L'entraînement matinal moins à la mode
Philadelphie Flyers mercredi, 15 déc. 2010. 14:51 samedi, 14 déc. 2024. 14:21
BROSSARD - L'entraînement matinal est une espèce en voie de disparition dans la LNH. C'est du moins le cas quand il faut disputer deux matchs en deux soirs, comme chaque club doit le faire à plusieurs reprises pendant la saison.
C'est ainsi qu'à quelques heures de leur affrontement contre le Canadien, mercredi, les Flyers ont donné congé à leurs joueurs réguliers. Seuls quelques réservistes ont patiné sur la glace du Centre Bell. La raison: Philadelphie avait affronté les Penguins de Pittsburgh la veille.
Les Penguins, qui accueillaient les Rangers de New York en soirée, ont carrément annulé leur séance matinale de mercredi.
Les Flyers avaient d'ailleurs fait la même chose, le 16 novembre dernier, à leur dernière visite à Montréal. Peter Laviolette avait donné congé à ses joueurs en matinée, après avoir vu son équipe affronter les Sénateurs d'Ottawa la veille.
Le Canadien fait la même chose quand il dispute deux matchs en 24 heures. Seuls les joueurs qui n'ont pas joué, ou ont peu joué la veille sont invités à patiner lors de l'entraînement matinal.
Et c'est là une approche qui va de soi, selon le défenseur du CH, Josh Gorges.
«Surtout quand tu voyages entre les deux matchs, il ne sert pas à grand-chose de venir patiner pour ce qui s'avère, essentiellement, une période de 10 à 15 minutes. Le repos devient alors un élément plus important», a noté le vétéran défenseur, mercredi matin, après l'entraînement matinal du Canadien, tenu quelques heures avant un premier match en quatre jours pour le club montréalais.
«Même dans les cas où l'équipe n'a pas disputé de match la veille, l'entraînement matinal n'est pas nécessairement indiqué. Bien des gens commencent à changer d'avis quant à leur pertinence ou non, parce que les données scientifiques ont changé la façon de voir les choses à ce sujet», a ajouté Gorges.
«Mais entre deux matchs en deux soirs, c'est clair et net: ce n'est pas nécessaire.»
«Maintenant, comparé à il y a 10 ans, les gars sont encore mieux entraînés, ils savent comment prendre soin d'eux-mêmes dans les heures avant un match, même s'il n'y a pas d'entraînement matinal, a noté Mathieu Darche. Ils savent comment se nourrir, qu'il ne faut pas passer la journée écrasé dans son lit.
«Les entraînements le matin d'un match, on leur en donne plus d'importance qu'ils en ont vraiment, a ajouté Darche. Il n'y a pas de lien direct avec le résultat du match. Des fois, il va y en avoir un et tu vas gagner, puis des fois tu vas perdre.»
Malgré leur congé matinal du 16 novembre dernier, les Flyers s'étaient inclinés 3-0 devant le Canadien. Et deux jours plus tard, ils s'étaient inclinés 8-7 contre le Lightning de Tampa Bay.
Si ce repos a rapporté des dividendes, c'est peut-être plus tard. Les Flyers ont affiché un dossier de 8-1-3 par la suite, avant le duel de mercredi soir face au Tricolore.
C'est ainsi qu'à quelques heures de leur affrontement contre le Canadien, mercredi, les Flyers ont donné congé à leurs joueurs réguliers. Seuls quelques réservistes ont patiné sur la glace du Centre Bell. La raison: Philadelphie avait affronté les Penguins de Pittsburgh la veille.
Les Penguins, qui accueillaient les Rangers de New York en soirée, ont carrément annulé leur séance matinale de mercredi.
Les Flyers avaient d'ailleurs fait la même chose, le 16 novembre dernier, à leur dernière visite à Montréal. Peter Laviolette avait donné congé à ses joueurs en matinée, après avoir vu son équipe affronter les Sénateurs d'Ottawa la veille.
Le Canadien fait la même chose quand il dispute deux matchs en 24 heures. Seuls les joueurs qui n'ont pas joué, ou ont peu joué la veille sont invités à patiner lors de l'entraînement matinal.
Et c'est là une approche qui va de soi, selon le défenseur du CH, Josh Gorges.
«Surtout quand tu voyages entre les deux matchs, il ne sert pas à grand-chose de venir patiner pour ce qui s'avère, essentiellement, une période de 10 à 15 minutes. Le repos devient alors un élément plus important», a noté le vétéran défenseur, mercredi matin, après l'entraînement matinal du Canadien, tenu quelques heures avant un premier match en quatre jours pour le club montréalais.
«Même dans les cas où l'équipe n'a pas disputé de match la veille, l'entraînement matinal n'est pas nécessairement indiqué. Bien des gens commencent à changer d'avis quant à leur pertinence ou non, parce que les données scientifiques ont changé la façon de voir les choses à ce sujet», a ajouté Gorges.
«Mais entre deux matchs en deux soirs, c'est clair et net: ce n'est pas nécessaire.»
«Maintenant, comparé à il y a 10 ans, les gars sont encore mieux entraînés, ils savent comment prendre soin d'eux-mêmes dans les heures avant un match, même s'il n'y a pas d'entraînement matinal, a noté Mathieu Darche. Ils savent comment se nourrir, qu'il ne faut pas passer la journée écrasé dans son lit.
«Les entraînements le matin d'un match, on leur en donne plus d'importance qu'ils en ont vraiment, a ajouté Darche. Il n'y a pas de lien direct avec le résultat du match. Des fois, il va y en avoir un et tu vas gagner, puis des fois tu vas perdre.»
Malgré leur congé matinal du 16 novembre dernier, les Flyers s'étaient inclinés 3-0 devant le Canadien. Et deux jours plus tard, ils s'étaient inclinés 8-7 contre le Lightning de Tampa Bay.
Si ce repos a rapporté des dividendes, c'est peut-être plus tard. Les Flyers ont affiché un dossier de 8-1-3 par la suite, avant le duel de mercredi soir face au Tricolore.