L'optimisme n'est pas au rendez-vous
Hockey vendredi, 21 janv. 2005. 20:22 samedi, 14 déc. 2024. 17:50
TORONTO (PC) - Trevor Linden a permis aux deux parties de se retrouver autour d'une même table. Mais il a quitté la dernière réunion désillusionné, frustré et découragé par ce qu'il a entendu.
"Je me définirais comme étant un modéré à la recherche d'une solution", a déclaré le président de l'Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey, vendredi. "C'est pourquoi j'ai pris l'initiative d'organiser cette rencontre dans l'espoir que nous pourrions travailler ensemble. Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'avoir été mis sur la voie de service."
"Et on ne peut être tassé ainsi sans devoir prendre éventuellement une décision..."
Selon les commentaires entendus vendredi, les joueurs croient qu'il n'y aura pas de hockey cette saison. Ils s'attendent à ce que la ligue dépose une nouvelle offre la semaine prochaine dans laquelle on retrouvera un plafond salarial auquel les joueurs s'opposent.
"Si leur proposition contient une plafond salarial, je préférerais voir Gary annuler la saison dès maintenant", fait valoir Todd Marchant qui est le représentant des joueurs chez les Blue Jackets de Columbus. "On n'aurait plus à parler de convention collective avant septembre prochain et on pourrait se concentrer sur autre chose."
Le vice-président senior des Red Wings de Detroit, Jimmy Devellano, n'est guère optimiste lui non plus.
"Il n'y aura pas de saison, a-t-il soutenu au Detroit Free Press. Il reste trop peu de temps pour conclure une entente à la satisfaction des deux parties. Il y a encore trop de travail à accomplir. Ce nouveau contrat de travail ne pourra être négocié en deux jours, trois jours, une semaine ou deux semaines. C'est vraiment terminé."
Linden, un vétéran des Canucks de Vancouver ayant également joué à Montréal, a essayé d'apporter sa modeste contribution dans l'espoir de dénouer l'impasse. Sans la présence du commissaire Gary Bettman et de propriétaires aussi intransigeants que Jeremy Jacobs, des Bruins de Boston, ou Peter Karmanos, des Hurricanes de la Caroline, Linden espérait pouvoir faire avancer les choses.
Il s'est toutefois rendu compte que la LNH entend imposer un plafond salarial, peu importe l'interlocuteur.
"La ligue veut imposer un plafond salarial à chaque équipe, comme cela se fait dans la NFL. Tout cela est bien évident", a dit Linden.
Linden croit que les joueurs veulent trouver une solution et qu'ils sont prêts à examiner toutes les pistes pouvant mener à un règlement du conflit. Mais selon lui, cet exercice est futile car la ligue tient à un plafond salarial.
Bill Daly, qui est vice-président et conseiller juridique de la LNH, prétend que rien n'est perdu.
"Je suis d'avis que nos divergences philosophiques sont moins grandes qu'ils le laissent croire, a déclaré Daly depuis ses bureaux de New York. Il y a des éléments qui suscitent beaucoup de frustration de part et d'autre. Trevor était très frustré et je peux très bien comprendre sa frustration. Mais nous travaillons à trouver une solution."
Selon Linden, un plafond salarial serait mauvais pour les joueurs, mais aussi pour les amateurs et le hockey lui-même. La ligue veut imposer un plafond salarial se situant entre 34,6 millions $ US et 38,6 millions. Linden croit qu'une masse salariale similaire chez les 30 équipes aura un effet sur la qualité du produit.
Linden fait valoir qu'une équipe a des besoins financiers particuliers selon l'étape de son développement. Une jeune équipe, par exemple, aura nécessairement une masse salariale inférieure à une formation composée de vétérans.
Linden soutient que des équipes comme les Red Wings de Detroit, les Maple Leafs de Toronto, les Flyers de Philadelphie ou l'Avalanche du Colorado présenteraient un visage bien différent avec l'implantation d'un plafond salarial.
