L'économie d'abord aussi dans la LNH
Hockey lundi, 8 déc. 2008. 21:57 samedi, 14 déc. 2024. 14:28
PALM BEACH, Floride - Les propriétaires et membres de la haute direction des équipes de la LNH ont eu droit à un portrait économique "passablement sombre" lundi, selon les mots du commissaire adjoint Bill Daly.
Deux économistes s'adressaient aux bonzes de la Ligue nationale dans le cadre des réunions du bureau des gouverneurs.
L'agenda de la réunion de lundi incluait une discussion sur le plafond salarial, mais la portion sur l'économie a duré si longtemps que la question a été reportée à la séance de mardi. En fait, les gouverneurs ont à peine eu le temps de parler de hockey comme tel.
"La discussion dépassait l'Amérique du Nord ou le hockey, a relaté le président des Sénateurs d'Ottawa, Roy Mlakar. Il était question de l'impact de la crise en Chine, au Japon, dans d'autres pays. Il n'était pas juste question de hockey... nous n'avons jamais été dans une telle position durant mes 20 années et plus dans la LNH. Nous n'avons jamais rien vu de tel."
Il est devenu clair que l'aspect financier du sport sera de plus en plus difficile à gérer, dans un contexte économique qui va en s'affaiblissant.
Cela n'était pas une surprise pour les gouverneurs, mais l'étendue de la tourmente a retenu l'attention notamment dans le cas de certains Canadiens, qui n'étaient pas encore conscients à quel point la situation s'est détériorée, dans certaines villes américaines.
"Ils sont enfoncés plus profondément, a mentionné le chef de la direction des Oilers d'Edmonton, Patrick LaForge. Quand vous êtes à Edmonton, vous n'entendez pas beaucoup d'économistes américains. Le portrait s'assombrit quand vous regardez l'ensemble de l'Amérique du Nord."
En dépit de cela, il semblait y avoir un message rassembleur chez les propriétaires, soit la nécessité de ne pas paniquer ou céder à la peur.
Ils savent toutefois que la situation est sérieuse. Un officiel du circuit Bettman a dit que les gouverneurs ont songé à tout simplement annuler les réunions, possiblement inquiets de la perception de se rassembler dans un hôtel de luxe en temps de crise. Les chambres avaient toutefois été réservées des mois d'avance, et il aurait fallu les payer de toute façon.
Ce qui n'est pas envisagé par la LNH est d'imiter la NBA et couper des postes.
"Il est certain que nous avons un gel d'embauche, mais à ce point-ci nous ne prévoyons pas éliminer des postes, a dit Daly. Nous tentons juste de réduire les coûts à tous les niveaux de l'organisation."
Deux économistes s'adressaient aux bonzes de la Ligue nationale dans le cadre des réunions du bureau des gouverneurs.
L'agenda de la réunion de lundi incluait une discussion sur le plafond salarial, mais la portion sur l'économie a duré si longtemps que la question a été reportée à la séance de mardi. En fait, les gouverneurs ont à peine eu le temps de parler de hockey comme tel.
"La discussion dépassait l'Amérique du Nord ou le hockey, a relaté le président des Sénateurs d'Ottawa, Roy Mlakar. Il était question de l'impact de la crise en Chine, au Japon, dans d'autres pays. Il n'était pas juste question de hockey... nous n'avons jamais été dans une telle position durant mes 20 années et plus dans la LNH. Nous n'avons jamais rien vu de tel."
Il est devenu clair que l'aspect financier du sport sera de plus en plus difficile à gérer, dans un contexte économique qui va en s'affaiblissant.
Cela n'était pas une surprise pour les gouverneurs, mais l'étendue de la tourmente a retenu l'attention notamment dans le cas de certains Canadiens, qui n'étaient pas encore conscients à quel point la situation s'est détériorée, dans certaines villes américaines.
"Ils sont enfoncés plus profondément, a mentionné le chef de la direction des Oilers d'Edmonton, Patrick LaForge. Quand vous êtes à Edmonton, vous n'entendez pas beaucoup d'économistes américains. Le portrait s'assombrit quand vous regardez l'ensemble de l'Amérique du Nord."
En dépit de cela, il semblait y avoir un message rassembleur chez les propriétaires, soit la nécessité de ne pas paniquer ou céder à la peur.
Ils savent toutefois que la situation est sérieuse. Un officiel du circuit Bettman a dit que les gouverneurs ont songé à tout simplement annuler les réunions, possiblement inquiets de la perception de se rassembler dans un hôtel de luxe en temps de crise. Les chambres avaient toutefois été réservées des mois d'avance, et il aurait fallu les payer de toute façon.
Ce qui n'est pas envisagé par la LNH est d'imiter la NBA et couper des postes.
"Il est certain que nous avons un gel d'embauche, mais à ce point-ci nous ne prévoyons pas éliminer des postes, a dit Daly. Nous tentons juste de réduire les coûts à tous les niveaux de l'organisation."