraîneurs, s'impliquer physiquement. Il ne peut pas commencer par le talent et finir avec le travail. Il doit commencer avec le travail et finir avec le talent."
Kovalev a compris la décision de Gainey
À la demande de Gainey, Kovalev est resté chez lui pendant un séjour de deux matchs du Canadien à l'étranger, ce qui fait qu'il a raté les rencontres de mercredi et jeudi à Washington et Pittsburgh, respectivement. Pendant ce repos forcé, le numéro 27 a eu quelques discussions constructives avec son patron.
"Deux jours de congé n'ont jamais fait de tort à personne, a dit plus sérieusement Kovalev. D'un côté, ça a été difficile de regarder l'équipe perdre deux matchs sans moi, mais de l'autre, ça m'a fait le plus grand bien. Ça m'a fait du bien de revenir dans le vestiaire aujourd'hui, de revoir les gars. J'ai reçu un bel accueil."
"Alex est une personne très sincère, passionnée. À un certain point, il s'était séparé du groupe, il ne parlait pas beaucoup avec les joueurs et les entraîneurs, a compris Gainey. Il essayait de trouver toutes les solutions lui-même. On lui demandait d'en faire moins, mais il essayait d'en faire plus. On le voyait essayer de déjouer trois joueurs lui-même, une stratégie qui ne cadre pas à l'intérieur du style du reste de l'équipe."
"Personne ne veut être laissé de côté, a expliqué Kovalev. Qu'on soit blessé, malade ou quoique ce soit, on veut faire partie de l'équipe. J'ai peut-être négligé un peu trop ma santé. J'ai dû combattre une grippe pendant quelques mois, j'ai perdu du poids, mais je voulais rester avec l'équipe, je ne voulais pas prendre de repos. Mais plus ça allait, plus je sentais que je me creusais un trou. J'en étais à un point où je n'aidais plus l'équipe."
"Je n'étais pas d'accord avec la décision de Bob, j'étais en colère. Ça a été difficile à avaler, mais le lendemain, avec la tête reposée, j'ai réalisé que c'était la bonne chose à faire."
"J'hésite à tout mettre sur les épaules d'Alex, poursuit Gainey. Il a avoué qu'il aurait pu profiter d'un repos. Avec le match des étoiles, il n'a pas eu la chance de décrocher. Nous comptons beaucoup sur lui, encore plus quand on perd des joueurs comme Tanguay, Lang ou Koivu. Avec les blessés, la pression de produire retombe sur les épaules de moins de joueurs et c'est un poids qui est lourd à supporter."
Carbo n'a rien contre Kovalev, et vice versa
Carbonneau a profité de l'occasion pour préciser - encore une fois - un point qui a été soulevé au cours des derniers jours. Non, il n'a aucune difficulté à vivre avec son joueur vedette.
"Je n'ai jamais eu de problème avec Alex. Il n'y a jamais eu de chicane entre lui et moi au cours des trois dernières années, peu importe ce qui a été rapporté dans les médias."
Sur le même siège, quelques minutes plus tard, Kovalev a émis le même son de cloche.
"Je n'ai pas de problème avec l'entraîneur. Ça fait 17 ans que je joue dans la LNH et je n'ai jamais eu de problème avec un entraîneur. Je ne sais pas pourquoi on dit ça. Peut-être parce que je ne parle pas beaucoup. C'est difficile à comprendre, mais je ne peux pas changer ce que les gens pensent."
Les autres trios à l'entraînement
Max Pacioretty, qui a fait un malheur avec Plekanec et Kostitsyn à Pittsburgh, se retrouve sur le quatrième trio avec Kyle Chipchura et Georges Laraque.
Les deux autres lignes d'attaque demeurent inchangées : Saku Koivu a patiné avec Christopher Higgins et Matt D'Agostini tandis que Maxim Lapierre a pivoté une unité complétée par Gregory Stewart et Tom Kostopoulos.
Jaroslav Halak sera de retour devant le filet.
Par ailleurs, Francis Bouillon subira un examen d'imagerie par résonance magnétique pour déterminer la sévérité de la blessure au genou qu'il s'est infligée jeudi soir contre les Penguins.
"J'ai regardé les deux derniers matchs, je suis resté en contact avec Guy sur une base quotidienne. J'ai écouté sincèrement Alex, j'ai écouté sincèrement les entraîneurs. Alex a accepté de faire certains compromis. Aujourd'hui, notre équipe entre dans une période où chaque match est de plus en plus important. Et Alex est prêt, il dit avoir plus d'énergie, il est dans une forme où il peut nous aider", a commenté le directeur général du Tricolore lors d'un point de presse, vendredi après-midi.
Kovalev était de retour avec ses coéquipiers à l'occasion de la séance d'entraînement du Canadien à Brossard, vendredi après-midi. Le vétéran russe faisait partie d'un trio à l'attaque complété par Tomas Plekanec et Andrei Kostitsyn, les deux joueurs avec qui il a connu beaucoup de succès la saison dernière.
Guy Carbonneau a confirmé que Kovalev affrontera les Sénateurs d'Ottawa au Centre Bell, samedi après-midi.
"La décision est facile à prendre, a lancé Carbo. Il jouait auparavant, alors pourquoi je le mettrais dans les gradins? Il doit comprendre notre concept d'équipe et je lui ai parlé à cet effet ce matin. Il doit mieux jouer, produire plus et s'engager davantage avec l'équipe."