Daly voit les choses autrement. Selon l'ancienne convention collective, dit-il, des équipes en reconstruction devaient se départir de leurs meilleurs éléments bien avant qu'elles puissent espérer remporter la coupe Stanley.
"Je me définirais comme étant un modéré à la recherche d'une solution", a déclaré le président de l'Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey, vendredi. "C'est pourquoi j'ai pris l'initiative d'organiser cette rencontre dans l'espoir que nous pourrions travailler ensemble. Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'avoir été mis sur la voie de service."
"Et on ne peut être tassé ainsi sans devoir prendre éventuellement une décision..."
Selon les commentaires entendus vendredi, les joueurs croient qu'il n'y aura pas de hockey cette saison. Ils s'attendent à ce que la ligue dépose une nouvelle offre la semaine prochaine dans laquelle on retrouvera un plafond salarial auquel les joueurs s'opposent.
"Si leur proposition contient une plafond salarial, je préférerais voir Gary annuler la saison dès maintenant", fait valoir Todd Marchant qui est le représentant des joueurs chez les Blue Jackets de Columbus. "On n'aurait plus à parler de convention collective avant septembre prochain et on pourrait se concentrer sur autre chose."
Le vice-président senior des Red Wings de Detroit, Jimmy Devellano, n'est guère optimiste lui non plus.
"Il n'y aura pas de saison, a-t-il soutenu au Detroit Free Press. Il reste trop peu de temps pour conclure une entente à la satisfaction des deux parties. Il y a encore trop de travail à accomplir. Ce nouveau contrat de travail ne pourra être négocié en deux jours, trois jours, une semaine ou deux semaines. C'est vraiment terminé."
Linden, un vétéran des Canucks de Vancouver ayant également joué à Montréal, a essayé d'apporter sa modeste contribution dans l'espoir de dénouer l'impasse. Sans la présence du commissaire Gary Bettman et de propriétaires aussi intransigeants que Jeremy Jacobs, des Bruins de Boston, ou Peter Karmanos, des Hurricanes de la Caroline, Linden espérait pouvoir faire avancer les choses.
Il s'est toutefois rendu compte que la LNH entend imposer un plafond salarial, peu importe l'interlocuteur.
"La ligue veut imposer un plafond salarial à chaque équipe, comme cela se fait dans la NFL. Tout cela est bien évident", a dit Linden.
Linden croit que les joueurs veulent trouver une solution et qu'ils sont prêts à examiner toutes les pistes pouvant mener à un règlement du conflit. Mais selon lui, cet exercice est futile car la ligue tient à un plafond salarial.
Bill Daly, qui est vice-président et conseiller juridique de la LNH, prétend que rien n'est perdu.
"Je suis d'avis que nos divergences philosophiques sont moins grandes qu'ils le laissent croire, a déclaré Daly depuis ses bureaux de New York. Il y a des éléments qui suscitent beaucoup de frustration de part et d'autre. Trevor était très frustré et je peux très bien comprendre sa frustration. Mais nous travaillons à trouver une solution."
Selon Linden, un plafond salarial serait mauvais pour les joueurs, mais aussi pour les amateurs et le hockey lui-même. La ligue veut imposer un plafond salarial se situant entre 34,6 millions $ US et 38,6 millions. Linden croit qu'une masse salariale similaire chez les 30 équipes aura un effet sur la qualité du produit.
Linden fait valoir qu'une équipe a des besoins financiers particuliers selon l'étape de son développement. Une jeune équipe, par exemple, aura nécessairement une masse salariale inférieure à une formation composée de vétérans.
Linden soutient que des équipes comme les Red Wings de Detroit, les Maple Leafs de Toronto, les Flyers de Philadelphie ou l'Avalanche du Colorado présenteraient un visage bien différent avec l'implantation d'un plafond salarial.
Daly voit les choses autrement. Selon l'ancienne convention collective, dit-il, des équipes en reconstruction devaient se départir de leurs meilleurs éléments bien avant qu'elles puissent espérer remporter la coupe Stanley.