L'entraîneur pointe Subban du doigt
Hockey mercredi, 15 déc. 2010. 23:50 jeudi, 12 déc. 2024. 21:42
MONTRÉAL - La flamboyance de P.K. Subban sur la glace a aveuglé les partisans du Canadien, qui lui ont attribué la troisième étoile de la rencontre. Le défenseur recrue a réussi un but, en plus de s'être fait complice d'un autre, mais il a terminé la soirée avec une fiche négative de moins-1 en défense.
C'est cette dernière statistique qui faisait tiquer l'entraîneur Jacques Martin, qui ne lui aurait sans doute pas accordé d'étoile.
«Il doit s'appliquer et tenter les jeux à taux élevés de réussite, a-t-il affirmé, quand on lui a demandé d'analyser la soirée de travail de Subban. Il est talentueux, mais il doit effectuer les jeux simples et être plus efficace.»
Subban lui-même, auteur de deux revirements coûteux, a avoué que sa performance a laissé à désirer.
«Si ce n'est pas des deux points que j'ai obtenus, on peut parler d'un mauvais match de ma part», a-t-il concédé.
Martin n'a pas uniquement blâmé les défenseurs pour le cafouillage dans le territoire du CH. Il a également souligné le manque de soutien des attaquants.
«Sur la séquence du premier but, un défenseur (Subban) provoque un revirement au centre de la patinoire, mais aucun attaquant n'est là en soutien.
«Je m'attends à ce que les joueurs respectent le plan élaboré et qu'ils l'exécutent. Quand nos cinq joueurs sont dans le portrait, nous sommes efficaces. Quand ce n'est pas le cas, nous ne le sommes pas.»
L'ailier Michael Cammalleri, qui a gonflé sa fiche de deux aides, a préféré s'attarder sur les aspects positifs.
«Nous nous sommes peut-être laissés emporter un peu après avoir créé l'égalité en troisième période. Mais j'ai apprécié l'énergie et le mordant que nous avions dans notre jeu. C'est difficile de créer ça. Si nous nous présentons au Centre Bell jeudi animé du même désir de vaincre, nous serons corrects.»
Le Canadien reçoit la visite des Bruins de Boston, jeudi, avant d'entreprendre une longue séquence de sept matchs à l'extérieur.
Pacioretty: bon retour
L'entraîneur a eu de meilleurs mots à l'endroit de Max Pacioretty, qui en était à un premier match dans la LNH depuis janvier dernier.
«Il a utilisé sa rapidité et son intelligence, a-t-il souligné. Il a fait une belle passe en deuxième période qui a mené à une descente en surnombre de Scott Gomez et Brian Gionta. Il nous a donné un bon match.»
Pacioretty a qualifié son retour dans la LNH de «bon départ».
«J'avais beau me dire que ce n'était pas mon premier match dans la Ligue nationale, j'étais néanmoins nerveux au début. D'évoluer en compagnie de deux joueurs que j'ai idolâtrés dans mon enfance et devant plus de 20 000 spectateurs, c'était quelque peu énervant. Mais j'ai vite chassé les papillons au ventre, et ça allait mieux à mesure que la soirée avançait.»
Le PP à la rescousse
Les Flyers ont soutiré la victoire grâce à leur supériorité numérique pour une deuxième soirée de suite.
«C'est dans des rencontres serrées du genre qu'on a besoin que notre avantage numérique fonctionne, a commenté l'ailier Claude Giroux. Ça pourrait aller mieux, mais le jeu de puissance nous a encore permis de l'emporter.»
Le capitaine Mike Richards s'estimait chanceux que les Flyers aient gagné.
«On a montré du cran, après deux matchs en deux soirs, dans deux villes différentes. On a trouvé une façon de gagner, et c'est ça l'important. C'est ce qu'il faut faire, car tu n'auras pas tes jambes à chaque match. Tu ne peux pas bien jouer chaque fois, mais il faut trouver une façon, il faut se cramponner et puiser dans ses ressources, en espérant que ce soit suffisant», a-t-il résumé.
C'est cette dernière statistique qui faisait tiquer l'entraîneur Jacques Martin, qui ne lui aurait sans doute pas accordé d'étoile.
«Il doit s'appliquer et tenter les jeux à taux élevés de réussite, a-t-il affirmé, quand on lui a demandé d'analyser la soirée de travail de Subban. Il est talentueux, mais il doit effectuer les jeux simples et être plus efficace.»
Subban lui-même, auteur de deux revirements coûteux, a avoué que sa performance a laissé à désirer.
«Si ce n'est pas des deux points que j'ai obtenus, on peut parler d'un mauvais match de ma part», a-t-il concédé.
Martin n'a pas uniquement blâmé les défenseurs pour le cafouillage dans le territoire du CH. Il a également souligné le manque de soutien des attaquants.
«Sur la séquence du premier but, un défenseur (Subban) provoque un revirement au centre de la patinoire, mais aucun attaquant n'est là en soutien.
«Je m'attends à ce que les joueurs respectent le plan élaboré et qu'ils l'exécutent. Quand nos cinq joueurs sont dans le portrait, nous sommes efficaces. Quand ce n'est pas le cas, nous ne le sommes pas.»
L'ailier Michael Cammalleri, qui a gonflé sa fiche de deux aides, a préféré s'attarder sur les aspects positifs.
«Nous nous sommes peut-être laissés emporter un peu après avoir créé l'égalité en troisième période. Mais j'ai apprécié l'énergie et le mordant que nous avions dans notre jeu. C'est difficile de créer ça. Si nous nous présentons au Centre Bell jeudi animé du même désir de vaincre, nous serons corrects.»
Le Canadien reçoit la visite des Bruins de Boston, jeudi, avant d'entreprendre une longue séquence de sept matchs à l'extérieur.
Pacioretty: bon retour
L'entraîneur a eu de meilleurs mots à l'endroit de Max Pacioretty, qui en était à un premier match dans la LNH depuis janvier dernier.
«Il a utilisé sa rapidité et son intelligence, a-t-il souligné. Il a fait une belle passe en deuxième période qui a mené à une descente en surnombre de Scott Gomez et Brian Gionta. Il nous a donné un bon match.»
Pacioretty a qualifié son retour dans la LNH de «bon départ».
«J'avais beau me dire que ce n'était pas mon premier match dans la Ligue nationale, j'étais néanmoins nerveux au début. D'évoluer en compagnie de deux joueurs que j'ai idolâtrés dans mon enfance et devant plus de 20 000 spectateurs, c'était quelque peu énervant. Mais j'ai vite chassé les papillons au ventre, et ça allait mieux à mesure que la soirée avançait.»
Le PP à la rescousse
Les Flyers ont soutiré la victoire grâce à leur supériorité numérique pour une deuxième soirée de suite.
«C'est dans des rencontres serrées du genre qu'on a besoin que notre avantage numérique fonctionne, a commenté l'ailier Claude Giroux. Ça pourrait aller mieux, mais le jeu de puissance nous a encore permis de l'emporter.»
Le capitaine Mike Richards s'estimait chanceux que les Flyers aient gagné.
«On a montré du cran, après deux matchs en deux soirs, dans deux villes différentes. On a trouvé une façon de gagner, et c'est ça l'important. C'est ce qu'il faut faire, car tu n'auras pas tes jambes à chaque match. Tu ne peux pas bien jouer chaque fois, mais il faut trouver une façon, il faut se cramponner et puiser dans ses ressources, en espérant que ce soit suffisant», a-t-il résumé.