L'attaque à cinq est en panne sèche
Hockey samedi, 13 déc. 2008. 23:06 mercredi, 11 déc. 2024. 06:31
MONTRÉAL - Si le Canadien ne trouve pas le fond du filet, c'est surtout en raison de son attaque à cinq. Face aux Capitals, le Tricolore n'a pu profiter de huit supériorités numériques. Pis encore, l'équipe a été limitée à six tirs en près de 13 minutes (12:54) avec l'avantage d'un joueur.
D'autres chiffres qui font frémir. Le Canadien a marqué six fois en 77 supériorités numériques à ses 17 derniers matchs. Cela donne un "rendement" de 7,79 pour cent.
"Notre jeu de puissance est inexistant, a clamé Guy Carbonneau. L'adversaire travaille plus fort que nous, c'est aussi simple que ça.
"On a des chances de marquer mais on n'arrive pas à loger la rondelle dans le filet. On peut enseigner à un joueur le jeu défensif mais on ne peut lui apprendre à marquer."
En désespoir de cause, Carbonneau a fait appel à ses joueurs de quatrième trio en supériorité numérique. Maxim Lapierre et Steve Bégin ont ainsi joué plus de trois minutes.
"C'était un message aux autres joueurs, a dit Carbonneau. On doit être proche du 30e rang. L'an passé, on marquait deux ou trois buts en avantage numérique pour l'emporter. Mais il ne se passe rien depuis 10 ou 12 matchs."
Alex Kovalev a compris la décision de Carbonneau.
"On a voulu essayer quelque chose de différent. Ces gars-là se placent toujours devant le filet. C'est ce qu'il faut faire en supériorité numérique.
"Ils sont aussi de bons joueurs qui travaillent fort."
L'entraîneur des Capitals, Bruce Boudreau, a eu ce commentaire en parlant de l'attaque à cinq du Tricolore.
"Lorsqu'un club éprouve des problèmes en supériorité numérique comme c'est le cas du Canadien, on a l'impression que ces problèmes vont aller en s'amplifiant s'il ne marque pas tôt dans le match. C'est pourquoi on craignait que Montréal ne marque rapidement.
"Mais après quatre ou cinq jeux de puissance infructueux, on savait qu'on avait une chance de s'en sortir. On a même pensé être en mesure de marquer. Ils tenaient leurs bâtons tellement serrés."
D'autres chiffres qui font frémir. Le Canadien a marqué six fois en 77 supériorités numériques à ses 17 derniers matchs. Cela donne un "rendement" de 7,79 pour cent.
"Notre jeu de puissance est inexistant, a clamé Guy Carbonneau. L'adversaire travaille plus fort que nous, c'est aussi simple que ça.
"On a des chances de marquer mais on n'arrive pas à loger la rondelle dans le filet. On peut enseigner à un joueur le jeu défensif mais on ne peut lui apprendre à marquer."
En désespoir de cause, Carbonneau a fait appel à ses joueurs de quatrième trio en supériorité numérique. Maxim Lapierre et Steve Bégin ont ainsi joué plus de trois minutes.
"C'était un message aux autres joueurs, a dit Carbonneau. On doit être proche du 30e rang. L'an passé, on marquait deux ou trois buts en avantage numérique pour l'emporter. Mais il ne se passe rien depuis 10 ou 12 matchs."
Alex Kovalev a compris la décision de Carbonneau.
"On a voulu essayer quelque chose de différent. Ces gars-là se placent toujours devant le filet. C'est ce qu'il faut faire en supériorité numérique.
"Ils sont aussi de bons joueurs qui travaillent fort."
L'entraîneur des Capitals, Bruce Boudreau, a eu ce commentaire en parlant de l'attaque à cinq du Tricolore.
"Lorsqu'un club éprouve des problèmes en supériorité numérique comme c'est le cas du Canadien, on a l'impression que ces problèmes vont aller en s'amplifiant s'il ne marque pas tôt dans le match. C'est pourquoi on craignait que Montréal ne marque rapidement.
"Mais après quatre ou cinq jeux de puissance infructueux, on savait qu'on avait une chance de s'en sortir. On a même pensé être en mesure de marquer. Ils tenaient leurs bâtons tellement serrés."