L'évolution des salaires
Hockey jeudi, 16 sept. 2004. 19:16 jeudi, 12 déc. 2024. 20:03
(RDS) - Au cours des dernières années, la question des salaires a toujours été la principale source de conflit entre la Ligue nationale et ses joueurs. RDS a retracé les joueurs qui, dans l'histoire de la Ligue nationale, ont fait sauter les barrières salariales.
Après que Fred "Cyclone" Taylor ait signé un contrat de 5 250$ en 1910, la Ligue nationale a instauré un plafond salarial de 5 000 dollars par équipe. Choqués, les joueurs décident de s'unir et de former une nouvelle ligue, mais ils ont été incapables de trouver du temps de glace. Ils ont donc été forcés d'accepter le plafond salarial.
43 ans plus tard, en 1953, Jean Béliveau cause un autre précédent en acceptant une entente de cinq ans d'une valeur de 100 000 dollars, à l'époque, le plus gros contrat de l'histoire.
De 100 000 dollars, on est passé à un million. Le défenseur des Bruins, Bobby Orr, est devenu le premier millionnaire du hockey. Après trois titres de joueur le plus utile de la LNH, Boston lui a offert un contrat de cinq ans pour une valeur totale d'un million de dollars.
C'est en 1990 que la flambée des salaires, telle qu'on la connaît, s'est amorcée. Peu de gens s'en souviennent mais c'est Scott Stevens qui a ouvert le bal. Le défenseur des Blues avait obtenu plus de cinq millions pour quatre ans.
1994, la dégringolade s'est poursuivie. Wayne Gretzky, Mark Messier et Stevens ont gagné tous les trois plus de cinq millions de dollars par saison.
Au cours des dernières années, plusieurs joueurs ont établi des standards monétaires qui mettent les propriétaires dans l'obligation de cracher des millions pour s'assurer d'être compétitifs. Quand Bobby Holik a obtenu un contrat de 45 millions pour cinq ans, on était en droit de se demander ce qui clochait dans la Ligue nationale.
Chez les gardiens, Curtis Joseph s'est vu accorder huit millions de dollars par saison par les Red Wings. Il n'a joué que 92 matchs en deux saisons.
Même les durs-à-cuire ont droit à leur part du gâteau. Bob Boughner gagnait 2,3 millions la saison passée. Pas mal pour un joueur qui a récolté cinq gros points en 54 matchs.
Après que Fred "Cyclone" Taylor ait signé un contrat de 5 250$ en 1910, la Ligue nationale a instauré un plafond salarial de 5 000 dollars par équipe. Choqués, les joueurs décident de s'unir et de former une nouvelle ligue, mais ils ont été incapables de trouver du temps de glace. Ils ont donc été forcés d'accepter le plafond salarial.
43 ans plus tard, en 1953, Jean Béliveau cause un autre précédent en acceptant une entente de cinq ans d'une valeur de 100 000 dollars, à l'époque, le plus gros contrat de l'histoire.
De 100 000 dollars, on est passé à un million. Le défenseur des Bruins, Bobby Orr, est devenu le premier millionnaire du hockey. Après trois titres de joueur le plus utile de la LNH, Boston lui a offert un contrat de cinq ans pour une valeur totale d'un million de dollars.
C'est en 1990 que la flambée des salaires, telle qu'on la connaît, s'est amorcée. Peu de gens s'en souviennent mais c'est Scott Stevens qui a ouvert le bal. Le défenseur des Blues avait obtenu plus de cinq millions pour quatre ans.
1994, la dégringolade s'est poursuivie. Wayne Gretzky, Mark Messier et Stevens ont gagné tous les trois plus de cinq millions de dollars par saison.
Au cours des dernières années, plusieurs joueurs ont établi des standards monétaires qui mettent les propriétaires dans l'obligation de cracher des millions pour s'assurer d'être compétitifs. Quand Bobby Holik a obtenu un contrat de 45 millions pour cinq ans, on était en droit de se demander ce qui clochait dans la Ligue nationale.
Chez les gardiens, Curtis Joseph s'est vu accorder huit millions de dollars par saison par les Red Wings. Il n'a joué que 92 matchs en deux saisons.
Même les durs-à-cuire ont droit à leur part du gâteau. Bob Boughner gagnait 2,3 millions la saison passée. Pas mal pour un joueur qui a récolté cinq gros points en 54 matchs.