L'échange Rob Blake vu par les joueurs de l'Avalanche
Hockey jeudi, 22 févr. 2001. 20:42 samedi, 14 déc. 2024. 13:57
(PC) - La LNH s'est éveillée jeudi matin sous le choc de la nouvelle que Rob Blake avait été échangé à une équipe déjà aussi talentueuse que l'Avalanche du Colorado. "Ca leur donne exactement ce qui leur manquait, un défenseur droitier à la pointe", a constaté Marc Crawford, l'entraîneur des Canucks de Vancouver qui a déjà occupé le même poste au Colorado.
"Dans un monde idéal, il n'y avait que deux candidats, Blake et Al MacInnis. Et ils ont eu Blake."
L'Avalanche a de plus mis la main sur la recrue Steven Reinprecht, un bel espoir de 24 ans. Les Kings ont reçu en retour le robuste attaquant Adam Deadmarsh, le défenseur Aaron Miller et un choix de première ronde.
Ils pourront aussi choisir d'ici 30 jours un jeune espoir parmi un groupe soumis par l'Avalanche. Et ils obtiendront un autre choix de première ronde si Blake, qui peut devenir joueur autonome le 1er juillet, décide de demeurer avec l'Avalanche. Sinon, ils auront néanmoins droit à un choix de deuxième ronde.
"Adam et Aaron vont remplir deux trous dans notre formation", a estimé le directeur général Dave Taylor. "Ils ajoutent de l'équilibre."
On prévoit que Blake va exiger un contrat de longue durée d'une moyenne de près de 10 millions $ par année que les Kings ne pouvaient payer.
Réactions mitigées"
Les échos de Denver veulent que l'échange n'ait pas été tellement bien accueilli, les joueurs ayant l'impression qu'ils doivent absolument remporter la coupe Stanley, faute de quoi un grand ménage sera effectué.
Joe Sakic, Patrick Roy et Raymond Bourque pourront aussi devenir joueurs autonomes à la fin de la saison.
"La façon dont notre saison va se terminer va dicter comment nous allons aborder la question des contrats", a déclaré le directeur général Pierre Lacroix.
"J'imagine que faire l'acquisition d'un joueur comme Blake ne peut que nous aider", a déclaré Patrick Roy. "Il devrait faire toute une différence dans les séries. Mais pour le moment, c'est difficile de voir partir des gars comme Deader (Deadmarsh) et Millsie (Miller). J'aimerais ne pas avoir à en dire plus."
Peter Forsberg, un des meilleurs amis de Deadmarsh, a dit avoir ressenti un certain choc. "Blake a gagné le trophée Norris et c'est vraiment un bon joueur. On va voir..."
Sous le choc
Deadmarsh a été assommé par l'échange. Son épouse a donné naissance à des jumelles nées prématurément le 9 février qui sont toujours aux soins intensifs dans un hôpital de Denver.
"C'est assurément une surprise", a admis Deadmarsh qui, tout comme Miller, avait passé toute sa carrière dans l'organisation des Nordiques et de l'Avalanche.
C'est la troisième année de suite que Lacroix engage un vétéran superstar pour le dernier sprint de la saison et les séries.
Ce fut Theoren Fleury il y a deux ans et Bourque l'an dernier.
"Dans un monde idéal, il n'y avait que deux candidats, Blake et Al MacInnis. Et ils ont eu Blake."
L'Avalanche a de plus mis la main sur la recrue Steven Reinprecht, un bel espoir de 24 ans. Les Kings ont reçu en retour le robuste attaquant Adam Deadmarsh, le défenseur Aaron Miller et un choix de première ronde.
Ils pourront aussi choisir d'ici 30 jours un jeune espoir parmi un groupe soumis par l'Avalanche. Et ils obtiendront un autre choix de première ronde si Blake, qui peut devenir joueur autonome le 1er juillet, décide de demeurer avec l'Avalanche. Sinon, ils auront néanmoins droit à un choix de deuxième ronde.
"Adam et Aaron vont remplir deux trous dans notre formation", a estimé le directeur général Dave Taylor. "Ils ajoutent de l'équilibre."
On prévoit que Blake va exiger un contrat de longue durée d'une moyenne de près de 10 millions $ par année que les Kings ne pouvaient payer.
Réactions mitigées"
Les échos de Denver veulent que l'échange n'ait pas été tellement bien accueilli, les joueurs ayant l'impression qu'ils doivent absolument remporter la coupe Stanley, faute de quoi un grand ménage sera effectué.
Joe Sakic, Patrick Roy et Raymond Bourque pourront aussi devenir joueurs autonomes à la fin de la saison.
"La façon dont notre saison va se terminer va dicter comment nous allons aborder la question des contrats", a déclaré le directeur général Pierre Lacroix.
"J'imagine que faire l'acquisition d'un joueur comme Blake ne peut que nous aider", a déclaré Patrick Roy. "Il devrait faire toute une différence dans les séries. Mais pour le moment, c'est difficile de voir partir des gars comme Deader (Deadmarsh) et Millsie (Miller). J'aimerais ne pas avoir à en dire plus."
Peter Forsberg, un des meilleurs amis de Deadmarsh, a dit avoir ressenti un certain choc. "Blake a gagné le trophée Norris et c'est vraiment un bon joueur. On va voir..."
Sous le choc
Deadmarsh a été assommé par l'échange. Son épouse a donné naissance à des jumelles nées prématurément le 9 février qui sont toujours aux soins intensifs dans un hôpital de Denver.
"C'est assurément une surprise", a admis Deadmarsh qui, tout comme Miller, avait passé toute sa carrière dans l'organisation des Nordiques et de l'Avalanche.
C'est la troisième année de suite que Lacroix engage un vétéran superstar pour le dernier sprint de la saison et les séries.
Ce fut Theoren Fleury il y a deux ans et Bourque l'an dernier.