TORONTO (PC) - La qualité de l'arbitrage au hockey féminin est inférieure au produit sur la glace, ce qui a mené à des situations gênantes au cours des années.

La finale du tournoi olympique entre le Canada et les États-Unis a été arbitrée par une Canadienne en 1998 puis par une Américaine en 2002, une situation impensable chez les hommes.

Mais le Canada et les États-Unis possèdent les meilleurs programmes de développement au hockey féminin, ce qui a conduit au développement des meilleurs arbitres.

En 2002 à Salt Lake City, l'arbitre de la finale était l'Américaine Stacy Livingston. Les Américaines ont bénéficié de l'avantage d'une joueuse pendant 15 minutes et 52 secondes contre seulement six minutes aux Canadiennes. A un certain point, les Américaines ont profité de huit supériorités numériques de suite.

En 2004, la finale du championnat du monde entre le Canada et les Etats-Unis à Halifax a été arbitrée par la Finlandaise Anu Hirvonen. Celle-ci a raté un but marqué par les Etats-Unis alors qu'il restait cinq minutes au match. Il faut dire que le juge de but l'avait également raté. Malheureusement pour les Américaines, il n'y avait pas de reprise vidéo comme c'est le cas au championnat du monde de hockey masculin.

Lors de la finale de la coupe des Quatre Nations à Lake Placid, en novembre, le Canada menait par un but lorsqu'un juge de lignes américain annonça un dégagement interdit même si les Canadiennes écoulaient une pénalité.

"Il semble qu'à chaque match, il y a une mauvaise décision qui peut changer le cours de la rencontre. Il s'agit d'un problème réel", a indiqué Cassie Campbell, capitaine de l'équipe olympique canadienne.