"Mentalement, je me sens mieux. Physiquement, je me sens mieux. Quand je suis sauté sur la glace aujourd'hui, je me suis senti transformé. J'espère pouvoir transporter ça dans le match de demain", a souhaité Kovalev.
"Quelques joueurs m'ont appelé pour me supporter. C'est plaisant de voir mes compagnons de trio bien faire pendant mon absence, a poursuivi le vétéran. Je blaguais avec eux ce matin. Je leur ai dit que je ne voulais rien ruiner, qu'ils n'ont qu'à me dire quoi faire."
"J'ai parlé avec Alex ce matin pour lui dire que je croyais que la bonne chose à faire pour lui était de retourner sur la glace avec l'équipe. Pour ce qui est de son avenir à long terme, je ne lui ai fait aucune garantie, pas plus qu'à d'autres joueurs. Mais nous sommes dans une position où il faut faire n'importe quoi pour essayer de stabiliser notre situation."
"Si Alex revient comme le joueur qu'on sait qu'il peut être, c'est comme si on venait de faire l'acquisition d'un nouveau joueur. Il doit toutefois mettre les efforts nécessaires, être à l'écoute des entraîneurs, s'impliquer physiquement. Il ne peut pas commencer par le talent et finir avec le travail. Il doit commencer avec le travail et finir avec le talent."
Kovalev a compris la décision de Gainey
À la demande de Gainey, Kovalev est resté chez lui pendant un séjour de deux matchs du Canadien à l'étranger, ce qui fait qu'il a raté les rencontres de mercredi et jeudi à Washington et Pittsburgh, respectivement. Pendant ce repos forcé, le numéro 27 a eu quelques discussions constructives avec son patron.
"Deux jours de congé n'ont jamais fait de tort à personne, a dit plus sérieusement Kovalev. D'un côté, ça a été difficile de regarder l'équipe perdre deux matchs sans moi, mais de l'autre, ça m'a fait le plus grand bien. Ça m'a fait du bien de revenir dans le vestiaire aujourd'hui, de revoir les gars. J'ai reçu un bel accueil."
"Alex est une personne très sincère, passionnée. À un certain point, il s'était séparé du groupe, il ne parlait pas beaucoup avec les joueurs et les entraîneurs, a compris Gainey. Il essayait de trouver toutes les solutions lui-même. On lui demandait d'en faire moins, mais il essayait d'en faire plus. On le voyait essayer de déjouer trois joueurs lui-même, une stratégie qui ne cadre pas à l'intérieur du style du reste de l'équipe."
"Personne ne veut être laissé de côté, a expliqué Kovalev. Qu'on soit blessé, malade ou quoique ce soit, on veut faire partie de l'équipe. J'ai peut-être négligé un peu trop ma santé. J'ai dû combattre une grippe pendant quelques mois, j'ai perdu du poids, mais je voulais rester avec l'équipe, je ne voulais pas prendre de repos. Mais plus ça allait, plus je sentais que je me creusais un trou. J'en étais à un point où je n'aidais plus l'équipe."
"Je n'étais pas d'accord avec la décision de Bob, j'étais en colère. Ça a été difficile à avaler, mais le lendemain, avec la tête reposée, j'ai réalisé que c'était la bonne chose à faire."
"J'hésite à tout mettre sur les épaules d'Alex, poursuit Gainey. Il a avoué qu'il aurait pu profiter d'un repos. Avec le match des étoiles, il n'a pas eu la chance de décrocher. Nous comptons beaucoup sur lui, encore plus quand on perd des joueurs comme Tanguay, Lang ou Koivu. Avec les blessés, la pression de produire retombe sur les épaules de moins de joueurs et c'est un poids qui est lourd à supporter."
Carbo n'a rien contre Kovalev, et vice versa
Carbonneau a profité de l'occasion pour préciser - encore une fois - un point qui a été soulevé au cours des derniers jours. Non, il n'a aucune difficulté à vivre avec son joueur vedette.
"Je n'ai jamais eu de problème avec Alex. Il n'y a jamais eu de chicane entre lui et moi au cours des trois dernières années, peu importe ce qui a été rapporté dans les médias."
Sur le même siège, quelques minutes plus tard, Kovalev a émis le même son de cloche.
"Je n'ai pas de problème avec l'entraîneur. Ça fait 17 ans que je joue dans la LNH et je n'ai jamais eu de problème avec un entraîneur. Je ne sais pas pourquoi on dit ça. Peut-être parce que je ne parle pas beaucoup. C'est difficile à comprendre, mais je ne peux pas changer ce que les gens pensent."
Les autres trios à l'entraînement
Max Pacioretty, qui a fait un malheur avec Plekanec et Kostitsyn à Pittsburgh, se retrouve sur le quatrième trio avec Kyle Chipchura et Georges Laraque.
Les deux autres lignes d'attaque demeurent inchangées : Saku Koivu a patiné avec Christopher Higgins et Matt D'Agostini tandis que Maxim Lapierre a pivoté une unité complétée par Gregory Stewart et Tom Kostopoulos.
Jaroslav Halak sera de retour devant le filet.
Par ailleurs, Francis Bouillon subira un examen d'imagerie par résonance magnétique pour déterminer la sévérité de la blessure au genou qu'il s'est infligée jeudi soir contre les Penguins.