L'arbitrage : un fléau
Hockey dimanche, 17 mai 2009. 12:57 samedi, 14 déc. 2024. 11:59
Le hockey est un des sports les plus excitants à regarder à la télévision ou encore dans un amphithéâtre.
La qualité du produit est à son sommet. Les jeunes qui arrivent dans la Ligue nationale de hockey ont tellement de talent que l'amateur est incapable de changer de poste pour regarder ce qui se passe ailleurs.
Il y a beaucoup d'émotion dans l'air et l'intensité est à son comble. Bref, on devrait parler ici d'un sport qui est en pleine croissance aux États-Unis parce que la LNH a finalement trouvé la formule pour que le hockey grandisse.
Pourtant ce n'est pas le cas. Versus qui est le poste de télévision qui diffuse les matchs de la LNH (l'équivalent de TSN aux États-Unis) n'est même pas en mesure d'attirer un million de téléspectateurs malgré le fait qu'elle a présenté plusieurs matchs entre Pittsburgh et Washington.
Quel est le vrai problème ? En fait, il y en a plusieurs, mais le plus important est encore au niveau de la patinoire et la LNH devra vraiment se pencher sur la question. La façon dont cette ligue est arbitrée est inconcevable et doit encore être modifiée. En séries, les arbitres ont tellement de difficulté à lever le bras qu'ils influencent, par leur inaction, le résultat des matchs.
Et lorsqu'une rencontre se retrouve en prolongation, les arbitres refusent de pénaliser un joueur à moins d'une tentative de meurtre.
Est-ce que ce sont les arbitres qui sont en cause ou leurs patrons? J'opterais pour la deuxième option. Colin Campbell qui est le "préfet de discipline" de la LNH, est aussi très inconstant dans ses décisions lorsqu'il suspend ou non un joueur. Cette inconstance fait mal à la ligue parce que l'amateur a beaucoup de difficulté à comprendre le raisonnement derrière certaines décisions. Les arbitres et les joueurs sur la glace aussi d'ailleurs.
Mais revenons aux arbitres. Ils ont encore le droit d'interpréter le livre des règlements, ce qui n'a aucun sens. Ils ont encore le droit de décider de punir ou non un joueur comme ils l'entendent. Tiens, c'est 3-0 Montréal après une période, on va punir les joueurs du Canadien pour que le match soit plus serré. Oh ! C'est 1-1 en fin de troisième période, plus personne n'est puni parce qu'on ne veut pas influencer le résultat du match.
C'est dommage comme façon de faire et tout ça a un impact négatif sur le produit.
Les joueurs ne savent plus où donner de la tête tout comme les entraîneurs. Ce qui un jour est blanc devient noir le lendemain. C'est donc impossible de préparer les joueurs aux exigences des arbitres.
Dire que pendant ce temps dans la NFL, les arbitres sont constants de la première minute à la dernière. Contrairement à la LNH, ils n'ont pas droit à l'erreur. Les amendes sont nombreuses et il y a des risques de perdre son emploi si le boulot n'est pas bien fait. Au hockey, ce ne sont pas vos qualités en tant qu'arbitre qui vont vous faire perdre votre emploi, mais beaucoup plus la relation que vous avez avec votre patron.
Bref, le hockey a besoin de plus de sérieux avant d'espérer tomber dans la cour des grands.
Lecavalier ou Havlat?
Le dossier de Vincent Lecavalier n'avance pas beaucoup à Tampa et c'est à se demander si vraiment il changera d'adresse avant le début de la prochaine saison.
Il est évident que les dirigeants du Lightning devront clairement démontrer qu'ils ont l'intention de gagner avec Vincent Lecavalier et qu'ils auront les moyens pour le faire. L'argent est au coeur du problème.
Mais si le Canadien n'est pas en mesure de mettre la main sur lui, il se tournera vers Martin Havlat qui évolue présentement avec les Hawks.
Havlat deviendra joueur autonome sans compensation le premier juillet lui qui est enfin en santé, ses problèmes d'épaules étant finalement réglés. Ce qu'il faut aussi savoir c'est que Havlat adore Montréal et qu'il passe beaucoup de temps durant la saison morte.
On parle donc d'un joueur qui intéresse le Canadien pour plusieurs raisons.
