Lorsque Gary Bettman dévoilera l'identité du premier choix de la prochaine séance de repêchage de la Ligue nationale de hockey, plusieurs partisans des Islanders de New York ne pardonneront pas de sitôt à l'équipe si elle ne réclame pas John Tavares.

Mais que diraient ces mêmes partisans si les Islanders tournaient le dos à Tavares pour la simple raison qu'il n'était plus disponible parce qu'il se serait déjà entendu avec une autre équipe? Une équipe russe de surcroît!

Même si ce scénario relève davantage d'une mauvaise série télé que de la réalité, il a tout de même moins le mérite d'être maintenant possible, car la Ligue continentale de hockey (KHL) tiendra sa séance de repêchage le premier juin prochain, environ un mois avant celui le la LNH.

Il s'agira d'une première dans l'histoire de la KHL, mais également en Europe, où les grands clubs des sports majeurs négocient avec les espoirs les plus prometteurs dès leur plus jeune âge.

Et un peu à l'image de la défunte Association mondiale de hockey, la KHL permettra à ses 24 équipes de sélectionner des joueurs qui ne sont âgés que de 17 ans, comparativement à 18 ans pour la LNH.

La Russie pourrait donc s'avérer une option intéressante pour de jeunes prodiges tels Tavares, qui pourraient empocher des millions, plutôt que des bouchées de pain en demeurant dans l'un des trois circuits juniors canadiens. De plus, un joueur ne peut toucher plus de 875 000 $ US par saisons à ses trois premières campagnes dans la LNH.

Est-ce que le Khimik Voskresensk choisira Tavares ou optera-t-il plutôt pour le défenseur Mikhail Pashin, qui est considéré comme le meilleur joueur junior russe disponible? La réponse d'ici quelques jours.