La foule amènera l'énergie nécessaire
Hockey dimanche, 9 mai 2010. 20:35 vendredi, 13 déc. 2024. 05:38
Le Canadien s'est peut-être incliné samedi, mais ça ne veut pas dire qu'il a perdu la bataille l'opposant aux Penguins.
D'ailleurs, je considère que les hommes de Jacques Martin ont joué de l'excellent hockey, mais surtout, ils ont tout fait pour essayer de se sauver avec la victoire. En fait, c'est Marc-André Fleury qui a procuré la victoire aux Penguins, lui qui s'est dressé tel un mur après avoir connu un match fort difficile à Montréal mercredi. Disons que ce n'est pas une mince tâche de faire mal paraître un gardien vainqueur de la coupe Stanley lors de deux matchs consécutifs.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça promet pour le sixième match de la série qui sera présenté lundi soir au Centre Bell.
La fatigue n'est pas une excuse
Je le répète, je suis grandement impressionné par le travail de cette petite équipe déterminée à se rendre le plus loin possible. Encore samedi soir, on a pu voir que les joueurs ne veulent rien savoir de baisser les bras.
Certains pourraient croire qu'un jour la fatigue les rattrapera un jour ou l'autre, mais pour ma part, je ne pense pas que le Canadien soit au bout du rouleau. Par expérience, la fatigue est se fait davantage sentir quand une équipe fait face à beaucoup de pression. Or, le Tricolore ne ressent pas cette pression, puisqu'il a déjà accompli de grandes choses - comme avoir éliminé les Capitals et disputé au moins six matchs face aux champions en titre.
Pour remporter les grands honneurs, tu dois gagner 16 matchs, donc jouer pendant deux mois. Si un joueur n'est pas prêt à faire ce sacrifice en raison de la fatigue, il n'a pas sa place dans la Ligue nationale.
En somme, ne vous inquiétez pas du niveau d'énergie du Canadien lundi : il la puisera dans l'accueil et dans les acclamations des 21 273 partisans présents au Centre Bell. Ces derniers vont certainement donner énormément d'appui aux joueurs puisqu'il s'agit peut-être de la dernière fois qu'ils les verront en action cette saison. Chose certaine, il y aura de l'électricité dans l'air.
Contribution de toute l'équipe
Jusqu'à présent en séries, le Canadien a obtenu la contribution de la plupart de ses joueurs vedettes ainsi que de la part de certains joueurs de soutien comme Dominic Moore et Maxim Lapierre.
Cependant, pour espérer une victoire contre une équipe aussi forte que les Penguins de Pittsburgh, Jacques Martin devra espérer le réveil de deux de ses meilleurs francs-tireurs de la saison régulière, soit Andrei Kostitsyn (qui a tout de même bien travaillé lors du match no 5) et Benoit Pouliot. Jacques Martin a tout fait pour les relancer, c'est maintenant à eux de se prendre en mains.
Si ces deux gars-là parviennent à se regarder dans le miroir et y trouver un peu de confiance, ça pourrait bien faire la différence. Ce serait définitivement perçu comme un énorme bonus par les autres attaquants.
Halak n'est plus timide
Au terme de la rencontre, Jaroslav Halak ne s'est pas gêné pour dire à ses coéquipiers qu'ils devraient créer plus de trafic devant Marc-André Fleury, comme les Penguins le font si bien devant son filet à lui.
De cette manière, Halak démontre hors de tout doute qu'il n'est pas simplement devenu un bon joueur de hockey - indispensable à son équipe - mais aussi un véritable meneur.
Personnellement, je ne vois aucun problème avec cette sortie; j'approuve le geste à 100 pour cent. Pourquoi? Parce que Halak travaille fort à chaque soir et donne une opportunité de gagner à chaque match qu'il dispute. Ses coéquipiers ont énormément de respect pour le gardien slovaque et il est certain qu'ils vont tout faire pour l'appuyer davantage offensivement.