Reste maintenant à savoir si les Blackhawks seront en mesure de le garder à Chicago ? La réponse après les séries.
La qualité du produit est à son sommet. Les jeunes qui arrivent dans la Ligue nationale de hockey ont tellement de talent que l'amateur est incapable de changer de poste pour regarder ce qui se passe ailleurs.
Il y a beaucoup d'émotion dans l'air et l'intensité est à son comble. Bref, on devrait parler ici d'un sport qui est en pleine croissance aux États-Unis parce que la LNH a finalement trouvé la formule pour que le hockey grandisse.
Pourtant ce n'est pas le cas. Versus qui est le poste de télévision qui diffuse les matchs de la LNH (l'équivalent de TSN aux États-Unis) n'est même pas en mesure d'attirer un million de téléspectateurs malgré le fait qu'elle a présenté plusieurs matchs entre Pittsburgh et Washington.
Quel est le vrai problème ? En fait, il y en a plusieurs, mais le plus important est encore au niveau de la patinoire et la LNH devra vraiment se pencher sur la question. La façon dont cette ligue est arbitrée est inconcevable et doit encore être modifiée. En séries, les arbitres ont tellement de difficulté à lever le bras qu'ils influencent, par leur inaction, le résultat des matchs.
Et lorsqu'une rencontre se retrouve en prolongation, les arbitres refusent de pénaliser un joueur à moins d'une tentative de meurtre.
Est-ce que ce sont les arbitres qui sont en cause ou leurs patrons? J'opterais pour la deuxième option. Colin Campbell qui est le "préfet de discipline" de la LNH, est aussi très inconstant dans ses décisions lorsqu'il suspend ou non un joueur. Cette inconstance fait mal à la ligue parce que l'amateur a beaucoup de difficulté à comprendre le raisonnement derrière certaines décisions. Les arbitres et les joueurs sur la glace aussi d'ailleurs.
Mais revenons aux arbitres. Ils ont encore le droit d'interpréter le livre des règlements, ce qui n'a aucun sens. Ils ont encore le droit de décider de punir ou non un joueur comme ils l'entendent. Tiens, c'est 3-0 Montréal après une période, on va punir les joueurs du Canadien pour que le match soit plus serré. Oh ! C'est 1-1 en fin de troisième période, plus personne n'est puni parce qu'on ne veut pas influencer le résultat du match.
C'est dommage comme façon de faire et tout ça a un impact négatif sur le produit.
Les joueurs ne savent plus où donner de la tête tout comme les entraîneurs. Ce qui un jour est blanc devient noir le lendemain. C'est donc impossible de préparer les joueurs aux exigences des arbitres.
Dire que pendant ce temps dans la NFL, les arbitres sont constants de la première minute à la dernière. Contrairement à la LNH, ils n'ont pas droit à l'erreur. Les amendes sont nombreuses et il y a des risques de perdre son emploi si le boulot n'est pas bien fait. Au hockey, ce ne sont pas vos qualités en tant qu'arbitre qui vont vous faire perdre votre emploi, mais beaucoup plus la relation que vous avez avec votre patron.
Bref, le hockey a besoin de plus de sérieux avant d'espérer tomber dans la cour des grands.
Lecavalier ou Havlat?
Le dossier de Vincent Lecavalier n'avance pas beaucoup à Tampa et c'est à se demander si vraiment il changera d'adresse avant le début de la prochaine saison.
Il est évident que les dirigeants du Lightning devront clairement démontrer qu'ils ont l'intention de gagner avec Vincent Lecavalier et qu'ils auront les moyens pour le faire. L'argent est au coeur du problème.
Mais si le Canadien n'est pas en mesure de mettre la main sur lui, il se tournera vers Martin Havlat qui évolue présentement avec les Hawks.
Havlat deviendra joueur autonome sans compensation le premier juillet lui qui est enfin en santé, ses problèmes d'épaules étant finalement réglés. Ce qu'il faut aussi savoir c'est que Havlat adore Montréal et qu'il passe beaucoup de temps durant la saison morte.
On parle donc d'un joueur qui intéresse le Canadien pour plusieurs raisons.
Reste maintenant à savoir si les Blackhawks seront en mesure de le garder à Chicago ? La réponse après les séries.