L'entraînement le plus difficile depuis mes débuts dans la LNH
Hockey vendredi, 25 janv. 2002. 00:48 samedi, 14 déc. 2024. 18:42
(RDS.ca) - Bonjour chers internautes. Notre équipe connaît des ennuis présentement. Nous avons perdu nos trois derniers matchs, dont un très important, mardi soir, face à l'Avalanche du Colorado qui est au sommet de notre section.
Insatisfait de notre jeu, l'entraîneur Craig MacTavish nous a rassemblés jeudi pour une séance de patinage de 60 minutes sans arrêt. Un entraînement qu'utilisaient les entraîneurs dans le temps lorsque leur formation ne jouait pas bien. De tels entraînements ont pour but de réveiller la troupe.
Sans contredit, ce fut l'entraînement le plus difficile depuis que je suis dans la Ligue nationale. Plusieurs de mes coéquipiers seront d'accord avec moi à ce sujet. Certains joueurs avaient des crampes lors de l'entraînement à force de patiner sans arrêt.
Au début de la saison, on n'avait beaucoup de choses à prouver à la suite du départ de Doug Weight et je crois que nous avons bien répondu à l'appel. Toutefois, depuis la période des Fêtes, toutes les équipes élèvent leur jeu d'un cran en vue des séries et c'est ce que nous n'avons pas fait encore. Depuis un certain temps, nous avons des ennuis à bien jouer pendant 60 minutes. Au départ, l'entraîneur tentait de trouver des solutions. Toutefois, à un moment donné, lorsque la réponse ne vient pas avec la façon pacifique, l'entraîneur doit utiliser la manière forte et c'est ce qu'il a fait.
Face à l'Avalanche, nous tirions de l'arrière 3-0 en première période. C'est pratiquement impossible de revenir de l'arrière contre une formation qui possède le meilleur gardien de la Ligue nationale, en ce moment, en Patrick Roy.
Je crois bien que les joueurs ont maintenant compris et j'espère que nous pourrons entamer une série victorieuse prochainement. Nous devons nous réveiller puisque notre marge de manoeuvre est mince. Il ne reste que 29 rencontres à disputer.
Il faut se dire que c'est beaucoup plus facile de travailler pendant 10 à 20 minutes dans une partie que pendant 60 minutes lors d'un entraînement.
Blessé au poignet
De mon côté, j'ai raté deux rencontres cette semaine en raison d'une blessure au poignet. J'ai subi cette blessure le 5 janvier dernier contre les Canucks de Vancouver à la suite d'un coup de bâton. À force de participer aux entraînements et de lancer lors des parties, la blessure s'est développée en tendinite. Je n'étais plus capable de rien faire. Je suis revenu au jeu contre l'Avalanche, mais, encore là, je ne suis pas à 100 %. Toutefois, je suis tout de même capable de bien jouer mon rôle.
Malheureusement, je devrai jouer avec cette blessure pour le reste de la saison.
Utilité des bagarres
Plusieurs gens ont réagi lorsque j'ai parlé de la future disparition des bagarres dans la Ligue nationale la semaine dernière. Si j'ai dit cela, c'est en raison du nombre croissant d'Européens qui joignent les rangs de la Ligue nationale. Depuis quelques années, les formations accentuent moins leur formation sur le côté robustesse et plus sur le côté finesse. Je crois que ça se poursuivra dans les années futures.
Selon moi, les bagarres ont une utilité dans la Ligue nationale. Avec des bagarres, il y a moins de coups salauds. Les joueurs ont une certaine crainte de commettre de tels gestes, car ils savent que le joueur peut se défendre en jetant les gants.
S'il n'y avait pas de bagarres, il y aurait plus de bâtons élevés et de coups salauds, car les joueurs répliqueraient à coups de bâton.
Même chose avec les contacts avec les gardiens. S'il n'y avait pas de bagarres, il y aurait plus de contacts entre les joueurs et les gardiens.
Ce n'est pas seulement des joueurs comme moi qui se battent. Prenez Jerome Iginla, des Flames de Calgary. Il est le meilleur marqueur de la Ligue nationale et il s'est battu au moins à deux reprises cette saison. En te battant, tu peux prouver un point en indiquant que tu es en désaccord avec ce qu'un autre joueur a fait. Selon moi, c'est beaucoup plus dangereux de répliquer avec un bâton qu'avec ses poings.
