L'important, c'est la victoire
Hockey samedi, 14 mai 2005. 14:16 jeudi, 12 déc. 2024. 23:03
C'est quand même étrange comme phénomène mais il arrive que des équipes qui se donnent une avance importante comme l'a fait le Canada contre la Russie aient de la difficulté à maintenir le rythme. Avec une avance de 4-0, on assiste parfois à des jeux individuels et les joueurs veulent augmenter le pointage. C'est une mauvaise façon de faire. Par la suite, on a vu les Canadiens adopter un style défensif. L'important en bout de ligne, c'est la victoire.
Jouer un style défensif tôt dans la partie contre une équipe qui mise sur des joueurs rapides comme Alexander Ovechkin, Alexei Kovalev, Alexei Yashin et Ilya Kovalchuk est dangereux. Le Canada a laissé la zone centrale complètement ouverte et les Russes en ont profité. Le Canada peut dire merci à Martin Brodeur.
Martin Brodeur a fait bien sûr la différence, lui qui a fait face à plus de 40 lancers. Puis, les Russes ont eu entre 15 et 20 bonnes chances de marquer. Il est bien évident qu'avec une avance aussi considérable, un entraîneur veuille apporter les ajustements nécessaires mais il ne faut pas chercher à toujours protéger une avance parce que c'est dans ces circonstances que surviennent des erreurs.
Ça devient un facteur psychologique car les joueurs se disent qu'avec une telle avance, la victoire est dans le sac. Les joueurs sont alors moins intenses. C'est drôle à dire mais le Canada a pris l'avance trop rapidement.
Marc Habscheid a peut-être voulu protéger son avance comme dans la Ligue nationale. C'est une leçon à retenir pour le Canada mais aussi pour les équipes qui tirent de l'arrière. Les Russes n'ont jamais baissé les bras et ils ont continué à travailler. Ils ont perdu le match mais ils ont bien failli niveler les chances en fin de partie.
Les joueurs doivent oublier la fin de la partie et se dire qu'ils peuvent faire mieux. Ils doivent maintenant se concentrer sur le match de la finale. L'important, c'est la victoire.
Le Canada aura fort à faire en finale contre la République tchèque. Cette équipe est composée des joueurs qui évoluent presque tous dans la Ligue nationale de hockey. Si le Canada veut remporter la médaille d'or, il devra miser un Martin Brodeur en pleine santé.
*propos recueillis par RDS.ca
Jouer un style défensif tôt dans la partie contre une équipe qui mise sur des joueurs rapides comme Alexander Ovechkin, Alexei Kovalev, Alexei Yashin et Ilya Kovalchuk est dangereux. Le Canada a laissé la zone centrale complètement ouverte et les Russes en ont profité. Le Canada peut dire merci à Martin Brodeur.
Martin Brodeur a fait bien sûr la différence, lui qui a fait face à plus de 40 lancers. Puis, les Russes ont eu entre 15 et 20 bonnes chances de marquer. Il est bien évident qu'avec une avance aussi considérable, un entraîneur veuille apporter les ajustements nécessaires mais il ne faut pas chercher à toujours protéger une avance parce que c'est dans ces circonstances que surviennent des erreurs.
Ça devient un facteur psychologique car les joueurs se disent qu'avec une telle avance, la victoire est dans le sac. Les joueurs sont alors moins intenses. C'est drôle à dire mais le Canada a pris l'avance trop rapidement.
Marc Habscheid a peut-être voulu protéger son avance comme dans la Ligue nationale. C'est une leçon à retenir pour le Canada mais aussi pour les équipes qui tirent de l'arrière. Les Russes n'ont jamais baissé les bras et ils ont continué à travailler. Ils ont perdu le match mais ils ont bien failli niveler les chances en fin de partie.
Les joueurs doivent oublier la fin de la partie et se dire qu'ils peuvent faire mieux. Ils doivent maintenant se concentrer sur le match de la finale. L'important, c'est la victoire.
Le Canada aura fort à faire en finale contre la République tchèque. Cette équipe est composée des joueurs qui évoluent presque tous dans la Ligue nationale de hockey. Si le Canada veut remporter la médaille d'or, il devra miser un Martin Brodeur en pleine santé.
*propos recueillis par RDS.ca