La foule s'impatiente
Hockey dimanche, 9 déc. 2007. 17:11 samedi, 14 déc. 2024. 15:40
MONTREAL - La foule du Centre Bell est de plus en plus impatiente. A la moindre erreur du Canadien, on entend dans les tribunes des murmures désapprobateurs. Samedi, ces murmures se sont transformés en huées dès la première période.
A la fin de rencontre, la moitié des spectateurs avaient déjà quitté les lieux, dégoûtés par la performance de leurs favoris, battus 5-1 par les Hurricanes de la Caroline. Le Tricolore venait du reste d'encaisser un cinquième revers (0-4-1) d'affilée à domicile.
Les joueurs ne sont pas insensibles à la réaction du public. La foule peut les porter quand les choses vont bien mais les rendre nerveux lorsque l'inverse se produit.
"On sent la présence de la foule, explique Saku Koivu. Nos partisans peuvent nous inspirer par leurs encouragements. De notre côté, une bonne présence, une mise en échec ou un but peut les faire réagir encore davantage.
"C'est aussi un couteau à deux tranchants, prévient le capitaine. La foule peut se retourner contre nous quand les choses ne vont pas à son goût. Mais on ne peut se servir de la réaction de la foule comme excuse à nos problèmes sur la glace."
La prochaine cible?
Koivu pourrait être la prochaine cible du public. Le Finlandais n'a pas marqué à ses 10 derniers matchs. En fait, il a réussi un seul but à ses 17 dernières rencontres. Durant cette période, il a été limité à six passes.
Koivu n'est pas le seul responsable de cette baisse de régime. La présence de Michael Ryder dans son trio n'est pas de nature à augmenter son rendement offensif. Face aux Hurricanes, Ryder a tiré sept fois en direction du filet sans jamais atteindre l'objectif. Koivu a également dû s'adapter à différents ailiers, Guillaume Latendresse et Mark Streit, entre autres, ayant patrouillé le flanc droit à l'occasion.
Mais cette absence de stabilité dans les trios n'explique pas tout. Koivu semble manquer d'énergie depuis un mois après un départ prometteur. La volonté de réussir demeure mais le corps ne suit plus. Guy Carbonneau aurait intérêt à limiter ses présences, surtout en infériorité numérique. Koivu semble à son mieux lorsqu'il joue moins de 18 minutes par match. Ici, les statistiques ne mentent pas. Koivu a maintenu un différentiel de +4 lorsqu'il joue moins de 18 minutes et un rendement de -5 quand il joue plus de 18 minutes.
"J'essaie toujours de faire de mon mieux", fait-il valoir.
Mardi, Koivu pourrait être opposé à Vincent Lecavalier. Un combat en apparence inégal, Lecavalier étant déjà considéré comme un sérieux candidat au trophée Hart. Un mauvais départ du Canadien contre le Lightning pourrait inciter la foule à manifester son mécontement. Et le capitaine risquerait alors d'écoper, son capital-sympathie étant à son plus bas depuis son arrivée à Montréal.
A la fin de rencontre, la moitié des spectateurs avaient déjà quitté les lieux, dégoûtés par la performance de leurs favoris, battus 5-1 par les Hurricanes de la Caroline. Le Tricolore venait du reste d'encaisser un cinquième revers (0-4-1) d'affilée à domicile.
Les joueurs ne sont pas insensibles à la réaction du public. La foule peut les porter quand les choses vont bien mais les rendre nerveux lorsque l'inverse se produit.
"On sent la présence de la foule, explique Saku Koivu. Nos partisans peuvent nous inspirer par leurs encouragements. De notre côté, une bonne présence, une mise en échec ou un but peut les faire réagir encore davantage.
"C'est aussi un couteau à deux tranchants, prévient le capitaine. La foule peut se retourner contre nous quand les choses ne vont pas à son goût. Mais on ne peut se servir de la réaction de la foule comme excuse à nos problèmes sur la glace."
La prochaine cible?
Koivu pourrait être la prochaine cible du public. Le Finlandais n'a pas marqué à ses 10 derniers matchs. En fait, il a réussi un seul but à ses 17 dernières rencontres. Durant cette période, il a été limité à six passes.
Koivu n'est pas le seul responsable de cette baisse de régime. La présence de Michael Ryder dans son trio n'est pas de nature à augmenter son rendement offensif. Face aux Hurricanes, Ryder a tiré sept fois en direction du filet sans jamais atteindre l'objectif. Koivu a également dû s'adapter à différents ailiers, Guillaume Latendresse et Mark Streit, entre autres, ayant patrouillé le flanc droit à l'occasion.
Mais cette absence de stabilité dans les trios n'explique pas tout. Koivu semble manquer d'énergie depuis un mois après un départ prometteur. La volonté de réussir demeure mais le corps ne suit plus. Guy Carbonneau aurait intérêt à limiter ses présences, surtout en infériorité numérique. Koivu semble à son mieux lorsqu'il joue moins de 18 minutes par match. Ici, les statistiques ne mentent pas. Koivu a maintenu un différentiel de +4 lorsqu'il joue moins de 18 minutes et un rendement de -5 quand il joue plus de 18 minutes.
"J'essaie toujours de faire de mon mieux", fait-il valoir.
Mardi, Koivu pourrait être opposé à Vincent Lecavalier. Un combat en apparence inégal, Lecavalier étant déjà considéré comme un sérieux candidat au trophée Hart. Un mauvais départ du Canadien contre le Lightning pourrait inciter la foule à manifester son mécontement. Et le capitaine risquerait alors d'écoper, son capital-sympathie étant à son plus bas depuis son arrivée à Montréal.