De plus, il ne faut pas oublier que beaucoup d'amateurs aiment les bagarres. Ce n'est pas pour rien que le "tough" d'une formation est habituellement très populaire auprès des partisans.
Une loterie pour encourager les Flames et les Oilers
Dernièrement, le gouvernement albertain a lancé une loterie pour venir en aide aux deux formations albertaines dans la Ligue nationale. Je crois que c'est une bonne idée du gouvernement, puisque cette loterie permet aux deux équipes albertaines de faire un peu plus d'argent. Il ne faut pas oublier que les formations canadiennes sont défavorisées comparativement à celles des États-Unis en raison de la faible valeur de notre dollar.
Les équipes albertaines tentent de survivre jusqu'en 2003, soit au renouvellement de la convention collective. À ce moment-là, les choses devraient rentrer un peu plus dans l'ordre.
Je vais maintenant répondre à certaines questions des internautes:
Comment trouves-tu le troisième chandail des Oilers?
Je trouve que le chandail est original. Il est super-beau. Tous les joueurs de l'équipe l'aiment et ils en ont acheté des exemplaires comme souvenir. Ces chandails se sont vendus rapidement à Edmonton. Ils sont très populaires.
Est-ce qu'il y a des joueurs des Oilers qui ont de la difficulté à blairer les journalistes?
La majorité des joueurs qui ont de la difficulté avec les journalistes sont ceux qui ne se débrouillent pas trop bien en anglais. Ces joueurs ne sont pas à l'aise dans la langue de Shakespeare et les journalistes les bombardent de questions. Ils sont parfois gênés de répondre.
De mon côté, ça ne me dérange pas du tout. C'est plutôt moi qui suis fatiguant avec les journalistes.
Est-ce que tu as des cassettes de tes buts ou de tes bagarres
Je n'ai pas de cassette de mes buts, mais j'en ai de mes bagarres que je refile à mes amis et à mes cousins. Le responsable des vidéos de l'équipe enregistre mes bagarres et il monte la cassette par la suite.
Ces cassettes ne sont pas disponibles en magasin, mais vous pourrez visionner mes bagarres sur mon site internet au cours des prochaines semaines. Voici l'adresse: http://www.georgeslaraque.com/
Bonne semaine
Georges
Insatisfait de notre jeu, l'entraîneur Craig MacTavish nous a rassemblés jeudi pour une séance de patinage de 60 minutes sans arrêt. Un entraînement qu'utilisaient les entraîneurs dans le temps lorsque leur formation ne jouait pas bien. De tels entraînements ont pour but de réveiller la troupe.
Sans contredit, ce fut l'entraînement le plus difficile depuis que je suis dans la Ligue nationale. Plusieurs de mes coéquipiers seront d'accord avec moi à ce sujet. Certains joueurs avaient des crampes lors de l'entraînement à force de patiner sans arrêt.
Au début de la saison, on n'avait beaucoup de choses à prouver à la suite du départ de Doug Weight et je crois que nous avons bien répondu à l'appel. Toutefois, depuis la période des Fêtes, toutes les équipes élèvent leur jeu d'un cran en vue des séries et c'est ce que nous n'avons pas fait encore. Depuis un certain temps, nous avons des ennuis à bien jouer pendant 60 minutes. Au départ, l'entraîneur tentait de trouver des solutions. Toutefois, à un moment donné, lorsque la réponse ne vient pas avec la façon pacifique, l'entraîneur doit utiliser la manière forte et c'est ce qu'il a fait.
Face à l'Avalanche, nous tirions de l'arrière 3-0 en première période. C'est pratiquement impossible de revenir de l'arrière contre une formation qui possède le meilleur gardien de la Ligue nationale, en ce moment, en Patrick Roy.
Je crois bien que les joueurs ont maintenant compris et j'espère que nous pourrons entamer une série victorieuse prochainement. Nous devons nous réveiller puisque notre marge de manoeuvre est mince. Il ne reste que 29 rencontres à disputer.
Il faut se dire que c'est beaucoup plus facile de travailler pendant 10 à 20 minutes dans une partie que pendant 60 minutes lors d'un entraînement.
