La langue, un problème ?
Hockey vendredi, 2 nov. 2007. 20:37 samedi, 14 déc. 2024. 11:34
MONTREAL - Le président du Canadien de Montréal, Pierre Boivin, reconnaît que la mini-tempête politique qui a suivi la diffusion, lors du match d'ouverture de l'équipe à Montréal, d'une vidéo unilingue anglaise avec en vedette le capitaine Saku Koivu pourrait dissuader certains joueurs autonomes de venir jouer à Montréal.
"Probablement que oui", a répondu d'emblée Boivin quand on lui a demandé si la question de la langue peut nuire au recrutement de joueurs autonomes. "Mais ça, il faudrait le demander aux joueurs", a-t-il plus tard nuancé.
M. Boivin affirme que le Canadien fait tous les efforts voulus pour permettre à ses joueurs de faire l'apprentissage du français.
"Les événements récents feront en sorte qu'il y aura une prise de conscience au niveau des joueurs qui viennent de l'extérieur sur l'importance du phénomène francophone au Québec", a-t-il poursuivi.
Il a d'ailleurs répété que la diffusion de cette vidéo unilingue anglaise était une erreur du Canadien et non du joueur, que l'équipe a corrigée en diffusant la version française jeudi soir.
"C'est une erreur de distraction ou de jugement lorsque nous avons préparé tous les vidéos de la saison."
Et M. Boivin, qui participait à une conférence de presse pour annoncer le lancement d'un programme scolaire multidisciplinaire impliquant le Canadien, a rappelé le contexte unique dans lequel se retrouve le Canadien en Amérique.
"Il n'y a pas une autre ville dans la LNH qui doit gérer ce genre de situation. Mais nous ne nous en plaignons pas. Ca fait partie de la vie à Montréal. Tout ce qu'on fait, on le fait dans les deux langues."
Rappelons que l'avocat Guy Bertrand, de Québec, a relancé le débat cette semaine dans le cadre de la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a renchéri, en affirmant que le Canadien devrait favoriser l'apprentissage du français pour ses joueurs.
"Probablement que oui", a répondu d'emblée Boivin quand on lui a demandé si la question de la langue peut nuire au recrutement de joueurs autonomes. "Mais ça, il faudrait le demander aux joueurs", a-t-il plus tard nuancé.
M. Boivin affirme que le Canadien fait tous les efforts voulus pour permettre à ses joueurs de faire l'apprentissage du français.
"Les événements récents feront en sorte qu'il y aura une prise de conscience au niveau des joueurs qui viennent de l'extérieur sur l'importance du phénomène francophone au Québec", a-t-il poursuivi.
Il a d'ailleurs répété que la diffusion de cette vidéo unilingue anglaise était une erreur du Canadien et non du joueur, que l'équipe a corrigée en diffusant la version française jeudi soir.
"C'est une erreur de distraction ou de jugement lorsque nous avons préparé tous les vidéos de la saison."
Et M. Boivin, qui participait à une conférence de presse pour annoncer le lancement d'un programme scolaire multidisciplinaire impliquant le Canadien, a rappelé le contexte unique dans lequel se retrouve le Canadien en Amérique.
"Il n'y a pas une autre ville dans la LNH qui doit gérer ce genre de situation. Mais nous ne nous en plaignons pas. Ca fait partie de la vie à Montréal. Tout ce qu'on fait, on le fait dans les deux langues."
Rappelons que l'avocat Guy Bertrand, de Québec, a relancé le débat cette semaine dans le cadre de la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a renchéri, en affirmant que le Canadien devrait favoriser l'apprentissage du français pour ses joueurs.