Halak qui s'exprime démontre qu'il se dégêne et c'est bon signe.
* Propos recueillis par Nicolas Dupont.
D'ailleurs, je considère que les hommes de Jacques Martin ont joué de l'excellent hockey, mais surtout, ils ont tout fait pour essayer de se sauver avec la victoire. En fait, c'est Marc-André Fleury qui a procuré la victoire aux Penguins, lui qui s'est dressé tel un mur après avoir connu un match fort difficile à Montréal mercredi. Disons que ce n'est pas une mince tâche de faire mal paraître un gardien vainqueur de la coupe Stanley lors de deux matchs consécutifs.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça promet pour le sixième match de la série qui sera présenté lundi soir au Centre Bell.
La fatigue n'est pas une excuse
Je le répète, je suis grandement impressionné par le travail de cette petite équipe déterminée à se rendre le plus loin possible. Encore samedi soir, on a pu voir que les joueurs ne veulent rien savoir de baisser les bras.
Certains pourraient croire qu'un jour la fatigue les rattrapera un jour ou l'autre, mais pour ma part, je ne pense pas que le Canadien soit au bout du rouleau. Par expérience, la fatigue est se fait davantage sentir quand une équipe fait face à beaucoup de pression. Or, le Tricolore ne ressent pas cette pression, puisqu'il a déjà accompli de grandes choses - comme avoir éliminé les Capitals et disputé au moins six matchs face aux champions en titre.
Pour remporter les grands honneurs, tu dois gagner 16 matchs, donc jouer pendant deux mois. Si un joueur n'est pas prêt à faire ce sacrifice en raison de la fatigue, il n'a pas sa place dans la Ligue nationale.
En somme, ne vous inquiétez pas du niveau d'énergie du Canadien lundi : il la puisera dans l'accueil et dans les acclamations des 21 273 partisans présents au Centre Bell. Ces derniers vont certainement donner énormément d'appui aux joueurs puisqu'il s'agit peut-être de la dernière fois qu'ils les verront en action cette saison. Chose certaine, il y aura de l'électricité dans l'air.
Contribution de toute l'équipe
Jusqu'à présent en séries, le Canadien a obtenu la contribution de la plupart de ses joueurs vedettes ainsi que de la part de certains joueurs de soutien comme Dominic Moore et Maxim Lapierre.
Cependant, pour espérer une victoire contre une équipe aussi forte que les Penguins de Pittsburgh, Jacques Martin devra espérer le réveil de deux de ses meilleurs francs-tireurs de la saison régulière, soit Andrei Kostitsyn (qui a tout de même bien travaillé lors du match no 5) et Benoit Pouliot. Jacques Martin a tout fait pour les relancer, c'est maintenant à eux de se prendre en mains.
Si ces deux gars-là parviennent à se regarder dans le miroir et y trouver un peu de confiance, ça pourrait bien faire la différence. Ce serait définitivement perçu comme un énorme bonus par les autres attaquants.
Halak n'est plus timide
Au terme de la rencontre, Jaroslav Halak ne s'est pas gêné pour dire à ses coéquipiers qu'ils devraient créer plus de trafic devant Marc-André Fleury, comme les Penguins le font si bien devant son filet à lui.
De cette manière, Halak démontre hors de tout doute qu'il n'est pas simplement devenu un bon joueur de hockey - indispensable à son équipe - mais aussi un véritable meneur.
Personnellement, je ne vois aucun problème avec cette sortie; j'approuve le geste à 100 pour cent. Pourquoi? Parce que Halak travaille fort à chaque soir et donne une opportunité de gagner à chaque match qu'il dispute. Ses coéquipiers ont énormément de respect pour le gardien slovaque et il est certain qu'ils vont tout faire pour l'appuyer davantage offensivement.
Halak qui s'exprime démontre qu'il se dégêne et c'est bon signe.
* Propos recueillis par Nicolas Dupont.