Blessé au poignet
De mon côté, j'ai raté deux rencontres cette semaine en raison d'une blessure au poignet. J'ai subi cette blessure le 5 janvier dernier contre les Canucks de Vancouver à la suite d'un coup de bâton. À force de participer aux entraînements et de lancer lors des parties, la blessure s'est développée en tendinite. Je n'étais plus capable de rien faire. Je suis revenu au jeu contre l'Avalanche, mais, encore là, je ne suis pas à 100 %. Toutefois, je suis tout de même capable de bien jouer mon rôle.
Malheureusement, je devrai jouer avec cette blessure pour le reste de la saison.
Utilité des bagarres
Plusieurs gens ont réagi lorsque j'ai parlé de la future disparition des bagarres dans la Ligue nationale la semaine dernière. Si j'ai dit cela, c'est en raison du nombre croissant d'Européens qui joignent les rangs de la Ligue nationale. Depuis quelques années, les formations accentuent moins leur formation sur le côté robustesse et plus sur le côté finesse. Je crois que ça se poursuivra dans les années futures.
Selon moi, les bagarres ont une utilité dans la Ligue nationale. Avec des bagarres, il y a moins de coups salauds. Les joueurs ont une certaine crainte de commettre de tels gestes, car ils savent que le joueur peut se défendre en jetant les gants.
S'il n'y avait pas de bagarres, il y aurait plus de bâtons élevés et de coups salauds, car les joueurs répliqueraient à coups de bâton.
Même chose avec les contacts avec les gardiens. S'il n'y avait pas de bagarres, il y aurait plus de contacts entre les joueurs et les gardiens.
Ce n'est pas seulement des joueurs comme moi qui se battent. Prenez Jerome Iginla, des Flames de Calgary. Il est le meilleur marqueur de la Ligue nationale et il s'est battu au moins à deux reprises cette saison. En te battant, tu peux prouver un point en indiquant que tu es en désaccord avec ce qu'un autre joueur a fait. Selon moi, c'est beaucoup plus dangereux de répliquer avec un bâton qu'avec ses poings.
De plus, il ne faut pas oublier que beaucoup d'amateurs aiment les bagarres. Ce n'est pas pour rien que le "tough" d'une formation est habituellement très populaire auprès des partisans.
Une loterie pour encourager les Flames et les Oilers
Dernièrement, le gouvernement albertain a lancé une loterie pour venir en aide aux deux formations albertaines dans la Ligue nationale. Je crois que c'est une bonne idée du gouvernement, puisque cette loterie permet aux deux équipes albertaines de faire un peu plus d'argent. Il ne faut pas oublier que les formations canadiennes sont défavorisées comparativement à celles des États-Unis en raison de la faible valeur de notre dollar.
Les équipes albertaines tentent de survivre jusqu'en 2003, soit au renouvellement de la convention collective. À ce moment-là, les choses devraient rentrer un peu plus dans l'ordre.
Je vais maintenant répondre à certaines questions des internautes:
Comment trouves-tu le troisième chandail des Oilers?
Je trouve que le chandail est original. Il est super-beau. Tous les joueurs de l'équipe l'aiment et ils en ont acheté des exemplaires comme souvenir. Ces chandails se sont vendus rapidement à Edmonton. Ils sont très populaires.
Est-ce qu'il y a des joueurs des Oilers qui ont de la difficulté à blairer les journalistes?
La majorité des joueurs qui ont de la difficulté avec les journalistes sont ceux qui ne se débrouillent pas trop bien en anglais. Ces joueurs ne sont pas à l'aise dans la langue de Shakespeare et les journalistes les bombardent de questions. Ils sont parfois gênés de répondre.
De mon côté, ça ne me dérange pas du tout. C'est plutôt moi qui suis fatiguant avec les journalistes.
Est-ce que tu as des cassettes de tes buts ou de tes bagarres
Je n'ai pas de cassette de mes buts, mais j'en ai de mes bagarres que je refile à mes amis et à mes cousins. Le responsable des vidéos de l'équipe enregistre mes bagarres et il monte la cassette par la suite.
Ces cassettes ne sont pas disponibles en magasin, mais vous pourrez visionner mes bagarres sur mon site internet au cours des prochaines semaines. Voici l'adresse: http://www.georgeslaraque.com/
Bonne semaine
Georges